Je mets le « Sacré » au cœur de ma vie.
Je regarde le monde, j’observe et parfois je me dis : « mais où on s’en va ».
La vitesse de la vie, le « j’en veux toujours plus » et toute la souffrance.
La souffrance physique c’est une chose, mais que dire de la souffrance morale.
Je trouve qu’évoluer à la vitesse « grand V » sur le plan technologique n’est peut-être pas la meilleure chose. On se perd dans la technologie, on devient accro et qui paye pour ça, les relations.
Les relations de couple ne sont plus ce qu’elles étaient, les relations parents-enfants.
On voit les gens accrochés rivés sur leur cellulaire, leur écran pendant des heures. Il n’y a plus de place aux échanges verbaux, à la saine communication. Où sont passé nos valeurs dans les relations?
Et si l’on remettait le sacré au sein de nos relations?
L’être humain tient tout pour acquis. On pense que notre conjoint, notre conjointe nous est acquis. Peu importe ce que je lui dis ou lui fais, il ou elle va m’aimer, rester auprès de moi.
J’ai vu des milliers de personnes en consultation jusqu’à ce jour, et je suis souvent étonné de constater que lorsque j’aborde le sujet des « valeurs » les gens ont souvent de la difficulté à me répondre facilement. Pourtant notre vie est basée sur des valeurs n’est-ce pas?
Remettre le sacré au cœur des relations de couple, d’amitié, de la vie professionnelle.
Remettre le côté sacré face à notre environnement, à notre corps, à notre sexualité.
Remettre en perspective notre échelle de valeurs ne serait-il pas un bon moyen de changer son monde pour changer le monde?
Plusieurs parmi nous, avons désacralisé la nature aussi, on prend sans réfléchir.
Où sont rendues nos valeurs où est rendu le sens du sacré?
Je crois qu’il y a une urgence à revenir au sens de sacraliser et cela veut dire : placer quelque chose de Très-Haut dans une échelle de valeurs.
Rien ne nous appartient et ne nous est acquis. Le jour où je quitte le plan de la terre, je n’apporte rien. Aucune possession, j’apporterais que la transformation que j’aurais faite en moi. Pour devenir la meilleure version de moi, un meilleur être humain en fait.
Mettre le sacré au cœur de ma vie fait de moi une meilleure personne, je le sais. Je le fais depuis un certain temps déjà. J’ai compris que mes relations sont précieuses, que mon corps et ma santé sont précieux, que la nature est précieuse donc, j’en prends soin.
Je rends mes moments les plus sacrés possible. Je sais que rien ne met dû. Je peux tout perdre d’un claquement de doigts.
Est-ce que le sacré est exclusif à la religion?
Non.
C’est hors dogmes, pour moi c’est un choix de vie. Je vis en croyant que tout m’est dû ou j’ai comme valeur d’invité le côté sacré dans ce que je veux vivre.
J’ai connu dernièrement une femme qui travaille avec les pierres. Cette femme travaille avec le côté sacré. Elle dit que les pierres sont « vivantes », elles ont leur propre énergie, leurs bienfaits et elles viennent de notre mère terre que l’on nomme Gaïa.
Corine, dit que les pierres sont les cellules de la terre. Elles peuvent nous aider beaucoup à différents niveaux (mettre lien sur les pierres). On prend des pierres ou l’on en achète sans être conscient de tout ce côté « vivant » juste parce qu’on les veut.
L’humain tue des animaux pour rien juste pour avoir des trophées, des peaux, pour le « trill » d’aller à la chasse. Je suis qui, moi, pour décider d’enlever la vie à un être vivant? Je ne parle pas d’ici du besoin de manger donc de « tuer » pour manger.
Les animaux sont des êtres vivants qui contribuent à leurs façons dans l’éco système et dans la vie.
Pourquoi les tuer juste pour satisfaire son ÉGO ou sa soif de pouvoir?
