Assouplissez vos rigidités mentales

Assouplissez vos rigidités mentales

Êtes-vous de tempérament psychorigide dans vos relations, c’est-à-dire, avez-vous du mal à lâcher le contrôle dans votre manière d’être  quand vous communiquez avec les autres?

  • Comment accueillez-vous votre relation à l’autre?
  • Avec votre égo ou avec votre cœur?
  • Avec votre statut social ou avec votre identité réelle?
  • Avec vos aprioris ou avec votre regard neutre et bienveillant?
  • Avec votre esprit fermé ou avec vos bras ouverts intérieurement?
  • Avec le passé ou dans l’instant présent?

Dans les relations humaines, il est fréquent de constater à quel point l’attitude que vous avez, est un signal fort pour les autres. C’est malheureusement à partir de ce que vous renvoyez comme image que vous existez dans l’interaction sociale. D’où la nécessité d’en prendre conscience, pour faire évoluer vos difficultés relationnelles.

Vous pouvez vous poser de nombreuses questions en observant vos relations aux autres :

  • Comment vous parlez?
  • Comment vous écoutez?
  • Comment vous regardez?
  • Comment vous bougez?
  • Comment vous agissez?
  • Est-ce que vous vous forcez dans un rôle en étant excessif ou est-ce que vous savez vous adapter à chaque situation en restant mesuré, calme et stable?
  • Est-ce que vous cherchez  à occuper toute la place ou est-ce que vous savez accorder de l’attention à l’autre?

Lorsque vous vous mettez en mouvement pour aller vers l’autre, pour lui faire face, pour lui parler, pour lui répondre physiquement ou à distance, c’est la manière dont vous le ferez qui déterminera ce qui pourra se passer dans l’échange. A savoir qu’on pose d’emblée les conditions d’accès d’une relation saine en adoptant une approche constructive et ouverte qui fera naître une communication facile et fluide quel qu’en soit le sujet plutôt qu’un rapport dur et autoritaire voire trop dominant ou intrusif.

Aborder l’autre du haut de son piédestal, c’est ne pas être capable d’entendre sa détresse, ce qu’il attend de vous comme aide , ou comme écoute active et empathique. C’est réduire l’échange à une bataille de l’égo parce qu’inconsciemment vous vous sentez jugé et vous prenez  cette attitude supérieure pour le braver orgueilleusement.

C’est être au final « un mauvais communicant », en s’éloignant de votre authenticité qui est le seul garant de la relation.  En vous enfermant dans votre cuirasse de non communication, vous obtenez  l’inverse de ce que vous recherchez par une mise à distance maladroite de l’autre.

Souvent, cela cache votre vulnérabilité à vos propres failles peuvent se voir dans ce rapport de domination que vous installez. Comme si c’était à partir d’elles que vous voyiez le monde, dans la méfiance qui vous enferme, dans vos propres peurs qui vous durcissent, et dans votre manque d’ amour pour vous-même qui vous condamne à créer une résonance de ce qui vous emprisonne l’âme.

Être vulnérable, ce n’est pas être faible.

C’est au contraire montrer son humanité qui même imparfaite est toujours la plus juste. La dissimuler en se comportant de manière autoritaire, donne l’impression de compenser une incapacité. C’est au final, ne pas réussir à bien communiquer, en restant prisonnier de ses rigidités mentales qui finissent toujours par engendrer des tensions, des conflits, des incompréhensions, voire des déceptions.  Moins on est à l’écoute, plus on ferme toute discussion possible.

Comment peut-on apprendre à mieux communiquer?

Tout d’abord en tombant ses rigidités c’est-à-dire en s’ouvrant aux possibles sans les craindre et en accueillant sans aucune prédominance de caractère, de tempérament, de posture, de fonction, l’autre comme il est, sans le blesser, sans le juger, par des mots justes et bienveillants en agissant avec son cœur et non avec son mental. Lorsque vous mettez de  la confiance dans l’instant à partager avec l’autre, vous arrachez  votre masque d’acier pour retrouver votre visage humain. Vous autorisez votre communication à circuler dans un flux libre qui ne se verrouille plus dans un carcan de non-dits ou de faussetés.

Lorsqu’on communique avec l’autre à partir de son cœur d’humain, on lui tend une main universelle, celle qui ne choisit ni la race, ni la couleur, ni le lien, juste à partir de cette belle intention de réciprocité  à partir de laquelle on peut tout créer, pour redonner à la vie le goût profond et intense du vivant . C’est le sens même du mot « communiquer » qui vibre à travers cette mise en relation dans l’intention de partager…

L’énergie sociale est la force de notre monde. Se couper d’elle par une attitude psychorigide, c’est aussi attiser le feu des émotions en transformant les fleurs en pierres, les désirs en ruines, les rêves en châteaux de sable.

  • Que choisissez-vous au final dominer ou communiquer?
  • Que choisissez-vous la peur ou l’amour?
  • Que choisissez-vous la froideur ou la chaleur humaine?
  • Que choisissez-vous la guerre ou la paix?

Votre choix vous appartient,  personne ne peut décider à votre place !

Il est temps de changer et de radoucir votre égo !

Le monde a besoin de ces liens solidaires et généreux…

Tombez vos rigidités car elles étreignent votre cœur jusqu’à le réduire, votre esprit jusqu’à le tourmenter, votre corps jusqu’à le raidir. Ne soyez plus prisonnier de vous-même. Connectez-vous à votre intériorité pour vous apaiser en vous laissant guider et vous verrez le monde beaucoup plus grand, infiniment plus doux et tellement plus aimant.

La flexibilité, l’accueil, la confiance, le sourire, permettent à la vie d’être tellement plus simple dans l’élan de notre humanité. Pour une communication saine et sereine

Maryse de Mes mots de vie

Source image : Comfreak from Pixabay