Nous avons toujours tendance à mettre un couvercle sur nos peurs comme si les voir empirerait notre situation et nous empêcherait d’avancer. Et pourtant, c’est tout le contraire ! Apprenez à lâcher prise.
L’EXEMPLE DE LA COCOTTE-MINUTE
Imaginez une cocotte-minute d’eau bouillante à laquelle vous avez mis un couvercle. Lorsque l’eau boue votre sifflet tourne et émet un son strident pour vous signaler qu’elle est chaude et prête. Sans le son, vous ne sauriez pas…à moins d’être à côté. Lorsque vous l’ouvrez, la vapeur s’échappe et permet de calmer le tout.
Imaginez que la peur c’est la vapeur et le son strident et le sifflement sont la souffrance de voir la peur se matérialiser. Puis, enlever le couvercle c’est le temps que vous prenez pour lui dire : ‟ je te vois, je t’écoute, qu’as-tu à me dire, je te donne mon attention ? ”
Qu’est-ce que ça apporte ? Si je laisse l’eau bouillir avec le sifflet, le son continuera tant et aussi longtemps que je ne prends pas le temps de l’ouvrir. C’est la même chose avec la peur. Si la peur est là et que nous ne voulons pas la voir, la souffrance continuera. Et c’est encore pire avec la peur, car l’ignorer va l’alimenter et non seulement elle grossira, mais elle brûlera votre énergie.
PARLEZ-LUI
Maintenant que vous voyez votre peur, parlez-lui, demandez-lui pourquoi elle est là, depuis combien de temps et remerciez là, car finalement sans elle vous ne pourrez pas avancer. La visualisation a pour base de voir en images, de vivre les sensations et faire comme si on l’avait déjà, mais si une once de peur ou de croyance vous habite quant à l’obtention de ce que vous voulez, ça ne marchera pas. Alors, visualisez et en même temps travailler sur ce qui vous empêche d’avancer soit : la peur et les croyances.
Par exemple, une maman dit : je veux être une Bonne Mère, mais pour elle, être une Bonne Mère est égale à perdre sa liberté et donc être prisonnière.
Vous voyez bien que mettre un couvercle sur la peur d’être prisonnière ne fera que grossir la croyance, puisque tout ce qu’elle fera pour ses enfants elle le fera à contrecœur et ça va alimenter sa peur d’être prisonnière. Par contre, à l’inverse, l’observer, la voir, lui donner sa place, l’écouter comme on écoute une amie, va dédramatiser et petit à petit en acceptant que cette peur soit là vous la transformerez pour aller vers ce que vous voulez.
Essayez-le et vous verrez bien.
Crédit photo : iStock