Comment être plus doux ?

Comment être plus doux ?

Le manque de douceur révèle votre incapacité à vous aimer !

Souvent, il vous arrive de vous reprocher peut-être de manquer de douceur envers vous-mêmes ou envers les autres, comme si vous ne saviez pas comment faire pour  découvrir cette part de vous plus docile, plus conciliante et que cela vous mettait en quelque sorte en difficulté dans votre vie, dans vos relations, dans votre rapport à vos contraintes.

Qu’en pensez-vous ? Savez-vous exprimer votre douceur facilement ? Êtes-vous capable de l’incarner autour de vous? Êtes-vous naturellement doux ?

Dans la société actuelle qui tend à nous imposer un rythme insoutenable au quotidien, la douceur est  une qualité rare et précieuse qui se perd. Le rapport à la vie est de plus en plus comme un bras de fer psychorigide qui ne laisse pas de place au gant de velours dans lequel on aimerait se glisser pour teinter nos relations d’un goût plus exquis, plus tendre, plus savoureux !

Qu’est-ce que la douceur ?

La douceur se définit comme une grande délicatesse de l’esprit dans les actes, dans les mots même dans les attitudes. Comme un mouvement de plénitude vers la vie que l’on décide de mener sans heurt et dans une démarche agréable et légère remplie de finesse, de justesse et de discernement. Vous cessez d’entrer en résistance avec ce qui vous environne, vous préférez au contraire  aplanir,  purifier, apaiser et sortir de vos rigidités en utilisant la douceur comme point d’appui  !

La douceur n’est donc pas une simple courtoisie de l’âme. C’est aussi avoir beaucoup de  tempérance et de modération en évitant des comportements excessifs voire intrusifs.

Quand on a un caractère plutôt tempétueux, il est difficile de savoir être doux. Si on sait diriger sa vie en établissant un rapport aux autres sain et maîtrisé, on peut  vivre avec cette qualité de douceur et de sérénité.

Comment apprendre à cultiver cette douceur ?

Il est nécessaire sans nul doute de semer ces graines de douceur dans votre vie, pour en récolter les bienfaits. Quelques règles s’imposent pour agir avec plus d’efficacité :

  • Tout d’abord, il faut apprendre à habiter votre corps en pleine présence et en totale conscience, en prenant du temps pour soi pour espérer changer ce rapport dur et  brutal avec le monde qui vous entoure.
  • Ensuite dans un second temps, il est nécessaire d’apprendre à gérer vos émotions en créant des moments de douceur ritualisés comme des bains, des câlins, des rires, des massages, des baisers, des petits plaisirs… Chacun sait comment se faire du bien…
    Je vous laisse donc à votre imagination créative.
  • Enfin, il est indispensable de lâcher prise au quotidien sur tout ce que vous ne pouvez pas contrôler. C’est ainsi que vous pourrez flotter comme dans un bain de douceur et que vous vous envelopperez d’un cocon lumineux et chaleureux.

Si la quête de perfection et de performance vers laquelle la Société vous fait tendre vous éloigne  de cette douceur naturelle, en être conscient permet de réajuster vos réactions : « A l’impossible, nul n’est tenu » ! En sortant des pressions qui vous polluent, vous pouvez vous réconcilier avec un rapport plus doux, plus bienveillant comme une autre manière de vivre, pour s’ouvrir aux possibles en laissant venir les événements, plutôt que de s’inquiéter à l’avance de ce qui n’est pas encore là !

La douceur est souvent  verrouillée par les barrières que vous érigez pour dissimuler votre réelle identité. C’est ce qui entretient cette impression de climat négatif et hostile. Aujourd’hui, force est de constater que comme on est obligé de porter un masque et de respecter des gestes barrières, on a l’impression de ne plus vivre  et de ne pas être libre de nos mouvements. Caché derrière les masques,  on ressent de plus en plus ce sentiment d’une liberté occultée qui nous empêche d’être pleinement nous-mêmes. On souffre de devoir se dissimuler aux autres et on prend ainsi conscience que vivre libre c’est avant tout vivre dans la liberté d’être pour s’autoriser à  incarner plus de douceur dans cette ouverture aux autres sans complexe !

