Je t’aime comme je peux.
J’essaie de ne pas me perdre mon amour dans notre relation.
J’essaie de te dire ce que j’ai à l’intérieur mais tu sais ce n’est pas facile parfois.
J’aimerais que tu entendes ce que je ne dis pas toujours.
Je t’aime comme je peux.
J’essaie de ne pas me perdre mon amour dans notre relation.
J’essaie de te dire ce que j’ai à l’intérieur mais tu sais ce n’est pas facile parfois.
J’aimerais que tu entendes ce que je ne dis pas toujours.
J’aimerais que tu voies la brume dans l’amour et qu’on la traverse ensemble si tu veux bien.
Il y a des brumes dans l’amour.
La relation entre deux personnes c’est l’alternance entre des moments brumeux où les doutes s’installent et où on perd pied et puis des moments de brume chaude qui vous caresse le corps et vous enveloppe ensemble dans le baume de la Relation.
Je t’aime et je me perds aussi.
Je t’aime et je suis derrière la porte.
Je t’aime et je ne te regarde pas toujours en face.
Je t’aime et je regarde pour nous deux derrière.
Je t’aime et je te prends par la nuque car je tiens à toi.
Je t’aime mais je n’y arrive pas toujours.
Tu es la brume et le nuage.
Je suis le nuage et la brume.
Et je t’aime comme je peux.
Alors je ferai en sorte d’être totalement ce que je suis et d’accueillir totalement qui tu es.
Pourtant ce n’est pas si simple que cela.
Et ce n’est pas qu’une histoire d’efforts tu le sais bien.
C’est une histoire de vérités entre nous deux. Il y a les moments d’amour où tout nous semble rose et intime.
La brume est lisse, coulante de désir.
On se retrouve, on existe, on est reliés.
La brume de nos corps enlacés, de nos corps collés, la brume de notre souffle en baisers.
La brume de notre désir qui se crée sur les vitres de la chambre.
La brume de notre air commun et de nos élans aimés. La brume qui vient de la pluie des nuages qui nous colle un peu plus lorsque je te fais l’amour au son de l’orage.
Les brumes du désir ce sont celles de nos corps ouverts et proches.
Les brumes du désir sont celles de nos cœurs battant si fort que toute la chaleur de notre corps crée la plus belle brume sur le miroir.
Et puis il y a la brume de désir où nos touchers fragiles, délicats, tendres, nus vont nous unir corps à corps.
Et faire de cette brume cette couleur transparente de la nuit, du jour, de tous les éléments et créer pour nous un bel espace de coton où nous sentirons la chaleur ruisselante de nos énergies.
Et puis il y a ces premières fois ou ces énièmes fois de reproches, de tristesses, d’incompréhensions où on se dit qu’on a vraiment tout raté et que chacun n’a pas fait de son mieux pour s’en sortir.
Deux êtres qui vivent leur chemin comme ils peuvent en s’aimant et en sentant ce qui va faire d’eux une RELATION dans la brume de l’amour.
La relation à laquelle je me lie avec toi.
La relation qui va nous relier ensemble.
La relation qui va mettre l’amour en lien avec ce qu’on fera de mieux ensemble. Renforcer le lien dans son amour.
J’ouvre ma main mon amour.
J’ouvre ma main et j’essaie de t’envoyer ce qui fait de moi une femme aujourd’hui.
J’essaie d’oser.
J’essaie alors de souffler ce qui pourrait nous servir d’air à tous les deux.
Je t’envoie ma brume inquiète, sensible et chaude qui vient de ma bouche.
Dans ma brume il y a mon baiser ne l’oublie pas et je sais que cette brume là elle nous va bien à tous les deux.
Et puis il y a l’air parfois si irrespirable entre nous deux quand on a mal ensemble, qu’on se perd sous l’eau ou qu’on est tout au fond loin de l’un et de l’autre ou quand la brume devient brouillard.
J’aimerais te remonter à la surface comme j’aimerais parfois que tu me sortes de ce brouillard où je ne vois plus rien.
Alors oui on fait de notre mieux ensemble.
Je n’y arrive pas tout le temps tu sais. Parfois je te mens, tu me mens, parfois je me mens parce que je ne sais pas encore ou plutôt je ne sais pas bien faire pour que l’amour soit cela :
ÊTRE au plus près de soi avec toi. Être au plus près de l’amour.
J’y pense, je me le répète et je l’écris même aux autres.
Pourtant à toi mon amour connu aujourd’hui ou inconnu demain, SERAS – tu celui qui sauras comprendre que j’ai peur, seras -tu celui qui ouvriras la porte,celui qui enlèveras mes voiles?
J’ai peur de te décevoir d’être différente de ce que tu attendais, j’ai peur de te mentir à nouveau et de te dire un je t’aime qui n’est pas celui de mon silence.
Car ma brume elle est transparente comme opaque aussi, elle glisse sur moi et parfois elle se noie sur moi.
