Il faut savoir qu’il existe 2 types de culpabilité : la « vraie » et la « fausse ». La vraie culpabilité est celle qui est consécutive à des gestes posés; elle est donc appropriée. La fausse, est celle où aucun motif raisonnable ne justifie un tel sentiment. Il s’agit souvent d’une culpabilité que l’on porte en continu.
Les 2 types de culpabilité
La culpabilité saine
La culpabilité saine est un signal d’alarme qui vous indique que vous avez mal agi. Elle est reliée aux conséquences de vos actions et vous concerne directement. Elle démontre que vous avez de l’empathie et vous invite à corriger la situation car vos gestes, vos décisions ou vos paroles causent du tort à quelqu’un d’autre (et à vous-même!). Ce sentiment désagréable vous incite à l’action dans le but de réparer vos torts. Dans ce cas-ci, votre responsabilité est réelle et vous devez en assumer les conséquences. La question à vous poser est : « Qu’est-ce que je peux faire pour corriger la situation? ». Rectifiez le tir et la culpabilité diminuera. La vraie culpabilité est donc la conséquence de vos actes et les correctifs à apporter sont la solution à cette culpabilité.
La culpabilité malsaine
La seconde culpabilité est plutôt malsaine. Elle est présente malgré le fait qu’aucune faute n’ait été commise. Vous n’avez rien à vous reprocher mais vous vous sentez coupable; vous êtes dans une impasse. Sachez que ce type de culpabilité trouve sa genèse, la plupart du temps, dans le perfectionnisme et le besoin de contrôle. Dans ce moment-là, prenez un pas de recul et recentrez-vous sur le moment présent. Vous réaliserez que votre jugement intérieur vous place en dichotomie face à vous en vous soumettant ainsi à la perfection et au contrôle. Il vous confronte à choisir entre le tout ou rien, entre le blanc et le noir. Pourtant les zones grises existent et les côtoyer ne fera pas de vous un être imparfait! Au contraire, si vous cessez d’être dans les extrêmes, vous serez plus souple et éprouverez plus de paix. Dans le cas de la fausse culpabilité, la bonne question à se poser est : « De quoi suis-je réellement responsable? ». Rappelez vous que votre responsabilité est limitée à votre propre réalité.
Vous avez le pouvoir de délimiter votre espace intérieur
avec des bornes beaucoup plus saines.
Par Chantal Roy