Andy Dufresne (Tim ROBBINS) un homme inculpé pour un meurtre qu’il n’a pas commis arrive dans la prison de Shawshank.
Alors qu’au départ, il est très solitaire, il décide un jour de se confier à Red (Morgan FREEMAN) avec qui il devient ami.
Ensemble, ils feront tout pour survivre et rendre la vie moins dure dans ce pénitencier.
Ce film est sorti le 1er mars 1995.
Punaise, je passais mon bac l’année suivante.
Que j’ai eu d’ailleurs !
Bon bref on s’en fout, c’est pas le sujet.
J’ai adoré ce film dès que je l’ai vu tellement il est puissant et j’ai du le regarder peut être… 4 ou 5 fois.
Et je l’ai encore revu hier.
Et pourquoi je t’en parle ?
Ben voilà, j’ai réellement pris conscience et intégré ce que dit Andy à son ami Red : « Dépêche toi de vivre ou dépêche toi de mourir », même si je l’ai entendu 4 ou 5 fois.
Quand tu entends quelque chose qui doit t’impacter, tu entends cette chose justement, mais tu ne la comprends pas comme tu devrais la comprendre à ce moment-là.
Tu n’es pas prêt à l’intégrer.
Et puis, tu la réentends encore une fois, puis une autre fois et à un moment, un truc se passe, comme une révélation. Et ça y est, tu l’intègres.
Tu la comprends vraiment jusque dans tes cellules.
Et oui, comme on dit, la répétition est mère de la maîtrise.
Et bien, ce quelque chose m’est arrivé hier soir.
Truc de fou !!
Mais j’ai vraiment mais vraiment été super contente de constater, avec du recul, que je me suis toujours dépêchée de vivre.
Vivre c’est quoi pour moi : m’amuser, kiffer, m’envoler, me dépasser, me challenger, explorer, grandir, danser, sporter… et tant d’autres choses encore.
Je me dépêche de vivre parce que je n’ai qu’une vie, parce que même si j’organise mon futur, je ne maîtrise pas tout à 100 % et ignore ce qu’il peut arriver.
Je me dépêche de vivre parce que j’ai conscience d’avoir de la chance de vivre tout simplement, de me lever le matin et de pouvoir dire merci, de pouvoir me demander « qu’est ce que je vais apprendre de nouveau aujourd’hui », de me dire « nouvelle journée, nouvelles opportunités ! », de me dire « qui je vais impacter aujourd’hui et comment « ?
Je me dépêche de vivre parce que je veux profiter un maximum de ce (ceux) que j’aime mais aussi de ce (ceux) que je n’ai pas encore la chance de connaître.
Je me dépêche de vivre parce que j’ai encore tant de choses à réaliser et que je n’aurai pas le temps de tout faire.
Je me dépêche de vivre parce que je ne veux pas perdre mon temps dans des choses futiles qui ne m’apportent rien, dans des relations toxiques qui me tirent vers le bas, dans tout ce qui est contre-productif.
Même si je ne suis pas à 120% tous les jours, j’avoue.
Et c’est ok.
Parce que je reste focus, je sais où se trouve l’essentiel.
Je mérite de me dépêcher de vivre.
Tout comme toi.
Toi qui te dépêche de mourir parce que tu ne mesures pas la chance que tu peux réaliser tout ce que tu veux rien qu’en le décidant.
Toi qui ne te fais pas passer en priorité et préfère assouvir les besoins des autres avant les tiens.
Toi qui vis dans l’ombre de toi même et qui ne réalises pas que tu es unique.
Toi qui vis entravé par tes chaînes émotionnelles, ton passé et tout ce que tu as envies de garder en toi.
Alors je te le demande, parce que c’est URGENT, j’ai besoin de savoir.
Tu te dépêches de vivre ou de mourir ?
Bien à toi
Cécile