« Dans de rares cas, la maladie peut mener à un décès. Les personnes les plus à risque de complications sont les personnes immunodéprimées, celles qui sont atteintes de maladies chroniques, ainsi que les personnes âgées » indique le gouvernement canadien. Pas de quoi paniquer si vous ne correspondez pas au profil des personnes à risque. Alors, pourquoi tomber dans la parano ? Tels les moutons de Panurge, vous vous précipitez dans la peur et le stress : la peur n’évite pas le danger, pire, elle l’attire !
Le sensationnel fait vendre en s’appuyant sur vos travers et la peur est la plus vendeuse. On vous dit le nombre de personnes infectées : est-ce que juste éternuer, ça compte ? Il y en a autant que pour la grippe l’hiver et moins de morts que pendant la vague de chaleur à Montréal. Et ce sont souvent nos aînés qui se retrouvent en première ligne et ce sont eux qu’il faut protéger, ainsi que ceux correspondant aux profils cités plus haut. C’est votre cas ? Comment ne pas rire, quand j’ai constaté que le rayon du papier toilette du magasin de St-Jean-de-Matha, petit village du Québec était vide ? Quel rapport entre le virus et ce produit spécifique ? Les masques ne servent à rien et le purel non plus. L’intelligence et le bon sens sont plus adaptés à la situation.
Les médias créent-ils une psychose ou font-ils part de la réalité ? Rassurez-vous par la logique ! Personnellement, je suis très rationnelle et du haut de mes presque 60 ans, j’ai vu des événements bouleversants dans l’histoire de l’humanité. Des épidémies, il y en a eu et il y aura et ce, depuis la nuit des temps. Sauf que la peur ne se propageait pas plus vite que le virus : aujourd’hui, virus et peur bénéficient des nouvelles technologies pour terrifier le public. Bonne nouvelle, c’est fait ! Vous ne regardez que les chiffres, alors je vous encourage à lire le texte aussi. Les gros titres vous ébouriffent et ils sont là pour ça : vous faire vivre le grand frisson, comme dans les films d’horreur, mais cette fois-ci, c’est la réalité, à ce que vous croyez. Quelle réalité ? On se croirait plutôt dans un film de science-fiction et délirons à fond : un film dans lequel les Américains auraient refilé un virus inconnu aux Chinois pour que le monde entier les montre du doigt et qu’ils ne puissent plus envahir les autres pays avec des produits au tiers du prix, pas même par la poste ! (La Belgique n’accepte plus les colis en provenance de ce pays !). Ou encore, les pays communistes utilisent cette pandémie pour accuser les Américains. Et les autres pays sont pris en otage dans cette histoire surréaliste qui dépasse la science-fiction. Faut-il en rire ou en pleurer ?
Vous ne prenez pas soin de votre santé, mais quand un virus menace de vous le faire remarquer, vous paniquez. Faut-il attendre la catastrophe pour réaliser que vous devez prendre soin de vous ? Mon grand-père paternel disait (avec l’accent méridional) : « Ce n’est pas une fois que tu as fait dans ton pantalon qu’il faut serrer les fesses ! ». Et les fesses, vous les serrez entretenant la psychose et colportant des informations déformées avec le même plaisir masochiste que vous ressentez devant les films d’horreur. Le corps est une machine extraordinaire et pour peu que vous en preniez soin, il vous le rend bien : il sait se défendre, alors cessez de le stresser ! Finalement, vous vous faites peur tout seul. Vous avez peut-être déjà croisé, sans le savoir, quelqu’un qui était porteur du virus. Et maintenant que les médias vous font croire que vous allez mourir, vous êtes terrifié. Alors, la tête du gouvernement du Canada est-elle foutue ? Monsieur le Premier Ministre ne semble pas du tout affecté par le virus que son épouse a rapporté de Londres. Pourrions-nous avoir de meilleurs exemples pour savoir si le virus est tueur à ce point ? Surveillons les médias pour savoir comment se porte le gouvernement du Canada montrant l’exemple en testant pour nous le coronavirus ! Ça y est, vous êtes rassuré ?
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