« Mieux vaut investir dans la compétence, plutôt que subir le coût de l’incompétence. »
La compétence n’est pas définie par un diplôme ou par une case remplie dans un quelconque document administratif.
La compétence n’est pas seulement une question de pratique d’une profession ou d’un métier dans lequel on s’était épanoui.
La compétence ne réside pas dans une tenue vestimentaire floquée ou épinglée à votre nom.
La compétence ne naît pas un matin, au réveil, comme si une lumière vous apparaissait au milieu des nuages avec des anges auréolés qui tournoient en chantant votre prénom.
Définition : Faculté à réussir dans un domaine pratique, par ses connaissances ou son expérience.
Il s’agit donc de réussir (un résultat) dans un domaine pratique (le métier) par ses connaissances ou son expérience (les acquis).
Traduction : c’est la combinaison de tous ces facteurs que l’on va utiliser pour illustrer les différences entre compétence et incompétence.
Faisons simple, si vous le voulez bien, et observons ce que ce mot « compétence » a comme références. On peut considérer sans se tromper que la base est dans la connaissance acquise d’un métier. Dans ce cas, on dispose d’un savoir que l’on a acquis via une filière éducative à laquelle on ajoute une expérience de terrain, ce qui donne au final une palette de connaissances qui vont être utiles dans votre emploi.
L’aventure peut donc commencer grâce à ces bases et on peut s’engager dans cette fameuse compétence tant décriée. Si l’on considère 2 collègues à un même poste, une même activité, même responsabilité, et que l’on compare les résultats. Que découvrons-nous ?
Nous constatons bien souvent qu’à compétence égale le résultat est différent ?
La différence ne viendrait-elle pas du ou de la collègue ?
Quel serait le lien entre la compétence et le résultat ?
Et bien si on considère la compétence comme un outil, l’utilisateur de cet outil devrait avoir toutes les dispositions pour grandir dans son élément professionnel.
Il détient le savoir-faire mais la compétence ne serait-elle pas située à un autre niveau ?
Ne manquerait-il pas un ingrédient qui ferait que le résultat soit celui attendu ? Pour que la sauce prenne, soit compacte à souhait et soit appréciée de tous, ne faudrait-il pas y inclure un petit truc en plus ?
Comme vous vous en doutez, c’est le cas, et ce qu’il convient d’ajouter à cette recette c’est « L’ENVIE ». Oui, l’envie de faire, de bien faire, de mieux faire et donc d’être toujours ouvert à apprendre soi-même pour que la transmission se fasse dans les meilleures conditions.
L’envie fonctionne avec le plaisir de faire. L’envie est un élan intérieur qui nous pousse à développer notre compétence avec une motivation constante.
Avoir envie est déjà tout un programme en soi.
L’envie est une combinaison judicieuse et astucieuse que notre corps et notre mental ont mis en place pour avoir la possibilité de nous surpasser, ou pour simplement être bien là où l’on est. C’est une confirmation que notre pratique est en harmonie avec notre plaisir de pratiquer.
Jacques Brel disait : « Le talent est dans l’envie de faire des choses. »
Je le rejoins totalement dans cette façon de concevoir l’envie. On détient un talent si l’envie fait partie de la démarche.
Si j’en ai envie, je ferai mieux, je ferai plus, je concevrai différemment, j’élaborerai des plans pour encore mieux faire, je développerai des idées à partager…
Lorsque l’envie est présente, rien n’est impossible, parce que toutes les solutions apparaissent comme par enchantement, et tout devient facile, ou pour le moins, apparaît comme facile, car ce serait sans compter le travail accompli en amont grâce à cette envie de faire.
Cela se travaille, cela s’apprend, cela se cultive et que vous ayez ou pas les bases professionnelles, l’envie elle, n’est jamais très loin, et ne demande qu’à s’exprimer à travers vous.
La compétence est dans l’envie.
J’ai constaté, par expérience et dans bien des situations qu’une personne qui apprenait un métier, qui changeait de poste ou qui se formait à un autre métier, que lorsque cette personne était habitée par l’envie, elle réussissait plus aisément, elle parvenait à se surpasser dans bien des cas, et au final, le gain pour tout le monde était positif.
Par contre, les personnes qui ne sont pas ou plus dans « l’envie », et bien celles-là sont éteintes de l’intérieur et leur communication reste au point mort, et elles laissent venir les choses, ne les vivent pas ou plus, et attendent le vendredi et cela dès le lundi matin.
L’envie est dans la nature, dans votre nature, et il faut juste savoir comment la faire surgir, comment la dompter, comment la cajoler, la faire fleurir et l’aider à mûrir pour qu’elle vous donne tous les fruits gorgés et sucrés à souhait que vous êtes en droit de rêver.
Cette envie est en vous, cachée mais pas disparue, il faut faire un nettoyage de l’intérieur, comprendre où elle se dissimule et lui redonner sa vraie place, là où elle n’aurait jamais dû quitter son poste, en connexion entre votre cerveau et vos tripes.
Et que trouve-t-on juste au milieu, entre le cerveau et les tripes ? LE CŒUR !
Voilà, tout est dit, le cœur est au centre de notre fonctionnement, une évidence, et voici d’ailleurs quelques expressions qui me tiennent à cœur.
- Mettre du cœur dans ce qu’on fait.
- Y mettre tout son cœur.
- Avoir du cœur à l’ouvrage.
- Avoir du cœur au ventre.
- Prendre à cœur.
- S’en donner à cœur joie.
- Le cœur d’une entreprise.
📌 Téléchargez gratuitement mes articles sur https://rabah.coach