Votre cœur bat rapidement et vous vous sentez étourdi(e). Il semble que vous devez vous asseoir afin de ne pas tomber. Vous avez de la difficulté à reprendre votre souffle. Vous avez une sensation d’engourdissement dans vos mains et vos pieds.
Vous ressentez une pression poignante au niveau de la poitrine. Vous pensez que vous êtes au bord d’une crise cardiaque. Vous sentez que quelque chose va vraiment mal en vous. Cependant sachez que vous êtes loin de mourir.
L’anxiété est un trouble où la personne craint tout et n’importe quoi. Elle pense que tous les dénouements vont virer au pire. Cette peur est angoissante du fait de son intensité.
Si vous avez quelques types de troubles associés à l’anxiété alors votre esprit sera toujours concentré sur la crainte d’avoir peur sans aucune raison. Vous aurez toujours l’impression qu’il n’y a pas de solution ni d’issue à votre peur injustifiée.
Vous vous sentez paralysé(e) au point que vous ne pouvez rien faire. Au fond, vous êtes mort(e) de peur. Ce trouble peut vous attaquer à n’importe quel moment.
Il y a des gens qui vont vivre une attaque de panique pour une raison ou pour une autre et n’en revivront peut-être plus jamais. Par contre, il y a ceux qui vivent une ou deux attaques de panique et qui vont associer le lieu où ils ont vécu cette attaque avec la panique. Ce qui fait que à chaque fois que la personne va devoir retourner dans cet endroit, elle va craindre de vivre une attaque de panique. Cela amènera la personne à éviter d’aller dans cet endroit, ensuite elle perdra confiance en elle et croira qu’elle va vivre de la panique partout où elle va, ce qui fait que de nombreuses personnes ne sortent plus de chez elles de peur de paniquer. C’est ce qui s’appelle l’agoraphobie. Dès que la personne doit sortir, elle anticipe des jours à l’avance, elle est terrifiée à l’idée de faire une attaque de panique si elle sort. En fin de compte il s’agit de la peur d’avoir peur.
Les symptômes reliés aux attaques de panique sont les suivants:
Une sensation d’étouffement
Une sensation de légèreté au niveau de la tête ou de vertige
Des tremblements
Des frissons
De l’essoufflement
Un rythme cardiaque accéléré
Une douleur à la poitrine
Un engourdissement dans les membres
La sensation de devenir fou
Des nausées
De la transpiration
La sensation de perdre le contrôle de soi
La personne devient donc phobique. On distingue plus d’un type de phobies. Il y a les phobies simples comme la peur des chats, des chiens, de manger en public etc. Les gens ont peur d’une chose précise. Ces phobies sont souvent liées à un événement traumatisant associé à l’objet de la phobie.
L’agoraphobe lui, a peur d’aller à l’épicerie, d’attendre dans une file de gens, d’aller à la banque, d’aller chez le coiffeur. Plusieurs n’arrivent même plus à aller sur le trottoir devant leur maison. Les personnes deviennent claustrophobes (pas question de prendre l’ascenseur ou d’être enfermé dans un endroit clos). Dans une salle, l’agoraphobe s’assoit toujours près de la porte de façon à pouvoir fuir s’il doit paniquer. Il ne s’éloigne plus de chez lui car c’est le seul endroit où il se sente en sécurité. Il est, la plupart du temps, hypocondriaque, il a peur d’être malade. S’il entend quelqu’un parler d’une maladie, il s’imagine tout de suite qu’il a cette maladie. C’est sûr car il a peur de son corps alors il croit toujours que son corps va lui faire défaut. Aussi la peur d’être malade est aussi une peur de perdre le contrôle.
La personne devient en quelque sorte victime d’elle-même. Elle cherche à tout contrôler pour ne pas vivre d’imprévu. La personne vit plusieurs des symptômes qu’on a décrits plus hauts et ceux-ci la terrifient. L’agoraphobe ne vit plus dans son corps et a perdu contact avec ses émotions. On peut dire que c’est la raison pour laquelle il(elle) vit tous ces symptômes dans son corps car ses émotions lui font peur, donc il(elle) ne les vit pas, il(elle) cherche à les banaliser c’est-à-dire à faire comme si elles n’existaient pas.
Il y a beaucoup de gens qui souffrent d’attaques d’anxiété. Si vous-même n’en souffrez pas, vous pourriez connaître une personne qui en souffre. Si c’est vous, vous avez besoin de savoir comment vous aider vous-même. Si c’est quelqu’un d’autre: vous devez savoir comment aider cette personne. Vous aurez alors besoin d’être compréhensif et d’aider la personne à obtenir le traitement et le support dont elle a besoin pour combattre son état.