Ah, l’auto-leadership. Vous savez, cette chose qui vous fait défaut lorsque vous ouvrez un paquet de chips en vous disant que vous n’en mangerez qu’un petit peu, puis vous finissez par engloutir le paquet entier devant la dernière saison de votre série préférée sur Netflix. Ou encore lorsque vous prenez cette 10ème tasse de café à 2 heures du matin en pensant que ça compensera magiquement toutes les heures de sommeil manquées, et que vos yeux injectés de sang ne vous trahiront pas lors de la réunion de demain matin. N’oublions pas cette incroyable aptitude à ignorer les 1 235 mails non lus de votre boîte de réception comme s’ils allaient s’auto-réguler. Spoiler alert : ils ne le feront pas.
Ce n’est pas de votre faute, bien sûr. Vous êtes victime du système, d’un patron tyrannique, d’un trafic insupportable, de l’algorithme Netflix qui vous recommande avec insistance un autre épisode. Non, ce n’est vraiment pas votre faute… dit la voix dans votre tête qui adore déresponsabiliser. Celle-là même qui adore trouver des excuses pour chaque manque de proactivité, de discipline ou de décision de votre part. Mais voilà le hic : cette voix, elle fait aussi partie de vous. Elle est l’antithèse de l’auto-leadership, ce doux murmure qui vous pousse à vous installer dans le confort plutôt qu’à rechercher le changement, à blâmer les autres plutôt que d’assumer la responsabilité.
Le manque d’auto-leadership n’est pas simplement une série de mauvaises décisions ou de faiblesses momentanées. C’est un pattern, un comportement récurrent qui vous maintient dans un état perpétuel de stagnation, de frustration et d’insatisfaction. Vous n’êtes pas content de votre travail ? Plutôt que de chercher à améliorer vos compétences ou d’envisager de nouvelles opportunités, vous passez vos soirées à râler devant la télé. Vous ne vous sentez pas en bonne santé ? Au lieu de revoir votre régime alimentaire ou de vous remettre au sport, vous cherchez des pilules miracles qui pourraient régler tous vos problèmes sans effort de votre part.
L’auto-leadership, mes chers amis, est l’antidote à cette spirale descendante de médiocrité et d’apitoiement sur soi-même. Il ne s’agit pas de devenir un surhomme ou une Wonder Woman, ni de suivre un ensemble rigide de règles qui vous transformeront en un robot sans émotions. Non, l’auto-leadership est une série de petites décisions, d’habitudes et de comportements qui, cumulés ensemble, font une grande différence dans votre vie. Le genre de compétence qui ne fait pas les gros titres, mais qui fait toute la différence entre vivre comme un zombie et être l’Indiana Jones de votre propre vie. Vous êtes prêts ?
10 règles d’auto-leadership qui changeront votre vie
Alors, assez parlé de ce que vous ne faites pas bien. Mettons de côté cette voix interne pour le moment et concentrons-nous sur comment vous pouvez devenir le héros de votre propre histoire. Parce qu’en fin de compte, si vous ne menez pas votre vie, quelqu’un d’autre le fera pour vous. Et croyez-moi, ils ne feront pas forcément un meilleur boulot.
Voici donc les 10 façons de devenir le capitaine de votre propre vaisseau :
1. L’autodiscipline n’est pas une punition
Sérieusement, l’autodiscipline n’est pas votre mère qui vous dit de ranger votre chambre. C’est vous qui décidez consciemment de faire ce qui est nécessaire plutôt que ce qui est agréable à court terme. Cela signifie regarder vos mauvaises habitudes en face et les foutre à la porte parce qu’elles ne vous servent pas.
Dire non à une autre soirée Netflix parce que vous devez travailler sur ce projet qui pourrait changer votre vie est difficile. Mais dire non à votre propre impulsion de procrastiner est encore plus difficile. C’est un signe d’auto-leadership. Dire non vous donne le temps et l’espace pour dire oui aux choses qui comptent vraiment.
3. Le blâme, c’est pour les losers
Un auto-leader ne joue pas le jeu du blâme. Oui, peut-être que votre patron est un idiot, peut-être que votre famille ne vous soutient pas, mais en fin de compte, vous êtes le seul responsable de votre vie. Si vous jouez le jeu du blâme, vous donnez votre pouvoir aux autres. Reprisez-le.
4. La peur est votre pire conseillère
Nous avons tous peur : peur de l’échec, peur du jugement, peur de la réussite même. Mais une chose que j’ai apprise, c’est que la peur est une très mauvaise conseillère. Elle vous gardera dans une bulle de confort suffocante jusqu’à ce que vous réalisiez que votre vie est passée à côté de vous.
