Pour ouvrir sur le sujet, je dirais qu’il y a une justice universelle sur terre c’est que tout le monde vient au monde un jour et meurt un jour.
Ce que la personne fera entre les deux étapes lui appartient. Chacun vit sa vie en fonction des croyances, des fausses-croyances, les valeurs que nous avons reçues.
Chacun vit sa vie en fonction de sa couleur qui lui est propre puisque nous sommes tous uniques.
Par ailleurs peut de gens sont conscient qu’il est important de préparer sa mort. J’ai déjà entendu quelqu’un dire : « Je meurs comme j’ai vécu! »
Mon expérience personnelle et professionnelle me l’a démontré plus d’une fois. Beaucoup de gens ont encore peur de la mort, de la souffrance qui peut être associée à la mort.
Mais qu’est-ce au juste la mort?
Pour moi la mort c’est un corps qui s’éteint et une âme qui se libère de la matière qui la contenait.
Je compare souvent le corps à une enveloppe et l’âme à une lettre qui est dedans l’enveloppe.
Que préfères-tu?
L’enveloppe ou la lettre?
Pour ma part, je préfère garder la lettre qui est riche de sens. Riches de souvenirs, d’émotions, de sentiments. Ce que plusieurs d’entres nous ne réalisons pas, c’est que la mort, nous la côtoyons quotidiennement. Chacun d’entres nous faisons le deuil de différentes choses au cours d’une journée. Que se soit un objectif non atteint, une façon de pensée, une croyance qui ne me va plus. Et physiologiquement parlant, un adulte perd 50 à 70 milliard de cellules par jour qui meurt. OUF c’est de la cellule cela!
Plusieurs personnes relient la mort à une fatalité, une fin en soi. Mon expérience personnelle et professionnelle me fait voir la mort sous un angle très différent. En plus de tous les livres que j’ai lu et qui valide ce que j’ai vécu, vue, entendu. L’âme survit à la mort du corps physique. Ce sont deux entités très différentes.
Le corps est le temple de l’âme pour mon séjour terrestre. L’âme survie au-delà de la mort physique. C’est la présence physique d’une personne aimée qui souvent va nous manquer. Mais on oublie que l’on peut tout de même communiquer avec son âme après la mort. Il y a de plus en plus d’ouverture sur le sujet de la vie après la mort. Heureusement, car cela peut réconforter plusieurs personnes de savoir que la mort n’est pas une fin en soi. C’est le début d’une nouvelle vie désincarnée, hors de la matière.
J’étais jeune adolescente quand mon père a eu un accident d’auto et qu’il a été dans le coma un cours temps. A son retour à la maison, il nous a parlé du corridor blanc où il voyait quelqu’un au bout. Il était entouré de fleurs et de leur odeur. Mon père a vu une silhouette dans ce corridor et cette silhouette lui aurait dit qu’il était trop tôt pour lui, qu’il devait revenir sur terre poursuivre son cheminement.
Depuis ce jour, mon père n’arrêtait pas de dire qu’il n’avait aucunement peur de la mort. Au contraire pour lui la mort représente une grande délivrance. J’ai été témoin de ce type de propos dans le cadre de mon travail comme infirmière ayant accompagné des gens en fin de vie.
J’ai souvent vu et entendu de mes collègues que les gens mourants voient des gens de leur famille DCD venir à leur rencontre sur leur lit de mort. J’ai même déjà senti l’odeur de rose dans la chambre d’une cliente qui était mourante.
L’odeur de la rose est souvent associée à la Vierge Marie. Il arrive souvent qu’en fin de vie les gens tendent les bras comme si quelqu’un les attendaient. Ou encore de voir leur visage s’illuminer juste avant leur dernier souffle.
Est-ce vrai ou pas?
C’est à chacun d’entre nous à se faire une idée.
Il y a des choses dans la vie qui demande d’être expérimentée pour y croire hors de tout doute. Heureusement aussi que la science est de plus en plus ouverte sur le sujet. Il y a des lectures fort intéressantes à faire sur le sujet de la vie après la mort.
