Le monde a toujours quelque chose à dire sur ceux qui osent être différents. Ceux qui marchent à contre-courant, qui ne suivent pas la voie tracée, dérangent. Ils dérangent parce qu’ils montrent qu’il y a une autre façon de faire les choses, et cette alternative fait peur. Peur à ceux qui sont confortables dans leurs routines, qui se sont accommodés de la normalité, et qui regardent toute tentative d’évasion comme une attaque personnelle contre leur propre conformisme.
Mais qu’importe. On vous jugera, on vous étiquettera, on vous classera dans des cases trop petites pour contenir la grandeur de ce que vous êtes vraiment. Vous serez trop ceci, pas assez cela. À force de faire du bruit en sortant des sentiers battus, vous attirez l’attention. Et avec cette attention viennent des jugements, des étiquettes. On vous appellera de plusieurs manières, et vous devez apprendre à vivre avec ces étiquettes, à les porter comme des badges d’honneur. Parce que le vrai changement, l’authenticité, ne laisse jamais personne indifférent.
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On vous appellera de plusieurs manières
Voilà ce qu’ils diront de vous, les étiquettes qu’ils tenteront de vous coller, croyant qu’elles suffiront à vous freiner. Mais entre nous, ces mots n’auront aucun pouvoir.
Ils vous appelleront « fou »
C’est inévitable. Lorsque vous commencez à voir le monde à travers une lentille différente, ceux qui restent accrochés à leurs vieilles façons de penser vous trouveront « fou » . Vous voyez des opportunités là où ils ne voient que des obstacles. Vous voyez des solutions créatives là où ils ne voient que des problèmes. Et cela les met mal à l’aise, parce que personne n’aime se sentir dépassé. Ils vous traiteront de fou parce que vous osez rêver plus grand, penser plus librement, et agir avec audace.
« Ceux qui dansaient étaient considérés comme fous par ceux qui ne pouvaient entendre la musique. »
– Friedrich Nietzsche
Mais ce qu’ils appellent « folie » , c’est en réalité votre capacité à voir au-delà du présent, à croire en des choses que d’autres considèrent impossibles. Vous êtes fou ? Parfait. Toutes les grandes inventions, toutes les idées révolutionnaires, sont nées dans l’esprit de quelqu’un que l’on a, à un moment, traité de fou. Continuez à être fou. C’est cette folie qui vous permettra de transformer votre vision en réalité.
Ils vous appelleront « intense »
Trop sensible, trop émotif, trop passionné. Ils ne sauront pas quoi faire avec toute l’intensité que vous apportez dans chaque situation. Ils préféreraient que vous soyez plus neutre, plus facile à comprendre, plus facile à contenir. Mais l’intensité fait partie de vous. Vous ressentez tout profondément, vous aimez avec force, vous vivez chaque moment avec une présence et une passion que la plupart des gens ne peuvent tout simplement pas gérer.
Ils vous appelleront intense parce que cela les effraie. Parce que cette intensité leur rappelle tout ce qu’ils ont laissé en sommeil, tout ce qu’ils n’osent pas exprimer. Et au lieu de s’en inspirer, ils vous critiqueront. Mais rappelez-vous que l’intensité est une force, pas une faiblesse. C’est ce qui fait de vous quelqu’un d’authentique, de vivant. Soyez intense, sans vous excuser.
Ils vous appelleront « égoïste »
Ah, celle-là. Elle vous fera sourire. Parce qu’il y a une part de vérité là-dedans. Oui, vous êtes égoïste. Vous avez appris, souvent à travers des expériences douloureuses, que vous devez être votre propre priorité. Vous avez compris que si vous ne prenez pas soin de vous-même, personne d’autre ne le fera à votre place. Ce que les autres appellent égoïsme, c’est en fait de l’amour-propre.
Et l’amour-propre, c’est essentiel. C’est le socle sur lequel vous construisez tout le reste. Si vous vous négligez, vous ne serez jamais en mesure de donner le meilleur de vous-même aux autres. Alors oui, soyez égoïste. Soyez égoïste parce que c’est ainsi que vous pourrez réellement contribuer, impacter, et aimer de manière authentique.
Ils vous appelleront « arrogant »
Il y a une fine ligne entre la confiance en soi et l’arrogance, du moins dans l’esprit des autres. Lorsque vous savez exactement qui vous êtes, où vous allez, et que vous ne vous excusez pas pour cela, certains vous verront comme arrogant. Ce qu’ils n’arrivent pas à comprendre, c’est que cette assurance n’est pas un défaut, c’est un prérequis pour réussir dans ce monde.
Vous savez ce que vous valez, vous connaissez vos capacités, et vous ne laissez pas les autres vous faire douter de cela. Cela peut paraître intimidant, voire déstabilisant pour ceux qui doutent d’eux-mêmes. Mais ne tombez pas dans le piège d’essayer de les rassurer. Ne minimisez jamais votre confiance pour rendre les autres plus à l’aise.
Ils vous appelleront « insensible »
Lorsque vous apprenez à vous détacher des opinions des autres, à ne plus être affecté par leurs jugements, certains vous accuseront d’être insensible. Ce qu’ils ne comprennent pas, c’est que vous avez simplement appris à protéger votre énergie. Vous avez compris que tout le monde n’a pas accès à votre vulnérabilité, que tout le monde ne mérite pas votre temps et votre attention.
