Quand la générosité paie

Quand la générosité paie

Tout en m’imaginant animer à nouveau mes stages en présentiel et voyager dans de beaux pays – mes passions -, j’ai commencé à travailler dernièrement pour un ancien employeur, d’il y a 18 ans en arrière. Il est venu me demander de l’assister dans sa nouvelle aventure professionnelle, l’ouverture d’un nouveau bureau.

J’étais, dans cette « ancienne vie », assistante juridique, un emploi offert par une agence de placement alors que j’étais en attente d’un emploi plus relié à mes véritables aspirations. Je devais faire bouillir la marmite en attendant et j’avais eu le choix entre un comptable ou des avocats. La comptabilité et moi, on n’est pas très copains. J’ai donc décidé d’aller en droit international et civil. Je suis entrée dans ce cabinet pour un remplacement de deux semaines sans n’avoir jamais travaillé dans ce domaine. La deuxième semaine, ils m’ont engagée. J’avais tout appris sur le tas très rapidement. Je suis restée quinze mois.

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La proposition de cet avocat tombait à pic puisque je n’avais quasiment pas de revenus depuis l’automne dernier et je ne voulais pas rester à ne rien faire aux frais du gouvernement canadien.

Il m’a appelée un vendredi en fin de journée, alors que j’avais passé plusieurs heures sur des sites de recherche d’emploi tout en réalisant que j’ai 58 ans et que je ne suis plus prête à accepter n’importe quel boulot. C’est la conclusion à laquelle j’en étais arrivée alors que j’ai reçu plusieurs courriels de refus suite à mes applications pour des emplois.

Je voulais un emploi à mi-temps environ, sans patron qui me taraude ou me stresse – et avec une belle conscience -, et avec une certaine liberté. Ma chère liberté…

Il m’a proposé un mandat d’environ quinze heures par semaine en télétravail. C’est juste parfait car cela me laisse du temps pour vaquer à mes activités et continuer à recevoir des clients en consultation. Je n’ai pas à aller au bureau ni à m’acheter de jolis vêtements. Les habits « mous » restent de la partie.

On s’est rencontrés une fois pour échanger ensemble et s’organiser. C’est comme si nous ne nous étions pas vus depuis à peine quelques semaines. On s’est racontés un peu ces dernières années. Il sait dans quel domaine j’oeuvre mais cela ne l’a pas dérangé de me demander de travailler dans son domaine. Il a suivi son intuition. On a presque le même âge et on est tous les deux des Lions 😉

Avec les années, il a découvert la méditation, le moment présent, le détachement matériel. Il a été faire une retraite de méditation au Népal et visiter le Bhoutan. Il s’est ouvert à la conscience spirituelle et à la philosophie. Il a une belle conscience et j’étais heureuse de voir que la vie l’avait amené jusque là.

Je travaille quand je veux. On se croise par emails quand j’ouvre l’ordinateur. Il ne m’impose aucun horaire. Il sait que je continue à travailler dans mon domaine. Si le travail est urgent, il m’avertit et je m’organise. Ce qui compte, c’est que le travail soit fait dans les temps.

Je travaille donc pour un avocat (et son fils aussi avocat) en droit des affaires internationales, immigration, permis de travail au Canada, marques de commerce et brevets au Canada et aux USA, et toutes sortes d’autres mandats reliés aux affaires au Canada et à l’étranger. Si vous en avez besoin, faites-moi signe.

L’abondance financière

En travaillant pour lui, je compile chaque jour des heures de temps que je multiplie par un montant horaire. Cela me permet de visualiser clairement l’argent qui va régulièrement entrer dans mon compte en banque dans les semaines à venir. Cela faisait très longtemps que je n’avais pas eu ce plaisir. Des années… A titre de travailleuse autonome, les revenus sont plus souvent en dents de scie.

Je vois aussi, depuis quelques semaines, l’argent arriver de plus en plus dans mon espace grâce à cet emploi et d’autres mandats personnels. Cela confirme que le cheminement que je fais moi-même en thérapie commence à porter ses fruits. Enfin ! après tant d’années à me thérapeutiser de plein de façons différentes sans que le bouchon qui obstruait mon arrivée d’abondance ne saute. Là, au fil des séances, je sens qu’il se dessèche et commence à glisser vers la sortie.

En fait, j’ai réalisé combien j’avais, profondément et tout à fait inconsciemment, peu de valeur de moi-même. Tellement peu que je ne pouvais attirer/me donner/recevoir que très peu, équivalent à combien je pensais que je valais, soit pas grand-chose. Au fil des séances, je sens des choses bouger en moi, certaines croyances s’en allant, laissant place à une belle qualité d’être que je ne connaissais pas et qui me réjouis. Je m’apprivoise à faire grandir ma valeur et à être fière de moi, en toute humilité.

