À toi, le gars gentil

À toi, le gars gentil

Je veux te remercier, toi, le gars gentil qui as soudainement dépeint d’autres couleurs sur moi; tu m’as soignée de vieilles appréhensions; tu as teinté mes yeux d’un bleu authentique, celui de la mer ou celui du ciel. Tu me fournis une arme solide pour vivre savoureusement mes lendemains incertains.

Sûrement que je ne voulais pas te voir avant. Je ne voulais pas m’obliger à ressentir ce vide qu’ont laissé des années futiles sur mon cœur endormi de faussetés. Je ne voulais pas m’avouer sincèrement que j’ai manqué de ces petites attentions qui nous font nous sentir belles, nous les petites personnalités. Et que je n’ai aucune idée de la façon de recevoir…

Je chasse ainsi mes barrières pour recevoir des petites parcelles magiques de toi. Je t’avoue aussi mes travers, par élan de sincérité. Donner et recevoir, et ça revient, et ça recommence, comme une petite cadence du cœur attendri.

J’ai compris qu’un lien se tisse simplement, habilement et se solidifie à coup de digne respect, de pure honnêteté, de même que d’intérêts florissants pour l’autre.

Qu’il n’y a pas de place pour la peur ancrée, celle née d’une possession maladive qui restreint ma maladresse, de colère qui sème le doute sur ma valeur et ma portée ou du contrôle exagéré qui limitera mes réponses aimantes à toutes ces attentes démesurées.

J’ai compris qu’une amitié se déploie au son de ta voix qui se confie par dignité, qui livre les recoins de tes émotions vives, qui me confirme ta bienveillance sur la vie qui évolue à tes côtés, au rythme des petits bonheurs.

Qu’il n’y a pas de place à la pesanteur du silence fuyant, à la sombre leçon de l’éternel pardon répétitif, à l’incapacité à réellement deviner l’autre dans son déploiement.

J’ai compris qu’un amour d’amité se finalise de toutes ses finesses dans ton regard sur moi, tes gestes vrais qui me font un bien immense sur l’âme, tes rêves qui m’accompagnent et me propulsent dans un bonheur immensément savoureux et affectueux.

Qu’il n’y a pas de place pour ce regard inquisiteur, cette rare douceur sur des sentiments éphémères, des rapprochements dérivants qui ne suivent pas la mélodie et les pas au-devant de l’amour.

J’ai compris que tu es digne d’apprivoiser toutes mes imperfections que je n’ose présenter par peur d’être enlaidie, de calmer vents et marées du passé que je n’ose partager par peur d’être chassée, d’entendre ma douce voix intérieure qui rêve de supporter un amour immense qui dure une douce et folle petite éternité.

Qu’il n’y a pas de place pour un simple survol de ces sentiments beaucoup trop imposants, pour justifier l’incompréhension de mes fossés, l’intolérance de mes appréhensions de vie heureuse et facile.

À toi, le gars gentil, mille fois mercis,

Cet article vous a-t-il été utile ? Partagez-le avec vos amis!

Publié dans Gratitude le

SuiteAvis de non-responsabilité : Les propos et les conseils de cette publication, incluant les produits et services offerts, sont le point de vue de son auteur(e), de ses croyances, de son expérience de vie et/ou professionnel. Les Mots Positifs.com est un magazine collaboratif d'inspirations ouvert à tous, donc, nous nous dégageons totalement de toutes responsabilités du résultat de son application. Pour toutes problématiques de santé physique et/ou psychologique, il est conseillé de choisir avec discernement et de consulter un spécialiste (médecin, psychologue, services sociaux, etc.) afin d’arriver à mettre l’information dans le contexte de votre réalité.

À propos de l'auteur

Julie Marquis

Écrivaine et spécialiste des communications, je m’intéresse grandement aux échanges et comportements humains. Je crois que se questionner à propos des problèmes sociétaires, partager et s’entraider, se révèlent de grands pas pour un avancement collectif. Je rêve qu’il puisse exister un respect suffisamment profond pour solutionner quelques obstacles et du...

En savoir plus

Autres articles publiés par l'auteur:

Toutes les publications de Julie Marquis