N’ayez pas honte de ressentir un manque d’amour !
Au cours des péripéties de la vie que nous traversons, nous apprenons à nous relever de nos expériences malheureuses et à surmonter les obstacles avec force et avec détermination même si à l’intérieur de nous résonne un besoin d’amour de plus en plus important. Cela n’a rien d’anormal. En apprenant à écouter ce désir d’amour, on souffre moins et on trouve des solutions pour prendre soin de nous-même!
Au cours des jeunes années d’un enfant, ce qui le nourrit pour l’éternité, c’est la puissance de l’amour que ses parents lui donnent. Cet amour sera comme le moteur de toute sa vie d’adulte.
Lorsque le manque affectif est vécu à cet âge, l’enfant a du mal à se développer pleinement : soit il est dépendant de ses parents et n’arrive pas à voler de ses propres ailes, soit il est rebelle, sans arrêt en lutte avec le schéma éducatif, soit il est épanoui et serein et avance avec confiance à travers la croissance de son être sans frein ni blocage !
La parentalité est vraiment à la base de l’édification du jeune enfant, c’est ce qui fera de lui un être fort ou un être fragile et vulnérable.
Bien évidemment, personne ne peut contrôler ce rôle de parent en raison des nombreux aléas d’une vie mais s’assurer qu’on sera capable d’honorer ce contrat d’amour avant de vouloir un enfant est un gage de réussite !
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Comment vouloir accompagner un petit être au cœur de sa vie si l’on n’est pas soi-même émotionnellement stable? Il n’y a pas de magie, la seule clé est bien évidemment de savoir aimer l’autre sans lui transmettre ses propres insuffisances, ses propres imperfections, ses propres limitations ! C’est un engagement à faire de cet enfant une priorité jusqu’à ce qu’il puisse être adulte.
Le lien qui nourrit l’enfant à ses parents, c’est comme la tige de la plante qu’on oublie d’arroser et qui s’assèche pour finir par s’étioler ou au contraire qu’on noie dans un excès d’eau jusqu’à ce qu’elle pourrisse sans s’en rendre compte ! Cette eau est à l’image de l’amour qu’on se doit de donner à son enfant, un amour pur et inconditionnel, dénué de toute forme d’attache personnelle et d’intérêt malsain. Cet enfant ne nous appartient pas pour toujours, notre mission consiste à lui créer un environnement sécuritaire et serein pour contribuer à son plein épanouissement.
Tout est question d’un savant dosage, d’une maîtrise suffisante pour comprendre les mécanismes de l’éducation, de la transmission et de la croissance !
Quand les difficultés de la vie nous pèsent, il est alors nécessaire d’aimer encore plus son enfant, de lui donner encore plus d’amour car l’amour est un sentiment qui ne nécessite aucun effort quand il est véritable. Il n’y a plus d’excuse ni de prétexte ! Quand on est capable de s’aimer soi malgré tout ce qu’on vit, alors cet amour déborde par flot continu vers l’autre qui peut s’en abreuver sans jamais en manquer !
Un enfant n’est pas en charge des manques et des insuffisances de ses parents ! Il n’y a aucune excuse qui justifie qu’on oublie de nourrir cet amour que l’on doit donner à son enfant. Chaque geste, chaque acte, doit être imbibé de cet amour total qui n’est jamais emprisonnant ni envahissant ! Un amour qui demeure toujours libre et léger à tout instant !
Prendre conscience que nous manquons tous d’amour, peut aider à comprendre où le bât blesse dans la société!
Tout le monde manque d’amour mais n’ose pas forcément l’avouer pour ne pas passer pour quelqu’un de faible ou d’utopiste! On préfère se dire qu’on n’a pas besoin d’amour pour réussir sa vie !Les rapports qui se durcissent et qui se tendent jusqu’à devenir conflictuels, témoignent de ce besoin d’amour perpétuel qui hurle en nous et d’une manière de vivre ou d’être qui nous empêche d’entretenir cet amour de soi et des autres !
Lorsque plusieurs manques d’amour s’entrechoquent, il n’y a plus de dialogue possible, ni de communication facile ni de compréhension l’un de l’autre. Chacun entend retentir dans son cœur, dans son âme, dans son corps, cet écho qui crie parce que l’on n’est pas assez aimé et cela attire des souffrances inévitables !
Cette blessure à l’intérieur de notre cœur résonne jusqu’à dans notre vie quotidienne ! Tout nous conduit à un comportement dur, insensible ou inflexible car la blessure d’amour est telle qu’on devient hermétique aux autres par peur qu’ils nous blessent encore davantage ! On n’a pas de disponibilité pour s’ouvrir et pour s’offrir !
