– par Fabrice Renault –
Le fonctionnement de l’intelligence fait encore débat. Le raisonnement logique a longtemps été le seul pris en compte. Aujourd’hui on admet que l’intelligence émotionnelle joue un rôle majeur pour l’individu dans sa relation aux autres.
Dans les années 90, le concept d’intelligence émotionnelle fait son apparition. Auparavant, l’intelligence était caractérisée par les seules capacités de raisonnement logique, mesurées par le quotient intellectuel: le fameux QI.
Ainsi donc, ceux qui avaient un gros QI étaient « sauvés ». La société leur garantissait réussites professionnelle et sociale. Mais il faut bien se rendre à l’évidence: les choses ne fonctionnent pas de cette façon simpliste.
Depuis, il est vrai, les mentalités ont évolué. On admet aujourd’hui que les deux formes d’intelligence qui caractérisent l’être humain sont ses capacités au raisonnement logique, d’une part et son intelligence émotionnelle, d’autre part. De quoi parle-t-on au juste?
L’intelligence rationnelle
C’est la plus familière des deux. L’intelligence rationnelle est déterminée par la capacité de raisonnement logique. Elle n’évolue que très peu, pour ainsi dire pas, au cours du temps.
idiot tu es, idiot tu resteras…
Elle est évaluée à l’aide du quotient intellectuel (QI) par des tests psychotechniques. Cette technique de détermination de l’intelligence à longtemps suscité le débat dans la société. On trouve qu’elle est bien trop réductrice des capacités globales de l’être humain.
L’intelligence émotionnelle
On parle aussi d’intelligence émotionnelle, relationnelle ou sociale. Cette forme d’intelligence met en lumière plusieurs aptitudes. Contrairement au QI, le quotient émotionnel (QE) évolue dans le temps, largement influencé par les expériences de la vie. Bonne nouvelle donc:
on peut « apprendre » à être intelligent!
L’intelligence émotionnelle se détaille en trois sous-catégories :
- L’intelligence intime: c’est le rapport à soi, la compréhension de ses propres émotions.
- L’intelligence sociale: c’est le rapport aux autres, ce qui permet de comprendre ses interlocuteurs.
- L’intelligence existentielle: il s’agit du rapport à la vie, la capacité à la rendre plus agréable et harmonieuse.
En fait, l’intelligence du coeur ou émotionnelle permet de se comprendre soi même et de comprendre son interlocuteur. Les émotions et sentiments repérés sont pris en compte et une attitude adaptée se met en place. Une réponse appropriée à la situation présente est donc élaborée par notre intelligence émotionnelle.
Alors c’est quoi le bonheur ?
Qui n’a jamais connu quelqu’un de bien diplômé, un « crac » dont la vie cependant si peut trépidante, ne faisait rêver personne. Vous rappelez-vous d’un monsieur ou madame « je sais tout » dont tout le monde fuyait la conversation ennuyeuse ?
C’est donc bien grâce à la combinaison du QI et du QE que l’individu trouve à s’épanouir. Les relations interpersonnelles sont au cœur de notre vie, elles en sont le piment. Parvenir à les gérer s’avère très enrichissant et passionnant. Alors, cette richesse n’amène-t-elle pas vers le bonheur?
Par Fabrice Renault
Source original : www.mieux-vivre-autrement.com