Un câlin à la petite fille timide et sensible que j’ai été

Un câlin à la petite fille timide et sensible que j’ai été

Ah, ma douce enfant, toi qui portais le monde dans un regard baissé, les joues teintées d’un rouge timide, comme le premier matin du monde—écoute-moi, je te parle. Oui, toi, la petite fille enfermée dans un silence que tu croyais éternel, je te donne aujourd’hui ce câlin que tu as si souvent espéré.

Je t’écris depuis cette lande sauvage de la femme que je suis devenue. Ce paysage de batailles et de rêves, de montagnes conquises et de rivières d’amour débordant. Je suis faite de tout ce que tu as espéré et de tout ce que tu as craint. Je suis un mélange de ton audace et de tes peurs, une synthèse heureuse de tes rêves étoilés et de tes cauchemars terrestres.

Dans cette lettre, je t’adresse un câlin, mais pas seulement. Je te donne aussi une clé. La clé pour ouvrir la porte de la cage dans laquelle tu t’es si souvent sentie enfermée. Cette clé, c’est l’amour pour soi. C’est un acte simple, mais aussi complexe que de cueillir une fleur dans un champ infini. L’amour pour soi est ce soleil qui se lève même dans nos nuits les plus sombres.

Tu as cru, ma douce enfant, que ta timidité était une barrière, une montagne infranchissable. Je suis ici pour te dire que c’est en fait un don. C’est le verre d’eau qui accueille le reflet du monde. C’est le doux murmure de la vie, le battement de cœur silencieux qui entoure chaque instant.

Et ta sensibilité, ah, ce trésor! Tu l’as considérée comme une faiblesse, pleurant dans des coins sombres en pensant que personne ne te comprendrait jamais. Mais c’est elle, la sensibilité, qui a fait de toi une guerrière, une femme capable de sentir les douleurs du monde et de les transformer en quelque chose de beau. Une artiste, une poétesse, une créatrice de mondes meilleurs.

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À travers mes yeux d’adulte, je vois ta solitude comme une immense salle vide où chaque pas résonne comme un cri silencieux. Et je suis venue, en marchant à travers les années, pour te dire que cette salle n’est pas vide. Elle est pleine d’échos de ceux qui t’aiment, de ceux qui te comprendront, de ceux qui te verront comme tu es vraiment, magnifiquement imparfaite.

Nous avons ensemble traversé des mers orageuses et des nuits sans fin. Des monstres ont grondé à nos portes. Mais tu sais quoi? Nous les avons vaincus. Non pas avec des armes ou des cris, mais avec notre cœur, notre cœur «trop ouvert» comme certains l’ont dit. Mais qu’est-ce que le cœur, sinon une mer sans fin, faite pour déborder?

Je t’embrasse pour chacune de nos victoires et de nos défaites, pour chaque fois où nous avons été brisées et pour chaque fois où nous nous sommes relevées. Pour chaque larme et chaque sourire, pour chaque moment où tu as pensé que tout était perdu et chaque instant où nous avons trouvé une nouvelle raison d’espérer.

Ma douce petite fille, je t’embrasse pour tous ces contes de fées que tu gardes dans ton cœur et pour les mille rêves qui brillent encore dans mes yeux. Ces contes et ces rêves sont nos armures et nos ailes. Ils nous protègent et nous font voler, plus haut que les montagnes de nos doutes et plus loin que les océans de nos peurs.

Alors voilà, ce câlin, je te l’envoie comme une étoile filante, comme un vœu murmuré dans la nuit. Un câlin pour te dire que tout ira bien. Que la femme que je suis devenue est fière de la petite fille que tu as été. Que nos rêves sont nos cartes et que l’amour est notre boussole.

Je t’aime, petite fille, avec ta timidité et ta sensibilité, avec tes larmes et tes rires. Je t’aime comme la mer aime la lune, avec une force silencieuse et infinie.

Et n’oublie jamais, quoi qu’il arrive, que tu n’es pas seule. Tu as toi, tu as moi, tu as nous. Et dans ce «nous», il y a une force capable de déplacer des montagnes et de dessiner des arcs-en-ciel même dans les ciels les plus gris.

Un câlin à toi, à moi, à nous. Pour toujours.

Avec tout l’amour que j’ai à l’intérieur,
La femme que tu deviendras et que tu as toujours été.

Si vous avez marché avec moi à travers ces lignes, permettez-moi de vous inviter à prendre votre propre plume, à écrire votre propre missive à l’enfant que vous avez été. Écrire, c’est comme étirer la main à travers le temps, caresser la joue de cet enfant, lui offrir le câlin, le sourire, l’éclairage qu’il n’a peut-être jamais eu. Je vous encourage à télécharger le guide dédié à cette pratique transformante. Osez, chers amis, osez vous ouvrir à vous-même, et vous découvrirez que le véritable trésor était là, dans votre propre cœur, attendait là, dans vos propres mots.

Alors, en vous tendant cette invitation, je prolonge le câlin que je me suis donné à moi-même, à vous, à nous tous. La vie est une histoire que nous continuons d’écrire, jour après jour, mot après mot.

Nelly

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