À toi, l’âme du pardon, je m’adresse à toi aujourd’hui, car j’ai déjà beaucoup trop accumulé, sans me pardonner, pas à pas.
J’ai ce goût amer chaque fois que je me regarde. Mes innombrables erreurs me montent aux yeux, au coeur. Le printemps est enfoui sous des airs de glace.
Si seulement j’étais une plus-value qui peut respirer la sage harmonie dans mon esprit, plus douce dans mon amitié avec mon simple moi.
J’ai envie d’abandonner ce fardeau qui me restreint dans toutes mes parties de vie, ce fardeau que je porte en chaîne dorée sur ma poitrine, ce fardeau qui me fait respirer sans cesse la peur, ce même satané frisson d’abandon.
Toi, l’âme du pardon, je te dédie mes croyances nouvelles. Avec ton aide, je me pardonnerai et pourrai enfin m’écrire des ailes.
Reprendre enfin l’énergie de croire et de remercier. Oui ! Il y a eu sous mes soins, de moi à moi, des faiblesses épouvantables !
Pourtant, enfouis, se cachent des sentiments bienheureux qui peuvent goûter l’abandon, l’innocence et s’accompagner d’une musique bienveillante de gratitudes, de splendides gratitudes des amours, sous toutes ses formes.
Voilà ce que je peux enfin te fredonner pour viser juste dans mon coeur, celui qui bat encore si bien la vraie mesure orchestrée !
Mes excuses pour tout