Je me retrouve encore une fois dans une zone grise. Je m’intéresse grandement à l’actualité, particulièrement aux dossiers entourant la condition féminine. Vous savez, comme moi, que ce n’est pas une mince affaire, entre autres, la violence faite aux femmes qui perdure encore et encore. Posons-nous la question en cette Journée internationale des femmes 2020… Où pourrions-nous être entendues pleinement, femmes de toute la planète? En avons-nous la capacité?
Ici, cette plateforme médiatique est ouverte à tous, non? Une plateforme pour donner la parole aux citoyennes et citoyens : tout le monde est bienvenu, femmes, hommes, jeunes, vieux, on s’en fiche royalement, c’est l’opinion, l’idée, l’expression derrière la personne qui compte, le but étant justement d’entendre tous et chacun, non? Je vis au Québec, les Québécois ainsi que les Québécoise possèdent l’opportunité de prendre part aux débats, soit les grands enjeux concernant notre collectivité.
Vous savez quoi? Je vais vous faire une confession : des femmes (trentaine, quarantaine) m’ont répondu qu’elles laissaient ça (la politique) à leurs chums. Oui! Mes oreilles ont frisé, autant que mes cheveux! (clin d’œil inoffensif). Je veux bien rester motivée, mais là… j’aurais besoin d’un petit coup de pouce pour bien comprendre. Je sais pertinemment que c’est difficile de prendre part à de grands enjeux. J’ai moi-même été bien écorchée. Qui le fera, sinon?
Pour l’instant, ces groupes de discussion représentent la liberté d’expression pour chacun et chacune. Je ne connais pas une personne de mon entourage qui ne se connecte pas pour papoter, pour échanger, entre amis. Pourquoi est-ce si difficile de s’arrêter quelques instants pour s’intéresser aux enjeux les plus importants nous concernant aussi directement? J’aimerais donc bien connaître vos freins. Vous voulez bien m’éclairer? C’est nous la population silencieuse dont parlent les partis politiques? Ce n’est pas nous, les femmes… rassurez-moi SVP.
Julie Marquis