Malvoyante de naissance, il m’a fallu mûrir plus vite que les autres enfants car j’ai toujours voulu n’avoir à dépendre de personne. Si j’ai commencé à m’intéresser au bien être, c’est parce qu’à ce moment-là je souffrais du rejet de certains camarades, de certains enseignants. En attendant d’être assez forte, d’avoir assez confiance en mes capacités, je me suis mise à l’athlétisme pour fuir un trouble intérieur. C’est ainsi que je suis devenue sportive de haut niveau.