Je te donnerais des références un peu plus loin à ce sujet.
Comment peut-on dire que quelque chose n’existe pas si je n’ai jamais été confronté à la dite chose?
Ce que je sais c’est que chacun d’entres nous, avons été accueilli à notre naissance et qu’il est important d’accompagner quelqu’un en fin de vie.
La personne qui est accompagnée en fin de vie va se sentir beaucoup plus en sécurité, entourée, aimé, protégée, et ceci pourra contribuer à un départ en douceur. Cela aura une incidence sur ses derniers moments de vie. Il est important d’aider la personne mourante à se libérer de ce qui la fait souffrir dans son âme.
Il n’y a rien de pire que d’avoir des regrets en fin de vie. Cela crée une forme de « torture » auprès du mourant. Donc, le plus beau cadeau que l’on puisse faire, c’est d’aider cette personne à partir sereine et en paix.
L’aider à nommer ce qui n’a peut être jamais été nommé. A refaire des ponts, des liens, avec des gens qu’elles avaient mis de côté. A dire ce qu’elle n’a peut être jamais oser dire à des gens qu’elle aime. Plus la personne se libère de son vivant plus elle a des chances de partir sereine et en paix.
L’accompagner dans l’acceptation de sa propre mort aussi, car certaines personnes peuvent être en résistances, en opposition avec la réalité. C’est très souffrant de résister à sa propre fin de vie physique. L’accompagnement dans l’amour et le non- jugement est un magnifique cadeau à offrir à la personne!
La vie est si fragile, comme le dit si bien la chanson de Luc DeLarochelière! On ne sait jamais quand notre heure va sonner. Je réalise aujourd’hui à l’âge où je suis rendu, que nous portons tous une date de péremption. Nous ne la connaissons pas mais elle est là.
As-tu déjà connu quelqu’un qui a traversé par exemple 2-3 cancers et qu’un jour tout bonnement cette personne décède dans un accident de voiture, ou encore, d’une crise de cœur ou un évènement totalement inattendu?
C’est bizarre quand cela arrive.
On se dit : « Comment cela qu’elle a traversée 2-3 cancer et que là : bang la mort frappe de cette façon. »
Ou encore, une personne reçoit un pronostic de 6 mois par exemple mais elle décède à l’intérieur de 2 mois.
Jusqu’à quel point pouvons-nous « contrôler » la mort?
Je sais à quel point il est important de savourer chaque instant qu’il m’est donné parce que je ne connais pas ma date de péremption.
Je suis consciente que la vie est « si fragile », qu’il m’appartient de la savourer à pleine dent. Profiter de chaque instant qu’il m’est donné, d’aimer sincèrement, de cheminer vers une meilleurs version de moi, d’assumer mon unicité, mon ESSENCE pour qu’au dernier jour je puisse partir légère afin de faire ma transition vers une autre vie sur un autre plan.
Je ne prends plus rien pour acquis depuis quelques années déjà, ayant éveillé ma CONSCIENCE au fait qu’il n’y a rien de permanent dans la vie à part le changement qui ne change pas!
Ce qui m’a beaucoup aidé à mieux traverser les différents deuils que j’ai eu à vivre est la connaissance des étapes de deuil et aussi le fait que j’ai été « plongé » assez jeune dans le monde « de la fin de vie » ceci m’a permis de vivre les choses comme je les vis aujourd’hui.
J’aimerais dire quelques mots sur le processus de deuil.
J’admire les travaux de Élizabeth Kubler Ross une psychiatre helvético-américaine qui est morte en 2004 et qui a été pionnière dans l’approche des soins palliatifs.
Elle a en autre écrit « Les derniers instants de la vie ».
Elle a beaucoup écrit sur les étapes du deuil suivant :
- Déni
- Colère
- Marchandage
- Dépression
- Acceptation
Il est très important d’être capable de soutenir la personne mourante ou la personne qui est face à un deuil de bien vivre ses 5 étapes.