Il ne suffit pas de « faire comme si »

Je savais, depuis longtemps, qu’il ne suffit pas de faire tout ce que les coachs en marketing et autres techniques prônent pour faire de l’argent et laisser entrer l’abondance dans sa vie. Pourquoi ça marche pour certains et pas pour d’autres même s’ils suivent à la lettre tous les conseils et y mettent autant  d’efforts que ceux qui réussissent ? Cela faisait tellement d’années que je « travaillais » sur moi pour débloquer ce bouchon sans succès.

Les causes sont multiples, profondes et inconscientes. C’est alors qu’il est important de prendre le temps de cheminer vers soi afin de guérir les causes de la « non-réussite » à attirer l’abondance pour pouvoir enfin lui ouvrir la porte. D’où l’importance de quelqu’un qui va aider à plusieurs niveaux de la conscience et de l’inconscient, de la psyché mais aussi de cette vie-ci, de vies passées, de karma, de transgénérationnel, d’énergies, d’entités et d’autres sources.

Offrir avec joie

En parallèle à cet emploi de bureau, j’offre des consultations quasi gratuites à plusieurs personnes qui n’ont pas de revenus, ou très peu. Cela me permet de terminer mes pratiques de formation PEAT pour laquelle je fignole mon mémoire. Les clients sont tous magnifiques dans leur processus et c’est une joie de les guider à aller vers leur bien-être et leur bonheur.

En tant que thérapeute, je devrais attirer des clients qui peuvent me payer le plein prix, c’est vrai, mais j’ai notamment deux clients particuliers. Ils me permettent de confronter des limites et voir jusqu’où cette technique peut aller pour aider à guérir des troubles diagnostiqués par des psychiatres, en l’occurrence.

Ces deux clients ont, d’eux-mêmes, décidé de lâcher la médication et de s’engager dans la voie de la guérison autrement. C’est alors qu’ils m’ont connue et m’ont demandé de cheminer avec eux.

C’est un honneur et une joie de les guider et de les voir avancer dans le processus car je crois toujours profondément que tout problème de santé mentale a ses raisons d’être, ses causes à divers niveaux et sa guérison possible.

Pouvoir aider ces personnes n’a pas de prix pour moi. Cela me permet aussi de voir la portée de ces protocoles de thérapie « différente » sur des problèmes souvent considérés comme non guérissables par des grands pontes de la médecine. J’aime défier les limites… ;-))

Banque de temps

Je me suis demandé plusieurs fois, depuis l’an dernier, comment être payée pour aider des gens dans le besoin car je ne peux pas tout faire bénévolement. J’ai alors pensé à mettre en place une sorte de banque où des personnes plus aisées et généreuses pourraient offrir un montant qui me permettrait d’aider d’autres personnes qui en ont besoin mais n’en ont pas les moyens. Un peu comme quand vous payez pour un café supplémentaire dans certains bistrots – un café suspendu, à l’origine pour les sans-abris -, montant qui se met à l’ardoise et permet ainsi à quelqu’un que vous ne connaissez pas d’en boire un. Quelqu’un de moindre revenu que vous, pour l’aider à trouver un peu de lumière et de joie.

J’ai pensé à cette idée car je ne peux pas offrir des consultations sans avoir un minimum de revenus. J’ai des factures à payer moi aussi. J’y pense encore. Si vous avez des idées à ce sujet, je suis ouverte.

A ce titre, une dame sage m’avait dit, il y a longtemps : « l’argent ne vient pas forcément de là où on pense qu’elle va venir ».

C’est vrai et c’est ce que je ressens profondément ces temps. J’ai un emploi agréable avec des avocats sympathiques et pas compliqués, qui me paie quand même agréablement et me laisse du temps pour aider des personnes qui en ont besoin, le méritent et que je suis heureuse d’aider.

Je peux donner au suivant et c’est quelque chose qui me tient à coeur.

Aussi, j’ai l’impression de participer à la « dîme », ce 10% des revenus que les plus aisés donnaient à l’église, par exemple, et qui rapportent, dans l’énergie, dix à cent fois plus. La générosité apporte l’abondance, qu’elle soit en argent, en temps, en services, en produits ou tout simplement en sourires. Quoi de plus beau qu’apporter de la joie à quelqu’un pour illuminer sa journée ?

Je me sens chaque jour remplie de gratitude d’avoir osé aligner clairement mes envies et besoins le jour où je cherchais un emploi et où cet avocat m’a ensuite appelée, répondant ainsi à mes demandes. Remplie de gratitude aussi, d’avoir des revenus, encore modestes mais agréables, qui me permettent d’aider des personnes qui en ont besoin et le méritent. Je suis très heureuse de faire tourner la roue de l’abondance. Donnez au suivant…

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Et vous, comment faites-vous tourner la roue de l’abondance ?

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De tout coeur

© Dominique Jeanneret
Thérapeute holistique, accompagnante psycho-spirituelle
dominiquejeanneret.net

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