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Les blessures des uns résonnent dans les blessures des autres et forment ensemble une immense fêlure dans le monde qui nous entoure ! La méfiance s’érige comme une barrière infranchissable dans les relations humaines et la médisance fige toutes les bonnes intentions !
Dans tous les faits, on peut y lire à chaque fois l’empreinte invisible de ce manque d’amour qui conduit à la haine, à la discrimination, à l’intolérance, au racisme ….
Le manque d’amour mène au chaos !
Passée l’enfance où on pleure pour avoir plus de câlins ou plus d’attention. A l’âge adulte, chacun vivote, fait sa vie et n’est pas encore conscient de ce besoin d’amour comme équilibre indispensable au microcosme intérieur !
Les amourettes précoces démontrent de ce besoin de se lier à quelqu’un très tôt, de cette quête d’amour comme besoin de remplir un vide ! Les histoires d’amour qui se multiplient, ou les difficultés amoureuses sont autant de signes de quelque chose qui manque dans le développement personnel de chacun !
Les comportements ou les agissements dévoilent ce gouffre entre l’envie de donner de l’amour et de recevoir de l’affection ! Personne ne peut combler notre manque affectif si ce n’est nous-même! C’est à chacun de réussir à mettre les mots sur ses maux afin de laisser circuler ce flow vers la vie, vers le monde, vers autrui.
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Quand les étapes sont franchies les unes après les autres sans tiraillement, sans précipitation et sans tumulte, cela montre que le socle individuel est assez solide pour pouvoir construire sa vie sans trop de tergiversation ni d’hésitation et pour accueillir les rebondissements d’une existence en faisant de l’amour un axe central, un support inconditionnel, un sens véritable de notre humanité vivante et vibrante !
Mais quand tout est prétexte à devenir dépendant de quelque chose, de quelqu’un, du travail, du sport, des autres, des médicaments, des addictions! Alors, on peut comprendre le point de départ de cette destruction interne qui se met en place insidieusement et inconsciemment comme un mécanisme de survie, comme une incapacité à supporter ce cri intérieur qui nous fait si mal et qui nous bloque !
Cette envie d’être aimé plus, d’être aimé mieux, plus fort, plus doux, d’être aimé et d’être compris tout simplement, revient comment un leitmotiv car c’est ce qu’il y a de plus important dans une vie. Rien ne peut remplacer l’amour pas même l’argent, le pouvoir ou la gloire !
Ce chagrin intérieur est douloureux et devient un frein dans toutes les expériences relationnelles ! Ce n’est pas l’indifférence qui empêche une relation d’être réussie mais bien cette peur d’être confronté à l’autre dans ses attentes, dans ses injonctions, dans ses propres limitations, dans ses retenues ou dans ses manipulations , dans ses comparaisons en raison de ce manque d’amour que l’on ressent et qui est visible également chez l’autre et qui empêche un flux généreux et abondant de circuler naturellement!
Lorsqu’on manque d’amour intérieurement, tout nous blesse, tout nous heurte, chaque mot, chaque geste est décuplé dans ses effets positifs ou négatifs ! L’envie d’être aimé mène toutes les relations et cette exigence résonne dans chaque situation !
Si l’on trouve son compte à travers des relations chaleureuses alors on s’épanouit et on s’expanse . Si, au contraire, on manque de plus en plus d’amour, on se fane, on s’éteint. On s’isole, on s’enferme !
On n’a plus aucune motivation pour sortir de son mal-être ! Et on devient difficile à vivre pour les autres et pour soi-même ! On sombre dans une détresse psychologique qui atteint tous les âges et qui hurle encore plus fort lorsque l’on prend de l’âge !
Ce manque d’amour ne se dit jamais. On en a honte ! On culpabilise. On se sent vulnérable ! On préfère se mettre une cuirasse. On se verrouille à double tour et on aborde le monde superficiellement dans une incapacité totale à comprendre l’autre, à vouloir comprendre ce qui le fait souffrir puisqu’on souffre soi-même mais on le dissimule sous des artifices et des faux-semblants !
On devient centré sur soi et on ne voit plus la vie dans son flux naturel ! Tout est faussé par ce manque d’amour qui se lit encore et encore comme un éternel besoin d’être satisfait pour exister mais quand on apprend à s’aimer suffisamment, il n’y a plus de recherche de satisfaction personnelle mais juste une envie de partage, de don de soi et d’expérience!
Crions au monde entier que nous avons envie d’amour!
Plus le monde se durcit, plus nous nous durcissons ! Et si on inversait cette tendance ! Plus on s’assouplira de l’intérieur en réussissant à apprivoiser ce manque d’amour criant, plus le monde s’illuminera avec d’autres couleurs, d’autres lueurs d’espoir !