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi nous sommes si obsédés par les vies parfaites des autres sur les réseaux sociaux ? C’est parce que nous avons cette manie de nous comparer. Et à chaque fois que vous vous comparez aux autres, vous vous sabotez. L’auto-leadership consiste à se concentrer sur soi-même, pas sur le voisin.
6. Le succès n’est pas une destination
Nous avons cette idée que le succès est une ligne d’arrivée, que une fois que nous l’atteignons, tout sera parfait. C’est des conneries. Le succès est un processus, une série d’habitudes et d’attitudes que vous intégrez dans votre vie. Un auto-leader sait que le vrai succès, c’est la personne que vous devenez en chemin.
7. Apprendre, toujours apprendre
La stagnation, c’est la mort pour l’auto-leader. Vous devez toujours apprendre, évoluer, vous adapter. Ça signifie lire ce livre difficile, suivre ce cours en ligne, ou simplement écouter quelqu’un qui a des opinions différentes des vôtres. Le monde évolue ; si vous ne le faites pas, vous restez en arrière.
8. L’échec est une étape, pas une destination
Vous allez échouer. Je vais échouer. Nous allons tous échouer. Et alors ? C’est grâce à l’échec que nous apprenons et nous grandissons. Ne le voyez pas comme un échec, mais comme une leçon coûteuse et précieuse sur le chemin de votre auto-leadership.
9. Prenez soin de vous, bordel
Si vous êtes en mauvaise santé, fatigués, ou mentalement épuisés, comment pouvez-vous être un bon leader pour vous-même ? Vous ne pouvez pas. L’auto-leadership commence par prendre soin de votre bien-être physique et mental. C’est aussi simple que ça.
N’attendez pas que quelqu’un d’autre vienne vous motiver. Soyez votre propre coach, votre propre leader. Fixez-vous des objectifs, suivez vos progrès, et ajustez votre plan d’action au besoin. Personne d’autre que vous ne peut savoir ce qui est le mieux pour vous.
De l’intention à l’action
Alors voilà, vous avez maintenant ces 10 règles d’or pour faire de l’auto-leadership votre nouvelle norme de vie. Mais attendez, ne cliquez pas sur cet autre article intitulé « 10 façons de faire du guacamole maison » ou « Pourquoi les chats gouverneront le monde » tout de suite. Parce que, sérieusement, ce n’est pas juste une autre liste de « choses à faire » que vous pouvez oublier d’ici deux jours. Ce sont des étapes essentielles pour vous aider à passer de la passivité à l’activité, de la médiocrité à l’excellence.
Le truc, c’est qu’on peut tous lire une tonne de conseils, se dire « Ah ouais, c’est du bon sens » et puis… ne rien changer. Pourquoi ? Parce qu’en dépit de toute la volonté du monde, le changement demande aussi un certain niveau de prise de conscience et de réflexion profonde.
Mon épouse a écrit un livre sur l’auto-thérapie par l’écriture. Oui, l’écriture thérapeutique, c’est comme avoir un psy dans votre poche, sauf que c’est votre propre voix que vous entendrez, réfléchissant sur ces obstacles qui vous freinent. Cette technique vous permet de sortir de votre propre tête et de voir vos défis avec une nouvelle perspective, d’extérioriser vos pensées pour mieux les comprendre et les attaquer. Ça sonne bien, non ?
Si vous êtes prêt à arrêter de vous saboter et à devenir le leader que vous étiez destiné à être, téléchargez son livre. Et bonne nouvelle, c’est gratuit. Donc allez-y, cliquez sur ce lien, et commencez à diriger votre propre vie. Arrêtez de donner le pouvoir aux autres. Reprisez-le et devenez le vrai maître à bord de votre existence.
Le chemin vers l’auto-leadership n’est pas un sprint ; c’est un marathon. Il nécessite de la patience, de la persévérance et, surtout, de l’action. Téléchargez le livre, mettez ces 10 conseils en pratique et voyez comment votre vie change, un petit pas à la fois.
Oui, vous ferez des erreurs. Vous trébucherez. Vous aurez parfois envie de tout envoyer valser. Mais rappelez-vous : chaque faux pas est une occasion d’apprendre et chaque obstacle est une chance de grandir.
Alors, qu’attendez-vous ? Le monde n’attendra pas que vous soyez prêt. Il est temps de devenir le leader que vous avez toujours su que vous pourriez être. Prenez le contrôle. Vous avez cela en vous. Nous avons tous cela en nous. Il est juste temps de le laisser sortir.