Rappelez-moi… Sur quoi avons-nous le contrôle déjà ?

Rappelez-moi… Sur quoi avons-nous le contrôle déjà ?

Avoir le contrôle…

Nous avons l’habitude de vouloir garder le contrôle sur notre vie. Nous aimons en général la sensation que cela nous procure – une sensation de sécurité, de stabilité, de prévisibilité.

Nous aimons avoir le contrôle dans notre vie de famille, sur notre budget, dans l’organisation de notre travail, etc…

Il y a parmi nous des personnes qui aiment garder le contrôle sur tout. En général, ce sont des personnes plutôt inquiètes de nature. Cette sensation de contrôle les rassure quelque peu… comme si cela les préservait d’un événement négatif inattendu… évidemment ce n’est qu’une illusion.

Le souci avec ce mode de fonctionnement, est que les ingrédients présents – l’inquiétude, la peur, la résistance – conduisent à beaucoup de stress, de déperdition d’énergie, et de rigidité. En effet, le stress fait perdre ses moyens, et se refermer sur soi-même.

Dans ces conditions, lorsque l’on perd le contrôle, les émotions montent un cran au-dessus. Ce qui signifie que l’on passe à la panique, la colère, et au pessimisme allant jusqu’au désespoir.

Les personnes ayant l’habitude de vouloir garder le contrôle, ont d’ailleurs par ailleurs tendance à se raconter des histoires, imaginer des malheurs, des situations catastrophes … qui maintiennent leurs inquiétudes et leurs peurs – comme s’ils avaient besoin de les maintenir à un certain niveau… pour ne pas perdre le contrôle.

Alors, la situation catastrophe, là, on y est !! Cette sensation que la terre bouge sous nos pieds, qu’on est entré dans des sables mouvants…

C’est exactement cela. Imaginez-vous dans des sables mouvants. Tout le monde sait que si on bouge, on s’agite, sous l’effet de la panique, … on va couler, et être engloutis très rapidement, n’est-ce pas ? Et pourtant, imaginez que vous y soyez, dans les sables mouvants… est-ce que cela va être facile de garder votre calme, de ne pas gigoter, et de vous laisser aller en espérant que quelqu’un passe par là et vous en sorte ? Pas du tout.

De la même manière, dans la situation présente, il ne sert à rien de s’agiter, paniquer, brasser de l’air… car on n’a pas les moyens de lutter… cela ne peut que nous conduire éventuellement à nous faire sombrer. Et quand je parle de sombrer, je parle de perdre de l’énergie, d’avoir le blues, voire pire, d’abaisser notre fréquence vibratoire, de perdre nos ressources intérieures, de faire des erreurs qui pourraient s’avérer dramatiques, … Et non, ce n’est pas facile de garder son calme dans cette situation… comme dans les sables mouvants.

Nous avons une énorme leçon à apprendre de tout cela… C’est que nous n’avons aucun contrôle sur rien… de ce qui se passe à l’extérieur. Nous en avons désormais la preuve la plus criante. Et toute résistance ne peut plus rien nous apporter. Le système est déjà enclenché. C’est pourquoi, nous n’avons pas d’autre solution que de relâcher cette résistance – plus on la maintient, et plus on souffre, et on reste dans la panique.

Par contre, je vais vous dire un secret : le contrôle qu’on peut encore avoir, il est sur nous-mêmes… il est sur notre façon de réagir face à cet événement. Il nous faut maintenant apprendre quoi et quand lâcher, et quoi et quand résister. Car dans le cas du contrôle sur soi, il ne serait pas bon de lâcher uniquement – on se transformerait en légume inactif, devant la télé. Il ne serait pas bon non plus de tenir, de « serrer les fesses » en attendant que cela passe – chacun sait maintenant que ce qu’on garde à l’intérieur risque de se transformer en symptôme physique.

Non, tout l’enjeu est de comprendre, d’apprendre ce qu’on doit lâcher, et ce qu’on doit tenir. C’est grâce à cette compétence – lâcher/tenir – que l’on va pouvoir lâcher les tensions, la panique, toutes les émotions qui nous submergent… et que l’on va parvenir à être de meilleure humeur, avoir davantage d’énergie, faire en sorte que nos ressources soient disponibles… pour avancer… car le but, c’est quand même de réussir à avancer, malgré tout… C’est un peu cela, tenir.

Les moyens pour y arriver sont nombreux – beaucoup publient à cet effet, et je vous engage à aller chercher ce qui vous convient à vous, personnellement. Pour ne donner que quelques exemples, je pourrais vous conseiller de faire des respirations particulières, de faire de l’exercice physique, d’écouter de la musique, ou des choses qui vous font rire, ou même rêver.

En allant dans ce sens, on développe davantage de flexibilité et d’adaptabilité, ce qui peut nous permettre de faire face à la situation, et à son évolution. Cela peut nous conduire à utiliser davantage notre créativité, et d’autres ressources que l’on n’a peut-être pas l’habitude d’utiliser. Tout cela dans le but « d’inventer » de nouvelles solutions. Car on risque fort d’avoir besoin d’inventer cette fois…

Darwin a d’ailleurs écrit : « Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux au changement »

En résumé, ne nous trompons pas d’interprétation de la notion de contrôle – Nous ne pouvons pas avoir de contrôle sur la situation extérieure… mais nous pouvons l’avoir sur nous-même par rapport à cette situation… en observant et dirigeant nos réactions, et en nous concentrons sur la manière de nous adapter… c’est ici une question de survie… comme dans les sables mouvants.

Estelle Morioussef
Thérapeute en développement personnel

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Publié dans Développement personnel, Psychologie, Réflexion sur la vie, Relation d'aide, Santé & bien-être le

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À propos de l'auteur

Estelle M.

Je suis thérapeute et conférencière en développement personnel, Kinésiologue certifiée, Maître-Praticien en PNL, avec une spécialisation dans l’apaisement des traumatismes. J’aide les personnes qui viennent me consulter à se libérer de leurs émotions négatives, leurs blocages, et à aller de l’avant, pour atteindre leurs objectifs et s'autoriser à être qui...

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