Qui suis-je au fond de moi ? Où est cachée cette douceur que je perçois quand j’écoute enfin ma part sensible et humaine et que je fais taire mon mental et mon égo ?

Notre seul refuge se trouve à l’intérieur de nous. A nous d’apprendre  à tourner davantage notre regard vers notre intériorité pour créer les conditions nécessaires à notre réel épanouissement. Plus on se rapproche de notre lumière intérieure, plus on en connait le chemin et l’amour s’invite dans notre paysage de vie car notre regard se modifie pour se devenir plus bienveillant, plus sensible et moins exigeant.

Sortir de vos automatismes habituels ouvre  un nouvel  espace d’accueil de vos problématiques pour ralentir, pour simplifier, pour écouter la musique intérieure qui rythme votre vie. Abattre les cloisons érigées pour se protéger permet de laisser l’énergie de la vie circuler en vous et autour de vous. Rompre le barrage  qui contient ce mouvement naturel de vie qui  vous empêche trop souvent de vous laisser  entraîner vers plus de nouveauté, plus de curiosité pour sortir de l’immobilisme de votre vie, vous évite d’être constamment sur la défensive ou de devoir toujours assurer à la place des autres. S’ouvrir à la compassion envers vous-même vous permet de retrouver votre authenticité et de ne plus fabriquer une vie qui ne vous ressemble pas dure et insensible !

Pourquoi votre douceur vous fait  peur ?

C’est un peu comme si vous laissiez voir votre vulnérabilité, votre faiblesse en vous avouant malléable et adaptable. Quand on apprend à se réajuster et à se modérer, on arrête de se confronter à la dureté de la vie. Devenir dur parce que la vie est dure c’est s’enfermer dans un rapport autoritaire, comme si on donnait des ordres à la vie qui ne peut alors que vous faire mal. Prendre le parti opposé, c’est s’autoriser à vivre autrement, devenir doux, car la vie est douce, c’est la plus belle philosophie, c’est inverser le rapport et inviter la douceur comme antidote à la souffrance.

Le plus souvent, plus je souffre, plus je m’enferme et plus je me durcis et plus j’ai mal. Il est nécessaire donc de réagir autrement. Si je souffre, je dois m’ouvrir encore plus à la vie et me radoucir pour qu’elle me vienne en aide plus rapidement et ainsi je peux guérir plus rapidement.

Souvent, on se dit « je voudrais être plus calme et plus doux » mais on n’y arrive pas car on s’y prend mal et on abandonne très vite, en se disant qu’après tout, ça ne sert à rien ! Plus je suis dans le déni de mes souffrances, plus je manque de patience, de tact et de diplomatie, je perds ma stabilité et je me sens en difficulté. Je deviens comme « brutal » avec les autres, avec moi-même…
Il ne faut pas avoir peur de cette part de douceur qui est en là en vous, qui ne demande qu’à être reconnue, validée pour vous permettre d’adopter de nouvelles stratégies et vous rapprocher ainsi de votre vrai « moi ».

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Sortez de vos stratégies de protection !

Vous avez le droit d’être tendre, fragile, de chercher une épaule pour vous réconforter, de demander de l’aide. Sortir de ce rôle de combattant, c’est s’ouvrir à la douceur, c’est ne pas perdre sa force intérieure mais la rendre plus efficace, plus bénéfique, plus puissante.

Plus on est empathique envers soi-même, plus on l’est avec les autres.

La capacité d’auto compassion favorise une meilleure santé mentale, une plus grande résilience face aux difficultés, une aptitude à se remettre en question et à devenir la meilleure version de soi-même ! Soyez donc gentil avec vous-même, vous le méritez tellement !

Accueillez vos états d’âme sans jugement, acceptez d’être sensible et vulnérable comme tous les êtres humains. Soyez chaleureux et compréhensif avec vous-même, rassurez-vous quand ça va mal, ne soyez plus sévère avec vous-même et devenez votre priorité sans culpabiliser !

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Arrêtez de vous mettre la pression et d’avoir des sentiments négatifs envers les autres. Vivez, soyez, vibrez! Votre vie vous appartient, aimez-la avec douceur et avec joie !
Devenez le cocon de douceur que vous voulez voir dans ce monde !

Maryse Ligdamis de mesmotsdevie.fr