Débordéliser son environnement pour une meilleure énergie

Débordéliser son environnement pour une meilleure énergie

Je suis en processus. En processus de récupération. En processus de reconditionnement. En processus d’hygiène mentale. J’ai besoin d’un clean up! J’ai envie de désencombrer mon espace vital, pour me permettre de bouger dans un endroit qui respire. Qui a du mouvement. Qui prend de l’expansion.

Je veux les odeurs pures des huiles essentielles, je veux la douceur du minimalisme et le calme de la fluidité. Je veux choisir la qualité et me départir de la quantité. Me trouver à nu. Me découvrir sans superficialité. Me sentir libre.

Depuis maintenant deux semaines, je fais le grand ménage. Je fais le GRAND ménage. Pas à demi. Je ne le fais pas pour la propreté des lieux, mais pour la santé des lieux. Je veux habiter la simplicité. Parce que je crois que le bonheur se trouve en soi et non en ce que l’on possède. Alors, pour être cohérente avec moi-même, je dois me défaire de ce qui ne me sert plus, mais surtout de ce qui encombre mon espace vital. Mine de rien, vivre dans le « trop » c’est la réponse directe à « je ne suis pas assez ». C’est comme si l’on hurlait : J’AI PEUR DU MANQUE, CAR MOI SEUL JE NE SUIS PAS SUFFISANTE.

Je veux. Je prends. Je reçois. Il me manque. Ai-je assez? Dois-je offrir plus? La sensation de manque provient uniquement d’un manque d’amour de soi. Je suis assez et je le sais, je le crois, je le pense… maintenant il faut le vivre.

Pour tout vous dire, ce désir ne m’est pas arrivé comme une illumination. Je suis arrivée dans la chambre de mon garçon un soir et j’ai été découragé de voir tous les petits machins, jouets, monnaies et autres acabits rangés n’importe où. Et quand je dis n’importe où, c’est n’importe où. Après avoir pris une grande respiration pour me calmer, je me suis qu’il n’était pas à blâmer. Il n’y avait plus de place. Niet! Il fallait donner. Ce n’était pas sain pour lui de vivre dans le « trop ».

Lorsque j’ai eu fini de tout nettoyer avec lui, j’ai vite compris que je venais à peine de commencer. L’appartement avait besoin de ça ou, plutôt, j’avais besoin de ça! Je voulais me sentir inviter à bouger dans un environnement où le superflu n’avait pas sa place. Je ne voulais plus vivre dans le stress qui vient juste avant le moment où il faut trouver un truc caché sous une pile de boîtes dans lesquelles on ne se sert de rien ou presque.

Je vous le dis, c’est long, car on ne parle pas de quelques ajustements. On parle ici de donner une grande partie de ses possessions. Il faut trier, jeter, donner ou vendre. Il faut passer sous scan et réarranger son environnement. Et, pendant ce temps, c’est le foutu bordel. Oui, les sacs à poubelle trônent ici et là. Les piles d’objets à donner ou à vendre jonchent le sol. Mais quand on a terminé ne serait-ce qu’un tiroir lilliputien… on sent déjà comme une légèreté nous envahir.

Mes suggestions pour vous faciliter la tâche si vous aussi vous aimeriez connaître une vie dans la simplicité

  • Pensez petit. Si vous choisissez de faire une chambre entière en une seule soirée, vous baisserez les bras avant même d’avoir terminé. Un tiroir à la fois.
  • Trouvez-vous un espace pour empiler votre débarras. Tout ce qui est à donner ou à vendre peut rester chez vous encore quelques semaines. Alors, mieux vaut se créer un espace où vous accumulerez les choses pendant le grand ménage. Pour ma part, la chambre de mon fils me sert de débarras et je le fais dormir avec moi. Il en est très heureux!
  • Au lieu de vous décourager, voyez ce que vous avez accompli. Pensez à la façon dont vous serez accueilli dans votre propre maison. Sentez-vous heureux de faire cette tâche en sachant aux sensations que vous éprouverez très bientôt.
  • Faites participer la famille. Faites un peu de philosophie au besoin. Expliquez-leur l’importance de vivre dans le confort de la simplicité et non dans le chaos du superflu. Parlez-leur du bonheur et de la joie. Vous serez surpris à quel point les enfants sont ouverts à ce genre de discussion. Ils aiment sentir qu’ils sont importants et que leur opinion compte.
  • Surtout, ne tombez pas dans les excuses. Si vous ne cessez de trouver des excuses et des raisons pour garder vos objets, vous ne parviendrez jamais à vous libérer totalement. Des oui, mais, si jamais, au cas où, ça m’a coûté la peau des fesses, je l’ai tellement aimé… Trop facile d’éviter de se départir de nos possessions. Vous seul, sans artifice, êtes suffisant. Ne tombez pas dans le piège des excuses et des peurs. Vous emprunterez ce qui vous manquera, c’est tout!
  • Aimez-vous suffisamment pour avoir confiance en la simplicité.

Avec tout mon amour, 

Sandra

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Publié dans Développement personnel le

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À propos de l'auteur

Sandra Lacombe

Mon travail est dédié aux adultes de parents immatures, à l’abus émotionnel et à la négligence émotionnelle subie dans l’enfance. Lorsqu’on vous a montré que vos émotions, vos besoins et vos pensées étaient sans importance, vous avez appris à vous ignorer, à vouloir plaire aux autres et à ne pas...

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