Aujourd’hui avec toute la littérature abondante sur le sujet, certains auteurs ont ajouté aux étapes de deuils une étape ultime la dernière qui est la « reconstruction ».
Et oui elle est très importante cette étape.
Même les plus athée comme le « Docteur Ében Alexender neurochirurgien qui a écrit : « Le paradis existe » suite à sa propre EMI (expérience de mort imminente) a cheminé dans un processus de mort.
Le plus surprenant, de par sa formation scientifique le neurologue Dr Eben Alexander était quelqu’un de très sceptique, il ne croyait qu’en ce qu’il voyait.
D’ailleurs, quand il entendait des témoignages de personnes après un accident raconter l’histoire du tunnel, pour lui, c’est leur cerveau qui leur jouait des tours à ces pauvres gens.
Le destin a voulu que lui aussi vive ce genre d’expérience pendant un coma profond d’une semaine.
Dans son livre il raconte donc ce qu’il a vu, des jardins, des paillons, des nuages… Des paysages de toute beauté, mais ce n’est pas le plus important. Ce qu’il y a de fascinant est qu’il balaye d’un revers de main toutes les objections que peuvent avoir les scientifiques sur les témoignages de la vie après la mort. Car il affirme haut et fort que son cerveau était tellement attaqué par cette maladie qu’il n’avait plus les capacités de créer des images telles qu’il les a vus.
En fait, son cerveau pendant son coma n’avait pratiquement plus aucune activité, son néocortex était « out ». Il insiste bien que l’expérience qu’il a vécue n’est en aucun cas comparable à un rêve, c’était pour lui aussi réel que la lecture de cet article pour toi par exemple.
Il nous révèle aussi dans son livre que nous revoyons dans cette autre dimension les êtres disparus. Ce qui est un point commun à de nombreux témoignages de vie après la mort (NDE).
En revanche, il nous donne un détail qu’apparemment je n’ai jamais entendu dans d’autres témoignages. Il entendait comme un son qu’il est difficile de décrire, une sorte de « Om » hindouiste qui serait peut être la source de ce qu’il nomme Dieu à défaut de connaitre son origine.
Depuis, ce neurologue est devenu totalement croyant et il est convaincu que la conscience n’est pas dans la matière grise du cerveau, elle est ailleurs…
Il y a vraiment de plus en plus de témoignages en faveur de la vie après la mort que même les plus athées ne peuvent être indifférents.
De plus, je crois que ces remontées de témoignages sont vraiment bénéfiques pour l’humanité. Car, si les scientifiques admettaient enfin que la conscience ne meurt pas après la mort clinique, on serait obligés d’admettre que nos actes présents auront une influence après notre mort, donc à mon avis, non seulement on serait plus « cool » avec son prochain, mais aussi les biens matériels seraient vraiment illusoires.
C’est peut-être pour cette raison que quelles que soient les preuves, l’existence de la vie après la mort aura toujours de forts opposants surtout parmi les intellectuels de ce monde, car se serait tout le système qui s’effondrerait. «
J’espère que ce texte t’aura aidé à te réconforter, te rassurer au sujet de ta propre mort ou celle d’une personne qui t’est chère afin de vivre cette étape de la façon la plus harmonieuse possible.
La mort fait partie du quotidien, donc il est plus facile de l’apprivoiser que de nier que cela existe!
Voici 3 citations de Élizabeth Kubler Ross sur le thème de la mort.
- « Nous sommes tous des chrysalides : au moment de mourir, notre cocon s’ouvre et nous devenons papillons »
- « Les gens sont comme des vitraux. Ils brillent tant qu’il fait soleil, mais, quand vient l’obscurité, leur beauté n’apparait que s’ils sont illuminés de l’intérieur. »
- « L’expérience de la mort est presque identique à celle d’une naissance. C’est une naissance dans une autre existence. »