Si vous avez passé le cap des 50 ans, ou si vous approchez doucement de cette étape, prenez quelques instants pour lire ceci. Vous pourriez bien être rassuré(e) !
Depuis quelque temps, vous avez peut-être remarqué de petites absences… Une phrase en cours, et soudain, plus moyen de vous rappeler ce que vous étiez en train de dire. Un nom sur le bout de la langue qui refuse obstinément de venir. Un objet rangé il y a quelques minutes et déjà introuvable.
Au début, ces trous de mémoire peuvent inquiéter. On craint un début de maladie dégénérative, comme Alzheimer. Et si ces oublis n’étaient en réalité qu’un phénomène normal, lié au temps qui passe ?
L’anosognosie ou le symptôme de l’âge : Un phénomène courant, mais sans gravité
Si vous vous rendez compte que votre mémoire vous joue des tours, c’est déjà une excellente nouvelle ! Pourquoi ? Parce que ceux qui souffrent réellement de maladies neurodégénératives comme Alzheimer ne perçoivent pas leurs propres oublis.
C’est ce que les spécialistes appellent l’anosognosie, un oubli temporaire, bénin et sans conséquence grave. Autrement dit, votre mémoire ne vous lâche pas, elle prend juste un peu plus de temps pour retrouver certaines informations. Les souvenirs sont toujours là, mais c’est le “processeur” qui ralentit.
D’ailleurs, saviez-vous que plus de la moitié des personnes âgées de 50 ans et plus présentent ces petits oublis ? Il s’agit d’un phénomène naturel, qui fait partie du vieillissement cognitif et qui ne doit pas être confondu avec une maladie.
Des oublis fréquents, mais pas inquiétants
Voici quelques exemples courants qui concernent la majorité des personnes de 50 ans et plus :
Oublier le nom d’une personne, alors que son visage vous est familier.
Entrer dans une pièce avec une intention précise… et l’oublier une seconde plus tard.
Chercher le titre d’un film, d’un acteur ou d’une chanson que vous connaissez pourtant bien.
Passer plusieurs minutes à retrouver vos lunettes, votre téléphone ou vos clés.
Après 60 ans, ces petits trous de mémoire deviennent plus fréquents. Mais loin d’être un signe inquiétant, ils font simplement partie du processus naturel du vieillissement.
Quand faut-il s’inquiéter ?
Bien souvent, ces oublis provoquent de l’inquiétude. Mais selon le professeur Bruno Dubois, Directeur de l’IMMA, il n’y a pas de raison de s’alarmer :
« Plus on se plaint de pertes de mémoire, moins il est probable de souffrir d’une maladie de la mémoire. »
Autrement dit, si vous êtes conscient(e) de vos oublis, c’est que votre cerveau fonctionne toujours très bien. En revanche, lorsque des pertes de mémoire importantes passent inaperçues aux yeux de la personne concernée, il peut être utile de consulter un spécialiste.
La mémoire, un muscle à entretenir
Comme le reste du corps, la mémoire se travaille. Lire, apprendre de nouvelles choses, pratiquer des activités stimulantes, jouer à des jeux de réflexion ou tout simplement avoir une vie sociale active contribuent à garder un cerveau alerte.
Alors, la prochaine fois que vous chercherez vos clés ou que vous oublierez le titre d’un film, ne paniquez pas. Vous n’avez probablement rien d’autre qu’un cerveau qui prend son temps. Et finalement, après 50 ans, n’avons-nous pas tous mérité de ralentir un peu ?
Et si on testait un peu votre cerveau ?
N’utilisez que vos yeux!
1- Trouvez le C dans le tableau ci-dessous!
2- Si vous avez déjà trouvé le C, trouvez alors le 6 dans le tableau ci-dessous.
3- Trouvez maintenant le N dans le tableau ci-dessous. Attention, c’est un peu plus difficile!
Si vous réussissez ces trois tests sans difficulté :
Vous pouvez annuler votre prochain rendez-vous chez le neurologue.
Votre cerveau fonctionne à merveille !
Aucune raison de vous inquiéter d’Alzheimer.
Partagez ce test autour de vous, il pourrait rassurer bien des gens ! 😊
Marie-Josée St-Pierre
Guide en Libération Bienveillante
Accompagnement vers une transformation en toute bienveillance