Toutes les femmes possèdent un archétype de la « Femme Serviable », « Femme Sauveuse », qui donne sans compter.
Lorsqu’elle tombe dans ce modèle, elle pense que si tout le monde autour d’elle est heureux, elle pourra l’être !
C’est comme une programmation qui la rend responsable du bien-être des autres.
La femme peut aller tellement loin dans ce besoin de donner la joie, la sécurité, la réponse aux problèmes des autres qu’elle s’efface peu à peu.
Transparente à elle-même, elle devient la femme fantôme.
Lorsque tout tourne vers l’extérieur, son intérieur devient un désert aride dans lequel plus rien ne peut pousser ou croître.
Elle devient une coquille vide. Ses rêves, ses besoins, ses joies, ses succès n’ont plus de place. Car tout est mobilisé vers ceux des autres.
Jusqu’au jour où point de rupture, son corps lasse cède, un évènement extérieur balaye sa vie. Un drame qui en fait va la sauver.
Cette pause forcée va lui permettre de rassembler ses parts avides de son amour, de son attention pour commencer à renaitre.
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J’ai longtemps recherché la cause, l’origine qui pousse les femmes à s’oublier au profit des autres.
Il y a une éducation, une tradition avec le modèle d’épouse et de mère parfaite.
Mais lorsqu’on creuse un peu plus, on y découvre une peur.
Ce n’est pas un vide mais un plein de doutes qui se tapit dans les profondeurs.
- Qui suis-je pour recevoir au lieu des autres ?
- Suis-je digne, légitime de penser à moi, de m’occuper de moi ?
- Est-ce que je mérite de recevoir l’amour, l’attention, la sécurité ?
Il est plus facile de donner que de recevoir.
Car, lorsqu’on donne, on contrôle ce que nous donnons. Mais lorsque je reçois, que dois-je faire en contrepartie ? Est-ce que je deviens redevable ?
Un autre piège qui peut empêcher la femme de recevoir est la croyance qu’elle est utile lorsqu’elle donne, offre aux autres.
Elle devient celle nécessaire au bien-être. Elle y cache ses peurs de ne pas être aimable pour qui elle est.
« Je suis aimée pour ce que j’apporte plutôt que pour ce que je suis. »
Inconsciemment, lorsque « je donne, je me donne de la valeur. »
Si la femme continue à donner sans recevoir, elle deviendra la femme fantôme.
Fantôme à elle-même, à son corps, à sa vie, à ses créations, à son être.
Pour quitter le piège, la femme doit découvrir les vraies raisons qui la poussent à donner tant et transformer ce besoin compulsif pour redevenir une Femme Vivante qui reçoit l’abondance sous toutes ses formes et peut ensuite les partager sans s’appauvrir.
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Jessie Birra
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