Imaginez une vie où vous zappez complètement la peur. Qu’est-ce que ça serait, hein ? Sans la peur, est-ce qu’on ressentirait encore quoi que ce soit ? La colère, c’est pas juste une réaction à la peur, ça ? Et la tristesse, vous ne trouvez pas qu’elle a aussi un lien avec la peur ?
Réfléchissez un peu : chaque choix, chaque mouvement que vous faites, au fond, c’est la peur qui tire les ficelles. La peur, c’est ce truc qui nous pousse à bouger, à décider. Mais c’est aussi elle qui nous bloque, qui nous fait hésiter.
Tout revient à la peur, surtout la peur de la fin. Même le truc banal de choisir vos fringues, ça revient à ça. Vous pensez peut-être que je délire, mais allons-y, analysons ça. Vous choisissez comment vous habiller, pourquoi ? Pour avoir la cote dans votre entourage. Et pourquoi ça compte tant pour vous ? Parce que vous ne voulez pas être laissé pour compte. Et au fond, pourquoi ? Parce que personne ne veut finir ses jours en solo.
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Vous faites attention à votre santé par peur de tomber malade et de claquer. Vous choisissez une vie positive par peur de partir en étant aigri. Vous vous lancez dans des histoires d’amour par peur de mourir sans avoir vécu le grand amour. Vous rompez par peur de ne pas trouver votre épanouissement. Si vous creusez assez, chaque décision remonte à cette peur de la fin.
La peur, c’est la base de notre survie. Elle se pointe quand il y a danger. La plupart du temps, ce danger est réel. C’est normal de flipper face au vide ou à un chien féroce. Cette peur, elle peut être bonne, elle nous motive à trouver des solutions.
Mais parfois, elle nous submerge sans raison, elle nous empêche de kiffer la vie. C’est comme ça qu’on finit par développer des phobies, de l’anxiété. La peur de claquer, au final, c’est la peur de vivre à fond.
Certains semblent ne pas ressentir certaines peurs. Parfois, ils sont blindés contre les peurs physiques, parfois contre les psychologiques. Dans ces moments-là, on dirait qu’ils refusent de reconnaître leur peur. Ils ont choisi de se déconnecter de ce sentiment.
Pour mettre la peur de côté, commencez par accepter que rien n’est fait pour durer, que vous perdrez un jour ce que vous avez accumulé, que la maladie et la fin sont inévitables, et que vous devrez dire adieu à vos proches. Acceptez dès maintenant l’idée de votre propre fin. Comme ça, vous ne laisserez pas la peur dicter votre vie.
C’est ça le truc, les amis. On passe tellement de temps à se faire des films sur ce qui pourrait mal tourner, sur toutes ces peurs qui nous tiennent éveillés la nuit. Mais vous savez quoi ? C’est du temps et de l’énergie gaspillés. On doit apprendre à lâcher prise, à se libérer de ces chaînes qui nous empêchent de vraiment vivre.
Pensez-y : chaque minute que vous passez à vous inquiéter pour quelque chose qui, neuf fois sur dix, n’arrivera jamais, c’est une minute que vous ne passez pas à construire, à créer, à aimer, à vivre pleinement. C’est une minute de perdue dans la peur au lieu d’être une minute gagnée dans l’action.
La vraie question, c’est : vous voulez être quelqu’un qui a regardé sa vie se dérouler depuis les gradins, paralysé par la peur ? Ou vous voulez être sur le terrain, jouant chaque minute à fond, faisant des erreurs, apprenant, grandissant, vivant vraiment ? Moi, je sais ce que je choisis. Et vous ?
Rappelez-vous, personne n’est sorti de cette aventure en vie. Alors, pourquoi passer votre temps à vous inquiéter de la fin ? C’est une partie du deal, un truc avec lequel on doit tous composer. Mais ce qui compte, c’est ce qu’on fait avec le temps qu’on a, comment on joue nos cartes maintenant, pas à quel point on aura peur de les jouer.
Commencez par faire un petit pas. Faites quelque chose qui vous fait peur, mais que vous avez toujours voulu essayer. Parlez à cette personne que vous avez toujours voulu connaître. Lancez ce projet sur lequel vous avez tergiversé parce que vous aviez peur d’échouer. La vie est trop courte pour laisser la peur être le facteur déterminant de vos choix.
Et rappelez-vous, le courage n’est pas l’absence de peur. Le courage, c’est de ressentir cette peur et de faire quand même le pas en avant. C’est dans ces moments, face à la peur, que vous vous découvrez vraiment. Que vous réalisez de quoi vous êtes fait. Et croyez-moi, vous êtes fait pour bien plus que vous ne l’imaginez.
Alors, allons-y. Affrontons nos peurs. Vivons vraiment. Parce qu’au final, c’est ça le but. Vivre pleinement, sans regrets, en sachant qu’on a donné tout ce qu’on avait. Et ça, mes amis, c’est la seule manière de vraiment battre la peur. Pas en l’évitant, mais en l’affrontant, en l’utilisant comme carburant pour nous propulser vers l’avant, vers cette version incroyable de nous-mêmes qui attend juste d’être révélée. Alors, qu’attendez-vous ?