Si tu continues à accepter des miettes, tu n’auras jamais le festin que tu mérites

Si tu continues à accepter des miettes, tu n’auras jamais le festin que tu mérites

Si tu continues à accepter des miettes, tu n’auras jamais le festin que tu mérites. Tu vois, c’est tellement facile de se contenter de ce qu’on nous donne. De croire qu’un petit geste, une attention de passage, c’est suffisant. Parce qu’au fond, t’as appris à te satisfaire des miettes, même si une part de toi sait que tu mérites plus. Mais qu’est-ce qui te pousse à accepter ça ? La peur de ne rien recevoir du tout ? Le doute que tu puisses vraiment obtenir ce que tu souhaites dans une relation ?

On s’accroche aux bouts qu’on nous tend, comme si on avait peur qu’il n’y ait rien de mieux derrière. Peut-être parce qu’on a été déçu trop souvent, alors maintenant, on accepte le minimum, en espérant qu’un jour ça changera. On se dit que l’autre finira par comprendre, par réaliser notre valeur. Mais la vérité, c’est que si toi-même tu ne crois pas en ta valeur, si tu t’accommodes des miettes, personne ne viendra te servir le festin que tu mérites. C’est dur, je le sais. Ça demande un vrai travail sur soi, de se dire qu’on mérite mieux et de prendre le risque de dire non à ce qui ne nous satisfait pas pleinement. Mais il y a là quelque chose de vital, de nécessaire pour ton bien-être et ton épanouissement.

📌 Lire aussi : On se sous-estime souvent, avant de réaliser qu’on surestime les autres

Quand tu acceptes les miettes, tu envoies un message à ceux qui t’entourent. Tu leur dis, sans même t’en rendre compte, que c’est tout ce dont tu as besoin. Tu leur laisses croire que tes attentes sont si faibles qu’un simple geste de leur part suffit pour te garder près d’eux. Et à force d’accepter ça, tu finis par t’oublier, par mettre de côté ce que tu mérites vraiment. Tu t’étires, tu te tords pour entrer dans des cases qui ne te correspondent pas, juste pour ne pas déranger, juste pour avoir cette impression de ne pas être seul.

« Vous enseignez aux gens comment ils doivent vous traiter par ce que vous acceptez d’eux. »
— Tony Gaskins

Mais imagine une seconde. Imagine que tu arrêtes d’accepter ce qui ne te nourrit pas pleinement. Que tu te mets à dire « non » à chaque fois que quelqu’un te donne des restes, à chaque fois qu’on te laisse attendre, à chaque fois qu’on te fait passer en dernier. Imagine que tu te tiens droit, fier de ce que tu es, convaincu que tu mérites quelqu’un qui te considère pleinement, qui voit ta valeur et qui la respecte. Imagine ce que ça pourrait changer dans ta vie, dans ta manière de te voir.

Les miettes, elles ne te donneront jamais la satisfaction d’un festin. Elles te laisseront toujours un goût amer, un manque, un vide que rien ne pourra combler. Parce qu’au fond, ce que tu cherches, c’est une vraie connexion, un partage sincère, un respect réciproque. C’est le genre de choses que tu ne trouveras jamais en te contentant de ce qu’on veut bien te donner. Si tu veux un festin, il faut être prêt à poser des limites, à faire comprendre aux autres que tu n’es pas là pour jouer les seconds rôles dans ta propre vie.

Apprendre à refuser les miettes, c’est un processus. Ça prend du courage, ça demande de la patience, mais ça commence par des petites choses. Par exemple, ne pas répondre à ce message qui arrive à la dernière minute, ne pas te précipiter dès que quelqu’un te fait signe, juste parce que tu as peur de perdre une occasion. C’est prendre le temps de te demander : « Est-ce que ça, ça me nourrit vraiment ? Est-ce que cette relation, cette attention, elle me respecte, elle me valorise ? » Et si la réponse est non, alors tu sais ce que tu as à faire.

On mérite tous un festin, et pourtant, tellement d’entre nous finissent par se satisfaire de si peu. Parfois, c’est par habitude, d’autres fois c’est par crainte de se retrouver seul. Mais la solitude que tu ressens en acceptant des miettes, elle est bien plus dure que celle que tu pourrais ressentir en étant seul. Parce qu’au moins, en étant seul, tu te respectes, tu apprends à te connaître, tu te donnes une chance de vraiment t’aimer. Et cette estime de toi, cette confiance que tu construis en arrêtant de te contenter du minimum, c’est ce qui te prépare à accueillir, un jour, le festin que tu mérites.

Les gens te traiteront toujours comme tu leur montres qu’ils peuvent te traiter. Si tu acceptes le minimum, si tu te plies, si tu t’effaces pour ne pas faire de vagues, alors oui, tu continueras de recevoir des miettes. Mais le jour où tu décideras de ne plus rien accepter qui ne soit à la hauteur de ta valeur, tu verras la différence. Ce n’est pas un chemin facile, ça demande du courage, ça demande de la persévérance. Mais imagine un peu le goût de la satisfaction, du respect, de l’amour véritable que tu ressentiras.

« Ne laissez jamais quelqu’un être votre priorité tout en vous permettant d’être leur option. »
— Mark Twain

Et si tu as peur de te retrouver seul en exigeant plus, dis-toi bien que la solitude qui vient avec le respect de soi est bien plus douce que celle qui naît de la soumission, de l’attente, du manque. Refuser les miettes, c’est te donner la chance de construire quelque chose de solide, de vrai. C’est faire de la place pour des relations qui valent la peine, pour des liens qui te nourrissent vraiment, pour des moments qui ont du sens.

La vie est trop courte pour te contenter de ce qui te laisse vide, de ce qui te laisse en manque. Ta dignité, elle ne s’achète pas avec des miettes. Elle ne s’échange pas contre des bouts de temps que les autres te donnent par habitude ou par facilité. Ta dignité, c’est ce qui te rappelle que tu mérites le meilleur, que tu mérites un festin, que tu mérites quelqu’un qui voit en toi tout ce que tu es vraiment.

Arrête de t’adapter, de te réduire, de t’éclipser pour être aimé. Sois toi-même, pleinement, et ne laisse personne te donner moins que ce que tu sais mériter. Parce que le festin que tu cherches, il existe. Mais il commence par toi, par le respect que tu te portes, par la valeur que tu t’accordes.

Les miettes, c’est fini.

Articles recommandés :