A qui êtes-vous fidèle ?
À votre mère, père, grand-père, grand-mère, frère, enfant, conjoint, patron, à votre travail, à vous d’il y a 20 ans, au rôle que l’on vous a attribué dans votre enfance, ou que vous vous êtes attribué vous-même il y a si longtemps ?
Êtes-vous fidèle à votre croyance de ne jamais être à la hauteur, à celle qui vous amène à satisfaire les besoins des autres… avant les vôtres ?
On nous a tellement appris à satisfaire les besoins des autres , à écouter les directives des autres, à attendre les autorisations, les validations des autres… qu’être fidèle à soi-même ne vient pas de manière naturelle. Car il faut tout d’abord pouvoir prendre conscience qu’on ne l’est pas…
Lorsqu’on parle d’être fidèle, on pense immédiatement aux relations de couple. Et dans ce cas là, c’est blanc ou c’est noir. Il n’y a rien entre les deux. Soit on est fidèle… soit on ne l’est pas. On ne peut pas être fidèle à 50 % ou 70 %. Dès l’instant où il n’y a plus de fidélité, il y a tromperie, il y a trahison.
Alors… dans quel domaine de votre vie vous vous trahissez vous-même ?
Dans quel domaine renoncer-vous à vous-même ?
Est-ce que c’est dans votre travail, dans votre vie amoureuse, dans votre famille, dans vos ambitions, vos rêves ?
Aussi je vous invite à porter votre attention sur vos choix, sur vos décisions.
Et chaque fois, vous demander :
« Est-ce qu’en faisant ce choix, en prenant cette décision, je suis fidèle à moi-même, ou je me trahis ? »
Juste se poser cette simple question – « est-ce qu’en prenant cette décision, je fais quelque chose qui est bon pour moi, qui est juste pour moi, ou qui va me faire mal ? »
« Est-ce que je prends cette décision pour quelqu’un d’autre ? … et au passage, je vais me faire souffrir ? »
Chaque fois que nous prenons le chemin de la trahison, du renoncement, nous réveillons cette blessure en nous, cette blessure de trahison.
Et nous éprouvons alors toutes sortes d’émotions qui y sont liées – comme la colère, la tristesse, la culpabilité, et surtout le sentiment d’injustice.
Cela crée un conflit intérieur qui absorbe notre énergie et qui nous empêche d’évoluer.
Ces émotions là d’ailleurs, elles sont justement faites pour nous signaler que nous n’avons pas pris le bon chemin – celui qui va à la fidélité envers nous-mêmes, celui qui nous mène vers l’amour de nous-mêmes – l’amour de soi.
Oui mais me direz-vous, nous ne vivons pas tout seul ! Parfois il nous faut faire des compromis.
C’est vrai… Mais un compromis ne doit pas être un renoncement… Au contraire… Cela doit être un accord qui est bénéfique aux deux côtés (et où chacun lâche quelque chose)… sinon il ne s’agit pas d’un compromis…
Alors, mettez de la lumière, mettez en évidence toutes ces situations dans lesquelles vous renoncer à vous-même…
Posez-vous cette question – « est-ce que je choisis de faire ce qui est bon pour moi, ou pour quelqu’un d’autre ? »
« Est-ce que dans cette situation, faire ce choix correspond à une preuve d’amour envers moi-même, ou est-ce que je participe à donner une preuve d’amour à quelqu’un d’autre… et seulement à quelqu’un d’autre ? »
Être fidèle à soi-même, c’est ne pas avoir à s’apporter de preuves, qu’on a le droit d’exister.
Estelle Morioussef – Thérapeute en développement personnel
Kinésiologie – PNL – mouvements oculaires – Fleurs de Bach