J’essaie avec cette eau de me nettoyer mon amour pour que tu me voies, que tu me sentes entièrement nue de tout.
Et alors tu feras de même, tu sentiras ta brume caresser ta nuque, ton dos, tes jambes et s’infiltrer ensuite dans la terre.
La relation en amour c’est deux êtres, deux miroirs dans la terre, deux miroirs aussi dans la boue.
Oui parfois tu me renvoies ce que je refoule de moi, oui parfois je t’en veux tellement de ne pas me cajoler quand j’aurais besoin de réparer mes blessures.
Mais il y a aussi toutes ces fois où on fait comme on peut, autant qu’on peut pour l’autre, du mieux possible pour continuer ce chemin ensemble.
Il y a toutes ces fois où ces miroirs dans la terre et bien on y saute à pieds joints ensemble.
Je nous vois alors tous les deux mon amour se couler dans cette brume fraîche et chaude de la terre, dans cette brume de l’eau.
Alors telles deux âme en cachette, je t’appelle amour pour qu’on essaie tous les deux à faire tant bien que mal et de s’ouvrir au je t’aime.
On se trouvera on ne sait pas trop par quelle magie. Mais on se retrouvera toujours mon amour car nos âmes sont nées pour s’aimer.
Il y a ces matins ou ces instants où je sens que mon âme n’est pas loin de la tienne.
Il y a ces lunes où je sens que tu entendras mon chant.
Il y a ces rayons de soleil où je saurai te trouver.
Courir à deux, se dépasser parfois. Puis s’arrêter. Et si l’un décide de repartir alors le laisser puis arriver à le rejoindre un jour.
Je m’élancerai parfois à corps perdu.
Car dans la relation souvent on dit que c’est une question d’engagement et si la relation c’était ce lien des corps, ce lien de l’unité à trouver. Cette rencontre de deux brumes qui se trouveraient dans la nuit.
Deux brumes différentes et pourtant faites du même élément.
Peut-être que je vais t’aimer et t’offrir une partie de moi. Peut-être que toi aussi tu accepteras de jouer au cache- cache de nos brumes sans fermer les yeux sur qui nous sommes.
Souvent je regretterai de me mettre autant de dépendance à toi et puis parfois je sentirai qu’il est nécessaire ensemble de trouver la vérité de ce qu’est une relation d’amour à deux, dans sa plus belle liberté.
Je me sentirai près de toi.
Je me serrerai tout contre ton cœur.
Je regarderai tes yeux longtemps et ensemble on essaiera d’entendre le chant de notre relation.
Te dire combien je t’aime. Mon cœur bat et il essaie de t’atteindre le plus souvent.
Te dire combien il est parfois compliqué pour moi de me mettre à ta place pour ressentir ce dont tu as besoin.
Oui je t’aime comme je peux.
Dans la relation d’amour, il est parfois tellement difficile de s’entendre, s’écouter, s’accepter totalement.
Pourtant il existe un espace où la force du lien, la nature du lien va déterminer l’amour entre les personnes. Il va falloir persévérer aussi pour continuer à s’aimer.
Dans la brume je suis presque fragile, fébrile face à toi, face à l’amour.
Comment arriver à rester cette femme et toi cet homme ? Comment rester dans notre sacré le plus profond à deux?
Comment oser ce regard l’un face à l’autre en dépassant cette brume ?
Lorsque je pose mon regard dans le tien, il y a des eaux, des brumes et des larmes que je ne maîtrise pas toujours
S’aimer et faire de son mieux.
Je t’aime et je fais comme je peux.
Je t’aime et je respire comme je peux dans le souffle de l’amour.
Ce n’est pas si facile que ça d’aimer à deux.
Ce n’est pas si facile que ça de respirer à deux.
Alors oui, je prends parfois un drôle de chemin avec toi main dans la main. Il y a des moments où on est unis et puis il y a ces instants où on se perd.
Se perdre et essayer de retrouver ensemble ce qui nous attend.
L’amour comme une attente, comme une absence en soi.
Tu as essayé et j’ai essayé de combler ce vide en nous.
L’amour un comble de vie, l’amour un complément à l’essentiel de soi.
L’amour du mieux possible à deux.
Oser te dire que je t’aime quand je fais des erreurs, oser te dire je t’aime quand j’essaie d’être une femme qui vit pour elle.
A deux pourtant on devrait y arriver, à deux on devrait pouvoir sentir le souffle qui nous tient.
L’amour comme on peut c’est prendre cette respiration et souffler tous les deux sur la brume. C’est être l’un contre l’autre unis dans une totale égalité et c’est seulement cette brume unie qui nous enveloppera.
On s’aime comme on peut et c’est si joli la brume le matin et c’est si agréable de sentir notre brume quand on fait l’amour.
Nelly Delas Pour La Voie de la Pleine Confiance