Pourquoi tant de gens ne parviennent pas à sortir d’une relation pourtant toxique? Pourquoi sabotent-ils leurs chances de vivre une bien meilleure vie de couple? Évidemment, plusieurs diront que c’est essentiellement un problème d’estime de soi, mais c’est bien plus que cela!
Peur du vide
L’univers a horreur du vide… c’est la même chose pour notre cerveau! Si vous avez déjà vécu une relation avec un pervers narcissique, vous savez à quel point le ou la PN réussit à faire croire que personne d’autre ne voudrait de vous! Il insinue qu’une chance qu’il (ou elle) est là, que vous devriez remercier la vie d’être en couple avec quelqu’un comme lui (ou elle).
Par ailleurs, au début de la relation,au début de la relation le (ou la) PN s’est livré à du «love bombing» que l’on traduit en français par «bombardement d’amour». En d’autres mots, cette personne s’est livrée à une très intense démonstration d’amour ou d’affection. Elle vous a inondé de compliments, de textos langoureux, mots doux chuchotés à l’oreille. Pendant quelques jours ou quelque semaines, vous avez vraiment cru avoir trouvé LA perle rare, l’âme soeur qui comblerait tous vos besoins émotionnels.
Mais ça n’a pas duré… sauf que c’est comme une drogue : une fois que votre cerveau y a goûté, vous en voulez plus! Et vous espérez que ça revienne. Mettre fin à la relation toxique, c’est admettre que tout cela n’était que du vent… On s’autosabote souvent pour ne pas regarder en face la situation!
Perte de temps
Mettre fin à la relation, c’est aussi admettre tout ce temps perdu à tenter de consolider une relation qui, en fait, n’existait pas. Cela implique d’avouer que l’on a cru à une illusion, que l’on a été berné, que l’on s’est fait avoir. C’est très difficile pour l’ego de faire un tel acte de contrition. Car, dans les faits, ça faisait déjà un bout que l’on savait que la relation était malsaine, mais on ne s’est pas écouté…
La vie est courte et on le sait. Prendre conscience que l’on a perdu notre temps, c’est remettre en question nos priorités. Plus la relation a duré longtemps, plus on développe des comportements d’autosabotage. On s’autosabote comme pour confirmer que l’on ne mérite pas mieux et que la situation est normale finalement.
Entraînement à l’épanouissement
La relation avec une personne PN vient affecter notre confiance en notre capacité d’épanouissement, de réussite, de succès, de bonheur. Avec le temps, on se met à croire le dénigrement du (ou de la) PN. Si bien que l’on adopte des comportements qui viennent confirmer ce que le (ou la) PN affirme sur nous!
Cela signifie que l’on s’autosabote inconsciemment parce que notre cerveau cherche à donner raison à la personne PN. C’est un pattern qui s’appelle l’effet Golem : on reproduit ce que l’autre pense négativement de nous!
Il faut donc réapprendre à s’épanouir. Et cela demande de l’entraînement! Ça ne revient pas tout seul! Il importe de se doter d’outils et de moyens pour réapprendre à être heureux, à cheminer, à réussir!
Conclusion
L’autosabotage est courant parce que peu de gens ont appris comment se maîtriser. Ils cherchent, au contraire, à se contrôler. Ils font fie de leurs émotions, ne gèrent pas leurs pensées négatives (que l’on appelle des ruminations) et nourrissent leur inconscient d’éléments qui encouragent l’autosabotage sans même s’en rendre compte. Or, il existe plusieurs techniques démontrées par les neurosciences pour reprogrammer son cerveau!