J’ai eu l’idée d’écrire cet article en référence à des confidences avec des femmes qui me consultent.
Je rencontre régulièrement des femmes qui ressentent de la culpabilité. Culpabilité d’avoir dit ceci, d’avoir fait cela. De ne pas avoir dit ceci et de ne pas avoir fait cela. Elles me partagent leurs expériences intérieures désagréables à la suite du ressenti de cette émotion.
Ce que je remarque depuis 30 ans de vie professionnelle, c’est que j’ai rarement rencontré cette émotion chez un homme. J’en arrive alors à croire que ce sont davantage les femmes qui ressentent ce type d’émotion.
Riche de mes 30 ans d’expertise professionnelle à travailler auprès d’êtres humains souffrant physiquement et psychiquement, j’ai appris beaucoup de choses. Sans compter mon propre cheminement.
Pour moi, la culpabilité est un mot à bannir de mon vocabulaire.
Pourquoi?
Parce que CULPABILITÉ = COUPABLE.
COUPABLE = pouvant être coupé, commettre un crime, un délit.
Ceci, égale à dire que je vais être jugé, punit.
Quand je vis de la culpabilité, je me retrouve en état d’autoflagellation, et dans un état statique. Je ne suis pas dans l’action. Je fais du sur-place et je suis remplie de peur, d’insécurité, d’inconnu.
Je crois que nous portons tous en nous des mémoires cellulaires. Celles-ci nous viennent de paroles entendues dans cette vie-ci, d’évènements et d’émotions ressenties. Et, pour ceux et celles, qui adhérent au concept « vies antérieures » elles y sont aussi inscrites en nous.
Ces mémoires d’un passé pas si lointain sont que lorsqu’on nommait quelqu’un de coupable, on le mettait à mort. La culpabilité menait toujours à la mort, car il n’y a pas si longtemps que la peine de mort n’existe plus. La loi C-84 a été adoptée en 1976 au Canada. La peine capitale a été remplacée par l’emprisonnement à perpétuité.
Alors, réfléchissez comme il faut!
Quelle est mon expérience intérieure quand je me « ressens » coupable?
Je me « ressens » en danger comme si j’allais être « jugée, punit ».
Donc pour moi, l’antidote à cet état est de changer de mot et utiliser le mot: RESPONSABLE.
Devenir entièrement responsable de ce que je dis, de ce que je ressens et de ce que je fais.
La meilleure image pour moi c’est que la vie c’est comme un grand buffet. Je peux choisir par exemple de me gaver dans les rondelles d’oignons et d’avoir peut-être à assumer une crise de foie quelques heures plus tard ou choisir des aliments santé et bien me sentir. La vie c’est que des choix. Et en fonction des choix que je fais, je M’ASSUME!
Devenir RESPONSABLE, c’est ASSUMER ce que je dis, ce que je ressens et ce que je fais.
Devenir responsable m’amène à une plus grande liberté également, car je suis dans mon pouvoir personnel.
Il est grand temps qu’on arrête de dire que tout est de la faute du gouvernement, de mes parents, de mon employeur, de mon mari, etc. Toujours remettre le blâme sur l’autre, c’est se « déresponsabiliser. »
Je vous invite à faire l’expérience de mettre un gros X rouge sur le mot culpabilité et d’utiliser la notion de RESPONSABILITÉ.
Vous allez voir votre vie se transformer de façon notable.
Essayez, vous n’avez rien à perdre!
Bonne réflexion et bonne introspection!
Carole Dionne guide les gens vers un mieux-être psychologique, physiologique et spirituel afin d’être bien dans la tête, dans le corps et dans le cœur.
Elle est également auteure du livre : « Au-delà du visible, il y a l’invisible. Un voyage au coeur de soi» édité chez Atma internationale. Ainsi que le livre « Et si j’étais assez » en auto-édition.