Les expériences récurrentes de nos vies créent la teneur de nos émotions. Celles-ci sont notre sonar, notre manuel d’instruction quand elles sont dans l’instant-présent et proportionnées; elles sont l’indicateur de ce qui nuit à notre avancement. Par ailleurs, quand elles sont répétitives créant de l’amertume, elles nous maintiennent dans les scénarios du passé. Tout ce qui nous arrive provoque un ressenti créant notre réalité. C’est un cercle qui commence et fini l’un en l’autre. Il ne peut en être autrement. Émotion égale fréquence déterminant notre expérience qui crée à nouveau l’émotion. Quand on décide de transformer notre réalité, il faut commencer quelque part. Aussi, chacun de nous devons faire le libre choix entre peur et joie afin d’émerger de ces blessures du passé recréant des scénarios similaires. Si la déception et la peur sont encore très présentes dans nos vies, il faut de la pratique pour ressentir enthousiasme et divertissement. Pour plusieurs, l’idée de vivre sans ces émotions basses fréquences, dépasse les confins du possible. Pourtant, la caractéristique première de la peur est bien de figer l’être qui perd tout senti et désir d’expansion attribut de la joie.
Pourquoi nos émotions influencent notre vie ?
L’amour, la joie et la peur, déception sont les extrémités de cette bande. Depuis des siècles, notre planète vivote dans la crainte et c’est voulu puisque la peur est la glue qui retient l’être l’empêchant de s’élever en expansion; figé et terrorisé il devient facile de le manipuler. Nous sommes, en ce temps présent à un puissant recadrage, une émergence hors de cette vieille énergie vers notre totale liberté de choix. Oui, collectivement nous avons revendiqué une hausse vibratoire. L’humanité entre dans une fréquence plus élevée, celle de la joie, seule émotion nous signifiant que nous sommes au bon endroit dans nos vies. Notre alignement personnel sur celle-ci vient de ce que nous choisissons à chaque instant, ce qui nourrit notre esprit. C’est vraiment un choix de conscience instant après instant. Si vous trouvez cet accent difficile, observez les mouvements émotionnels en votre corps. S’ils vous tirent vers le bas, c’est que vous entretenez un discours interne qui vous nuit. Si vous vous sentez propulsés, joyeux, plein d’engouement, c’est que la teneur de votre dialogue est légère et confiante.
Rivé sur les bulletins de nouvelles, il se peut que nous nous retrouvions sur la bande peur. Par ailleurs, assister à un événement spirituel, une rencontre de croissance, entourés de gens d’affinités et d’intérêts communs, provoquera la vibration supérieure de bien-être.
Notre énergie se promenant d’une bande à l’autre, nos expériences peuvent parfois sembler imprévisibles. Pourtant elles ne sont que le choix fait à chaque instant sur ce que nous désirons entretenir, expérimenter et vibrer.
La pauvreté et le manque sont des manifestations de la fréquence peur; tandis que la reconnaissance et la prospérité sont des manifestations de fréquence joie. Nous avons toujours un choix d’appareillement sur l’émotion de la crainte/peur ou sur celle de l’amour/joie. Ce sur quoi nous nous concentrons, sur quoi la folle du logis discourt… là se portent nos expériences. Si nous craignons de vivre un événement particulier, nous l’attirerons tout aussi assurément que si nous l’avions délibérément choisi. L’amour et la peur ne peuvent pas coexister dans le même espace vibratoire. Si nous voulons être imprégnés de l’une, nous devons dépasser l’autre. Nos cellules sont comme de petits récipients qui emmagasinent la teneur de nos émotions récurrentes. Si celles-ci en sont de déception depuis l’enfance, il faudra volontairement changer ce qui est encodé sur notre disque dur interne, et ce sur une période d’une durée valable afin que le changement s’opère dans la réalité. Après avoir visualisé la vidéo : « Le pouvoir secret de l’eau » dans lequel on mentionne que les molécules d’eau se transforment visuellement en présence d’émotions d’amour ou de haine, je me questionne à savoir comment nos pensées influencent notre corps constitué principalement d’eau.
Visualisons un instant, ce que ce serait si nous vivions sans peur; si nous éveillant chaque matin, nous n’avions qu’une attente, celle d’expériences agréables générant la joie? Si nous passions chaque instant à ne faire que ce qui nous passionne? Si nous avions suffisamment pour satisfaire nos besoins et désirs? Pouvez-nous concevoir une telle existence? Quelles émotions susciterait-elle? Concentrons-nous sur le ressenti que ce choix provoquerait.
Je souhaite que chacun passe du temps à faire ce petit exercice, car cette émotion, ce senti, voilà qui détermine son niveau de fréquence et la nature de l’expérience.
Myriam Keyzer
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