« Je peux vous conduire à la source, mais je ne peux pas boire l’eau à votre place. » Ce que Bouddha nous dit ici, c’est que peu importe à quel point quelqu’un peut vouloir t’aider, tout dépend de toi au bout du compte. Ils peuvent te montrer le chemin, t’enseigner chaque leçon, et même t’encourager, mais la dernière étape, celle qui change tout, elle est entre tes mains. Et ce n’est pas toujours évident, parce que boire à la source, ça veut dire accepter de te confronter à ta soif, de faire face à ce qui te manque vraiment. C’est une décision, un choix que personne ne peut faire pour toi.
On peut tous se faire guider, mais le vrai travail, le travail qui te transforme, ça vient de toi et de personne d’autre. Imagine-toi devant cette source : l’eau est là, prête à apaiser, à remplir. Mais tant que tu restes là, juste à regarder, c’est comme si tu t’interdisais le changement, comme si tu étais plus à l’aise à contempler ce que tu pourrais devenir qu’à le devenir vraiment. C’est ça que Bouddha nous fait comprendre – que même la meilleure des vérités, la plus pure des connaissances, ne te servira à rien si tu n’as pas le courage de t’y plonger.
Parce que boire à cette source, c’est te mettre en mouvement, faire un acte, t’approprier ce qui t’a été montré. Personne ne peut vivre ça à ta place. Tu peux attendre qu’on te pousse, qu’on te rassure, qu’on te dise encore une fois où aller, mais au fond, c’est toi qui dois tendre la main. La source est là, elle t’attend, mais chaque seconde passée à hésiter, c’est une opportunité de plus que tu laisses filer. Tu veux le changement ? Alors fais le pas, penche-toi, et bois.