Comment guérir ce manque d’amour ? Comment revenir sur le schéma de l’enfance où le manque affectif a fait de vous un être incomplet ? Comment devenir un adulte réparé et rempli d’amour ? Ce sont les questions qui reviennent sans cesse ! Nous voulons tous apprendre à aimer mieux, à nous aimer vraiment !
Et si on transformait le manque en désir de vivre avec le cœur davantage ouvert et débordant d’amour! Juste changer de rapport peut déjà ouvrir des possibles !
Quand on dit : « je manque d’amour », j’ai mal, je souffre. » On s’appuie uniquement sur le fait qu’on ne vous donne pas assez d’amour : qui ? Les autres, la vie, le monde, tout le monde ne vous aime pas assez sauf vous ! On se sent victime et on perd son pouvoir créateur !
Quand on dit : « j’ai besoin d’amour, j’ai envie d’être aimé plus » On met en place intérieurement, une démarche de construction plus active pour créer plus d’amour autour de soi, plus d’affection à travers une réciprocité ! On s’aime encore plus fort quand les autres nous affectent ou cherchent à nous déstabiliser. On les renvoie à leur propre manque d’amour ! On ne se sent plus victime d’eux !
On devient responsable de notre bonheur! Et on se tourne alors plus facilement vers l’intérieur de nous plutôt que vers l’extérieur ! On cherche avant tout à renforcer cet amour de soi en apprenant à mieux se connaitre ! On essaie de répondre davantage à ce besoin, à ce qui crée en soi une joie intérieure ! On n’attend plus les compliments des autres, ni les encouragements ! On s’auto-valide ! On se félicite ! On n’a plus d’attentes inutiles, on laisse la vie nous surprendre agréablement et à sa manière !
Chaque rayon d’amour intérieur nous rend fier de nous, chaque petite onde qui traverse notre cœur quand on accomplit quelque chose nous ravit et nous émerveille !
On se réjouit de nos petites victoires, de nos petits défis et alors on se célèbre, on s’honore et on s’agenouille devant la beauté du vivant à chaque instant dans une connexion totale à cette authenticité retrouvée !
L’autre n’est plus celui qui doit nous aimer ! On s’aime tellement fort que cet amour rayonne comme une couronne autour de notre cœur et l’autre vient nous rejoindre au cœur de cette source d’amour abondant et régénérant qui coule dans son flux constant et régulier!
L’Amour de soi guérit le manque d’amour qu’on peut ressentir!
Comment être capable d’aimer et de s’aimer si on manque d’amour ? Cela peut paraître difficile ou impossible ! Quand on tombe amoureux de quelqu’un pour la première fois, qu’est-ce qui remplit notre cœur ? Un manque, un besoin ou une envie et un désir de fusionner à travers la passion qui s’invite !
Remettre aux autres la clé de votre bonheur personnel est facile et pourtant tellement douloureux quand cela est décevant ! Vous n’êtes pas votre ennemi, vous êtes votre premier allié, votre premier ami, votre premier amour ! Si vous validez tout de vous, alors l’autre pourra venir vous compléter, sinon vous demeurerez incomplet malgré la présence de l’autre, des autres !
Lorsque vous apprenez à vous aimer tellement fort que votre cœur déborde d’amour alors toutes vos relations deviennent faciles sans méfiance, sans attente, sans crainte ! Comme on prend le temps et l’engagement d’aimer quelqu’un, on prend le temps et l’engagement de s’aimer autant!
Si vous entretenez un rapport défaillant aux autres, commencez par vous demander si cela ne correspond pas à un manque d’amour que vous avez au fond de vous. Traitez alors cet amour intérieur nécessaire, en décidant d’écouter davantage ce désir d’ amour, en ressentant le bien instantané que cela vous fait quand vous vous aimez plus et que vous envoyez ces rayons d’amour vers les autres, vers le monde. Percevez alors dans votre corps cette vague de chaleur et de douceur qui vous élève dans un rapport différent à la vie, un rapport plus malléable, plus adaptable ! Alors l’amour vient à vous naturellement dans sa belle fluidité !
Il n’y a pas d’amour sans bienveillance et cette bienveillance lorsque vous vous l’accordez à vous-même c’est l’antidote qui répare votre manque d’amour et votre besoin d’être aimé!
Vibrez l’amour toujours plus haut et toujours plus fort dans tout ce que vous faites alors, le manque sera rempli, le besoin assouvi et le désir et l’envie d’aimer encore plus grand !
Aimez-vous pour aimer mieux !
Maryse Ligdamis de mesmotsdevie.fr