L’humain coupe des arbres sans être conscient de leur valeur énergétique, vibratoire, mais pour faire de l’argent. Quand nous aurions intérêt à les remercier de nous chauffer, de faire qu’on a un toit sur la tête, etc. Mais non, tout nous est dû. Nous ne prenons pas le temps d’être CONSCIENT que la vie nous entoure dans TOUT.
Que ferions-nous si on perdait tout cela?
Où est passée notre CONSCIENCE de la vie et du sacré?
Dans certaines cultures, on honore les anciens, ce que nous appelons « les vieux » ici dans notre monde. Les anciens sont respectés honorés, alors que plusieurs parmi nous, les avons abandonnés à leur sort.
J’ai accompagné mon père dans la mort en décembre 2020 pendant la pandémie et les infirmières venaient nous féliciter d’être près de notre père et l’accompagner dans la mort. Parce que la grande majorité des gens âgés sur le département mouraient seuls, car leur famille ne voulait pas venir les accompagner de peur de contracter le covid.
Je ne laisserais même pas mon chien mourir seul! Je ne comprends pas comment on peut laisser quelqu’un mourir seul quand on peut être auprès de lui.
J’ai ressenti une profonde tristesse et dégoût quand j’ai appris cela et pourtant on pouvait y aller, le gouvernement l’autorisait.
Et bien, ces familles qui ont laissé mourir leur parent seul, est-ce que les gens qui composent cette famille aimeraient mourir seuls eux?
Quand j’étais petite, ma grand-mère me disait toujours « traite les autres comme tu aimerais être traitée ».
Et, bien je crois que cette belle « valeur » de vivre a été perdue à travers le temps.
Quand les gens ne se sentent pas impliqués, ils s’en foutent parce qu’ils ne sont pas rendus là. Mais le jour où ils seront rendus là, comment ils vont se sentir si personne de leur famille n’est là pour les derniers moments de leur vie?
Pour moi c’est un symptôme de notre société qui est davantage axée sur le curatif que le préventif. Quand j’étais infirmière, je dénonçais le fait que nous étions souvent plus dans des comportements plus curatifs que préventifs.
Force de constater avec tristesse que 36 ans plus tard, nous avons peu évolué sur le sujet.
Prenons juste la situation sanitaire que l’on vit depuis 1 an. Quand avons-nous vu des publicités de prévention? Quoi faire pour stimuler son système immunitaire afin de ne pas contracter le covid ou pour pouvoir s’en sortir sans trop de difficulté? Mais non le message véhiculé était « danger de mort » si on le contracte.
Nous avons subi de l’hypnose sociale qui nous a placé plusieurs d’entre nous dans un état de peur chronique au lieu de nous enseigner comment prévenir.
Cette pandémie a mis en lumière de belles et de moins belles choses. En autre, celle du manque de valeur, du manque de conscience à mettre le sacré au sein de nos vies.
Le temps à l’individualisme est périmé il est temps d’agir collectivement dans le but de préserver nos relations, notre environnement, notre économie, notre intégrité morale, physique, spirituelle.
Ne serait-il pas le temps de remettre à l’ordre du jour le ; « je traite l’autre comme je veux être traité ».
Établir des valeurs avec le sens du sacré dans nos vies. Voilà un bien grand rêve que je chéris.
Est-ce utopique ou réaliste?
Puisque changer le monde commence par changer mon monde, je commence par moi. Étant donné que j’ai déjà cette conscience de l’importance de sacralisée, je fais des pas quotidiens dans ce sens au cœur de mes journées!
Que penses-tu de cet article? Est-ce que ça fait sens pour toi? J’aimerais bien te lire afin d’avoir ton opinion. Je t’invite à m’écrire si tu le souhaites. info@caroledionne.com
J’espère que ton cœur aura été touché par l’importance de mettre le SACRÉ au cœur de tes journées.
Carole Dionne
Auteure
Guide en déblocage émotionnel
Formatrice, conférencière, communicatrice intuitive
www.caroledionne.com