Être insensible n’est pas l’absence d’émotion, c’est la capacité à filtrer ce qui mérite d’affecter votre paix intérieure. Ils vous appelleront insensible parce qu’ils ne comprennent pas que vous avez choisi la paix plutôt que le chaos, que vous avez décidé de vous concentrer sur ce qui compte vraiment.
Ils vous appelleront « trop rêveur »
Les rêveurs dérangent parce qu’ils osent imaginer ce qui n’existe pas encore. Ils dérangent parce qu’ils n’acceptent pas la réalité telle qu’elle est, mais cherchent constamment à la transformer. Si vous avez de grands rêves, préparez-vous à être qualifié de trop rêveur. On vous dira de redescendre sur terre, de faire face à la réalité. Mais qu’est-ce que la réalité si ce n’est une série de rêves réalisés par des gens qui, un jour, ont osé croire que quelque chose de différent était possible ?
Les grands rêves sont inconfortables pour ceux qui préfèrent se contenter de moins. Mais vous n’êtes pas obligé de jouer petit juste parce que les autres n’osent pas rêver grand. Continuez à rêver. Vos rêves sont votre carburant.
Ils vous appelleront « imprévisible »
Quand vous refusez de suivre la voie tracée, quand vous prenez des décisions qui semblent irrationnelles ou inattendues, on vous appellera imprévisible. Et c’est très bien ainsi. Les gens aiment la stabilité, ils aiment savoir à quoi s’attendre. Mais l’innovation, le changement, la transformation ne viennent jamais de ceux qui font ce que l’on attend d’eux.
Soyez imprévisible, suivez votre instinct, même si cela signifie dérouter les autres. Les plus grands succès, les plus belles victoires viennent souvent de ceux qui ont osé surprendre, qui ont pris des chemins inattendus.
Ils vous appelleront « trop honnête »
Il y a des moments où votre honnêteté brute les prendra par surprise. Les gens n’ont pas l’habitude d’une transparence totale. Ils préfèrent souvent le confort des non-dits, des demi-vérités qui ne dérangent pas trop leur quotidien. Mais vous, vous n’êtes pas comme ça. Vous dites les choses telles qu’elles sont, sans filtre, parce que vous croyez au pouvoir de la vérité. Et cela peut les déstabiliser.
Ils vous appelleront trop honnête parce que votre franchise les force à regarder des vérités qu’ils préfèreraient ignorer. Mais continuez d’être honnête. Le monde a besoin de plus de vérités, pas de plus de conforts.
Ils vous appelleront « excentrique »
Ils se moqueront peut-être de vos habitudes, de votre style de vie, de vos choix de vie différents. Être unique, c’est souvent vu comme une sorte d’excentricité. Mais c’est quoi être excentrique, si ce n’est refuser de se plier à ce que la société considère comme « normal » ? La normalité est une prison, et vous, vous avez décidé de ne pas en être un prisonnier.
« Ce que vous pensez de vous-même est bien plus important que ce que les autres pensent de vous. »
– Seneca
Ils vous appelleront excentrique, bizarre, ou même étrange, mais sachez que c’est simplement leur manière de dire qu’ils ne comprennent pas encore. Et c’est bien. Les plus grands penseurs, les esprits les plus créatifs de ce monde, ont tous été qualifiés d’excentriques à un moment donné. Parce que l’innovation ne naît jamais dans le conformisme.
Ils vous appelleront « difficile à suivre »
Lorsque vous poursuivez vos rêves avec une telle ferveur, lorsque vous êtes sur la voie rapide de la transformation, certains auront du mal à vous suivre. Ils diront que vous allez trop vite, que vous changez trop, que vous ne restez jamais au même endroit assez longtemps pour qu’ils puissent vous comprendre.
Mais vous n’êtes pas là pour attendre que les autres rattrapent leur retard. Vous avancez à votre propre rythme, et c’est cela qui vous permettra d’atteindre des sommets que d’autres ne pourront même pas imaginer. Oui, vous êtes difficile à suivre, mais c’est parce que vous êtes en avance.
Restez ferme sur vous-même
À travers tous ces jugements, tous ces regards et ces étiquettes que l’on vous collera, rappelez-vous une chose : restez ferme sur vous-même. Le monde essaiera constamment de vous définir, de vous dire qui vous êtes et ce que vous devriez être. Mais au fond, vous êtes la seule personne qui connaît véritablement votre essence, vos rêves, et vos intentions.
« Les grandes âmes ont toujours rencontré une opposition violente des esprits médiocres. »
– Albert Einstein
Ne laissez pas les opinions des autres devenir votre réalité. Il y aura des moments de doute, des moments où vous vous demanderez si vous ne devriez pas simplement rentrer dans le moule pour avoir la paix. Mais la paix ne se trouve jamais dans la conformité. Elle se trouve dans l’authenticité. Soyez fidèle à vous-même, peu importe ce qu’ils disent. Le voyage est long, et la route est souvent solitaire, mais la récompense de vivre en accord avec qui vous êtes réellement est infiniment plus précieuse que toutes les étiquettes qu’on pourra vous coller.
Un jour, vous verrez : ceux qui vous appellent « fou » ou « égoïste » aujourd’hui seront les premiers à reconnaître votre valeur demain. Et ce jour-là, ils ne vous critiqueront plus, ils vous remercieront.
