Vous vous sentez souvent en décalage par rapport aux autres, et peut-être même encore plus vis-à-vis de vous-même ?
IL SE POURRAIT BIEN QUE VOUS SOYEZ UN ZÈBRE QUI S’IGNORE… ou même, ce que l’on pourrait appeler UN ZÈBRE EN DEVENIR ! (Vous n’avez pas encore repéré de rayures suspectes sur le corps ?!)
Un zèbre, c’est quoi ?
Certains se précipiteront vers l’amalgame « surdoué », avec tous les pièges qui y sont associés.
Non, les zèbres ne sont pas des surdoués, si pour vous un « surdoué » est un génie. Sortez-vous cela tout de suite de la tête et surtout, fuyez toute idée qui alimenterait votre mental dans un sentiment de pseudo-supériorité. Personne n’est supérieur ou inférieur. Nous sommes tous simplement DIFFÉRENTS… et donc COMPLÉMENTAIRES.
D’ailleurs, loin des clichés habituels, il se trouve que les zèbres ont la fâcheuse tendance à connaître de sérieux échecs dans leur vie, et s’ils bénéficient d’une large faculté d’adaptation de manière générale, ils peuvent tout aussi bien se montrer parfaitement incompétents dans des tâches que la plupart des gens trouveront basiques.
De manière générale, les zèbres se moquent totalement des titres et des médailles. Leur part féminine, même lorsqu’ils sont des hommes, est fortement développée. Se sentir récompensés d’avoir été les meilleurs reviendrait, pour eux, à s’être laissés berner comme des ânes dans un combat de coqs dans lequel ils n’avaient rien à faire. Ils en éprouveraient non seulement de la gêne, mais surtout de la honte. Donner du sens à ce qu’ils font, par contre, constitue une motivation fondamentale qui, si elle fait défaut, peut facilement les plonger dans différentes formes de dépression plus ou moins graves.
Un zèbre est donc plus précisément une personne au cerveau qui fonctionne différemment.
D’abord, leur cerveau carbure à plein régime 24h/24. Il se pose des tas de questions, et a un tel besoin de connaître la vérité et le sens caché des plus grands mystères… qu’il se dirige très souvent dans une véritable quête de spiritualité.
Mais surtout, un zèbre dispose de facultés émotionnelles très particulières.
C’est avant tout une personne EMPATHIQUE, dotée d’une TRÈS GRANDE INTELLIGENCE DU CŒUR, et qui souffre d’une hypersensibilité aux autres, voire même (si son intuition n’a pas été totalement refoulée en lui) d’une puissante clairvoyance qui lui permet de ressentir avec justesse toute la bienveillance ou l’hostilité d’un environnement… (ce qui peut le mettre parfaitement à l’aise dans des situations qui angoisseraient la plupart des gens, ou au contraire le pétrifier totalement à l’idée de pouvoir se sentir rejeté à cause de son mode de fonctionnement si particulier).
L’empathie hors norme du zèbre en fait souvent la proie facile des manipulateurs, désormais étiquetés sous le terme de « pervers narcissiques ». Est-ce que c’est lui qui attire les pervers narcissiques… ou est-ce que c’est lui qui contribue malgré lui à transformer les personnes qu’il aime « sauver » en personnes suffisamment dépendantes pour devenir des pervers narcissiques, là est toute la question.
Faire des zèbres des « victimes » en puissance ne serait ni leur rendre service, ni les respecter en tant que zèbres. Au contraire, si vous voulez aider un zèbre, encouragez-le plutôt à (se) pardonner et se hisser dans un autre fuseau de conscience dans lequel il se sentira béni d’avoir traversé ces épreuves qui lui auront permis de grandir.
Avez-vous souvent tendance à vous réfugier dans votre cocon ?
Doté d’une immense capacité d’écoute, le plus souvent dénuée du moindre jugement, le zèbre devient forcément le réceptacle de toutes les confidences inimaginables. Pourquoi ? Parce que si un zèbre vous donne sa parole qu’il ne répètera pas ce que vous lui confiez, vous savez que cela restera entre vous et lui. Il est intègre.
Il déteste l’hypocrisie, la malhonnêteté… et rien ne le fait plus bondir que l’injustice.
(Enfin, ça, c’est jusqu’à ce que sa conscience s’élargisse sur une perception encore plus empathique des événements.)
Le zèbre ne peut pas vivre sans amour, sans paix et sans l’excitation joyeuse de se voir attribué de nouveaux défis à relever.
Bref. Oubliez les notions de supérieur/inférieur, moins bon que/meilleur que, et reconnectez-vous à vous : sérieusement, n’y aurait-il pas un bon petit zèbre qui se dissimule en vous ?
Qu’il s’agisse de vous, qu’il s’agisse de votre conjoint(e), de votre enfant, d’un(e) ami(e), d’un cousin, d’une cousine… Prenez-en du soin !
Un zèbre vit généralement sa différence en secret, n’en ayant aucune conscience, et la subissant donc comme un lourd handicap qui l’éloigne des autres. Maintenant que vous savez ce qu’est un zèbre, si vous aussi êtes un de ces zèbres, alors vous pouvez désormais commencer à mettre des mots sur votre différence, pour d’abord l’accepter, ensuite vous aimer… et enfin, en faire votre plus grande force : votre AUTHENTICITÉ.