Bruce Lee était aussi un philosophe et un poète. Même si on connaît moins ce côté de sa personnalité, il a sans aucun doute joué un rôle important dans les qualités quasi-mystiques que de nombreuses personnes prétendent qu’il a apportées à sa vie et à son travail.
Dans la création du Jeet Kune Do, son propre style d’arts martiaux, Bruce Lee a supprimé de nombreuses techniques traditionnelles enseignées dans les écoles pour distiller et améliorer les éléments de bases, pour créer un style plus en phase avec le cours de la vie elle-même.
Sa philosophie personnelle n’en était pas moins controversée. Influencé par beaucoup de sagesse de l’Orient, Bruce Lee n’a cependant tenu aucune doctrine comme seul arbitre de la vérité et il ne croyait pas en une puissance supérieure. Il était sans aucun doute un homme autodidacte.
Voici 25 citations de Bruce Lee sur la maîtrise de soi, les arts martiaux et la conscience :
Les choses vivent parce qu’elles bougent et gagnent de la force en bougeant.
Remarquez que l’arbre le plus robuste cède facilement tandis que le bambou ou le saule survit en pliant sous le vent.
Un homme sage peut en apprendre davantage à partir d’une question idiote qu’un imbécile peut apprendre d’une réponse sage.
Si vous ne voulez pas d’erreur demain, dites la vérité aujourd’hui.
Un tempérament vif vous ridiculisera assez rapidement.
La connaissance des compétences que vous avez acquises est destinée à être oubliée afin que vous puissiez flotter confortablement dans le vide, sans obstruction.
Si vous voulez apprendre à nager sautez dans l’eau. Sur la terre ferme il n’y a pas d’état d’esprit qui puisse vous aider.
S’il y a un Dieu, il est à l’intérieur. Vous ne demandez pas à Dieu de vous donner des choses, vous dépendez de Dieu pour votre thème intérieur.
L’homme, la créature vivante qui a la possibilité de créer est toujours plus importante que n’importe quel style ou système mis en place.
Ce que vous pensez habituellement déterminera en grande partie ce que vous deviendrez à long terme.
Laissez de côté les questions de la pensée à propos de qui a raison ou tort, ce qui est mieux. Ne soyez ni pour, ni contre.
La réalité devient rapidement visible lorsque l’on cesse de comparer. Tout « ce qui est » se révèle seulement quand il n’y a aucune comparaison, et vivre simplement avec ce qui existe en tant que tel, vous permet d’être paisible.
Un bon enseignant protège ses propres élèves de son influence.
Afin de se connaître soi-même, il est nécessaire de s’observer dans l’action avec une autre personne.
Soyez toujours vous-même, exprimez-vous, ayez foi en vous et n’essayez pas de faire une duplication d’une personnalité qui a du succès.
Si vous mettez toujours une limite dans tout ce que vous faites, physiquement ou sous d’autres formes, cela se répandra dans votre travail et dans votre vie. Il n’y a pas de limites. Il n’y a que des plateaux et vous ne devez pas rester sur place, vous devez aller au-delà de ces plateaux.
Ne niez pas la méthode classique en la considérant simplement comme une réaction sinon vous allez créer un autre motif en vous piégeant dedans.
La vraie vie consiste à vivre pour les autres.
Je ne suis pas dans ce monde pour vivre à la hauteur de vos attentes et vous n’êtes pas dans ce monde pour vivre à la hauteur des miennes.
Beaucoup de gens consacrent leur vie à concrétiser un concept sur la façon dont ils devraient être plutôt que de se donner les moyens de se réaliser. Cette différence entre le développement personnel et l’image de soi est très importante. La plupart des gens ne vivent que pour leur propre image.
Il ne s’agit pas d’une augmentation au quotidien mais d’une baisse quotidienne. Débarrassez-vous du non indispensable.
Le silence dans le silence n’est pas le vrai silence, le rythme universel vient se manifester dans le mouvement au moment où il y a le calme.
A mesure que l’amour grandit, nos cœurs murissent et notre amour devient profond comme du charbon ardent.
Un bon artiste martial ne se crispe pas, il devient préparé. Il ne pense pas mais ne rêve pas. Il est prêt à toute éventualité. Quand l’adversaire se dresse je me contracte et quand il se contracte, je me dresse. Et quand il y a une possibilité, « je » ne le frappe pas, « il » se frappe tout seul.
Si rien en vous ne reste rigide, les choses extérieures vont se divulguer. Le mouvement sera aussi fluide que l’eau. L’immobilité sera comme un miroir. Répondant comme un écho.
