Je travaille actuellement sur un cahier spécial Saint-Valentin, un cadeau que j’offrirai en bonus aux personnes inscrites à mon programme 52 exercices en 52 semaines. Ce cahier contiendra 7 exercices de visualisation pour attirer l’amour dans sa vie. Parmi eux, il y a l’écriture d’une lettre à son ou sa futur(e) partenaire. Récemment séparé, j’ai choisi de me prêter à cet exercice. Ce que je partage avec vous aujourd’hui, c’est une lettre profondément sincère, où chaque mot porte l’espoir d’un amour vrai, complice et équilibré.
Lettre à ma future amoureuse
Salut toi, ma future amoureuse.
On ne se connaît pas encore… ou peut-être que si. Peut-être que nos regards se sont déjà croisés, furtivement, au détour d’une rue ou dans l’écho d’un sourire partagé. Peut-être qu’un jour, nos chemins s’effleureront par un pur hasard, ou qu’une synchronicité viendra nous réunir au bon moment. Et peut-être que tu es déjà là, quelque part dans mon quotidien, sans que ni toi ni moi ne réalisions encore que le futur tisse silencieusement les fils de notre histoire.
Je t’écris aujourd’hui parce que les mots me permettent de déposer ce que mon cœur n’a pas encore eu l’occasion de te murmurer. Je t’écris pour te dire que je veux prendre mon temps. L’amour, tu sais, il m’a blessé. Pas une simple égratignure, non. Une fracture invisible qui m’a appris à voir l’amour autrement. J’ai plongé trop vite, trop fort, dans des histoires qui m’ont laissé des cicatrices. J’ai beaucoup donné, souvent sans compter, et j’en suis ressorti le cœur éparpillé, comme un puzzle dont certaines pièces semblent encore manquantes.
Mais aujourd’hui, je recolle doucement ces morceaux. Je reconstruis ce cœur, non pas pour le rendre impénétrable, mais pour qu’il soit prêt à t’aimer toi, avec conscience et maturité. Je veux que tu saches que je ne suis plus cet homme pressé de s’engager, de brûler les étapes. Je veux qu’on prenne le temps de se connaître, de découvrir les détails de nos âmes avant de nous plonger dans la profondeur de l’engagement. Ce n’est pas de la peur, ni de la distance, c’est du respect. Pour toi. Pour moi. Pour nous.
Je sais aujourd’hui que les choses les plus belles se construisent lentement. Les fondations solides ne se posent pas dans l’urgence. Je veux qu’on apprenne à s’écouter, à rire ensemble, à partager des silences qui ne sont pas pesants, mais qui réconfortent. Je veux qu’on cultive cette complicité qui rend chaque regard plus parlant que des milliers de mots.
Je veux te rassurer. Je suis ce genre d’homme qui veut construire un couple, un vrai, pas une illusion passagère. Mais je ne veux plus précipiter les choses pour te prouver que je suis ce genre d’homme. Ce n’est pas un rejet, ni un manque d’intérêt. C’est une promesse d’authenticité. J’ai compris que courir après les papillons du début, ces sensations enivrantes, c’est risquer de ne pas voir la vérité quand l’euphorie retombe. Je veux te voir dans ta lumière, mais aussi dans tes ombres. Et je veux que tu me voies de la même manière. Sans filtre. Sans masque. Sans être aveuglé par nos projections qui idéalisent l’amour.
La communication, la franchise, la complicité… c’est ce que je recherche. Je veux que tu sois cette personne qui me fera rire, parce que je sais déjà que je ferai tout pour te faire rire aussi. Mais dans tout cela, je veux de l’équilibre. Pas ce genre de relation où l’un donne pendant que l’autre prend. J’ai déjà vécu ça, et ça m’a vidé. Je peux offrir beaucoup dans une relation, je le sais. Mais j’ai besoin de sentir que tu es là, pleinement, que tu avances à mes côtés et non derrière ou devant moi.
Je veux prendre soin de toi. Probablement plus qu’on ne l’a jamais fait. Mais je veux aussi que tu prennes soin de moi. Pas par obligation, mais parce que tu en auras envie. Parce que tu comprendras que l’amour n’est pas un sacrifice à sens unique, mais une danse à deux, où chacun ajuste ses pas pour accompagner et élever l’autre, avançant ensemble avec harmonie. Ce n’est pas un caprice, ni une condition. C’est juste une vérité que j’ai apprise avec le temps : un amour qui dure est un amour qui s’équilibre.
Si je suis encore là, avec toi, si tu vois que je m’investis, même doucement, même prudemment, c’est que je crois en nous. Même si mes gestes ne sont pas toujours spectaculaires et que mes mots prennent parfois du temps à se dévoiler, sache que chaque pas que je fais vers toi est authentique et porté par la volonté de bâtir quelque chose de solide et vrai à tes côtés.
On ne se connaît pas encore, mais je sais que tu existes quelque part. Peut-être que tu lis ces mots sans savoir qu’ils sont pour toi. Peut-être que, tout comme moi, tu ressens ce vide subtil, cette place encore inoccupée à tes côtés. J’imagine que tu vis ta vie, que tu ris, que tu apprends à t’aimer un peu plus chaque jour, que tu rêves d’un futur lumineux, sans savoir qu’un jour, nos chemins finiront par se croiser.
Je ne te promets pas une histoire sans faille. Je ne te promets pas des jours sans nuages. Mais je te promets d’être vrai et juste. De ne pas fuir quand le vent se lèvera. De ne pas baisser les bras quand la routine voudra s’installer. Je te promets des rires sincères, des discussions profondes, des gestes tendres, et parfois des maladresses, parce que je suis humain, parce que je suis un homme.
Je te promets de te respecter, de t’écouter sans chercher à te transformer. D’avancer avec toi, non pas pour combler un vide, mais pour construire quelque chose de sincère et d’équilibré. Nos imperfections finiront par se comprendre et s’accueillir mutuellement. Nos doutes se dissiperont avec le temps et la patience, et nos silences résonneront avec la même intensité, parlant un langage qui n’appartiendra qu’à nous.
Où que tu sois, quoi que tu fasses, sache que je me prépare doucement. Je deviens chaque jour un peu plus cet homme qui saura t’aimer avec force et douceur, avec passion et sagesse.
Et un jour, je pourrai te murmurer ces mots à l’oreille, plutôt que de les écrire ici.
En attendant, je t’envoie cette lettre, comme une bouteille à la mer.
À bientôt.
Ton futur amoureux.
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