Dans l’éternel ballet de la vie, s’élevant au-dessus des tumultes et des joies, des désirs et des peurs, se trouve une sérénité qui, une fois appréciée, révèle la vraie nature de notre être. J’ai rencontré cette vérité au cours de mon voyage intérieur, un pèlerinage au cœur de mon âme, où j’ai découvert le pouvoir insoupçonné de la gratitude. À cet égard, les mots d’Eckhart Tolle résonnent en moi avec une profonde justesse : « Si la seule prière que tu faisais dans ta vie était « merci », ce serait suffisant. »
Cette idée est comme une étoile dans le firmament de ma conscience, une lumière persistante qui éclaire ma compréhension de l’univers et de ma place en son sein. Car, c’est en embrassant la gratitude que j’ai trouvé un chemin vers une paix profonde et une acceptation de l’existence dans toute sa complexité.
C’est à travers le prisme de mon carnet de gratitude que je mets en forme ces sensations éthérées, et que je conçois l’écriture thérapie comme un outil pour transmuter la douleur en apprentissage, et le chaos en une sérénité résonante.
La gratitude, ce doux murmure du cœur, prend forme dans le mouvement de ma plume sur le papier. Chaque mot écrit est un hommage à la vie, un baume sur les blessures et un cri d’allégresse pour les victoires. Elle émane de moi comme une mélodie intérieure, reflétant chaque note de joie et de tristesse, chaque frisson d’émerveillement et d’incertitude. Car chaque moment vécu, chaque expérience traversée, façonne le paysage de mon âme.
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À travers chaque mot tracé dans mon carnet de gratitude, j’embrasse pleinement mon humanité, les ténèbres comme la lumière. J’accepte le tumulte de mes émotions, je les accueille et je leur donne une voix. L’écriture thérapie devient alors une danse où chaque pas est un mot, chaque geste une phrase, et chaque mouvement une émotion.
Ce fut un voyage de révélations, comme si chaque moment de reconnaissance avait dévoilé une couche supplémentaire de vérité. Parfois, il suffisait d’un moment de silence pour entendre le murmure doux et constant de la vie qui me remerciait pour ma simple présence. D’autres fois, c’était dans l’élan d’une joie débordante, lorsque le monde entier semblait vibrer en harmonie avec mon cœur, que la gratitude me submergeait. Et à chaque fois, ce sentiment apportait avec lui un sentiment d’unité et de paix profondes.
Je suis venue à comprendre que la gratitude n’est pas simplement une réponse à la vie, c’est une façon d’être. Ce n’est pas seulement dire « merci » pour les cadeaux qui nous sont donnés, mais c’est aussi une reconnaissance de notre participation à l’existence même. Nous ne sommes pas simplement des spectateurs de la vie, mais nous sommes partie intégrante de son élan, de sa danse. La gratitude, alors, est un mouvement, une danse en soi.
Mais la gratitude n’est pas toujours une danse joyeuse. Parfois, elle est une lamentation, un cri de cœur à travers le voile de la souffrance. C’est dans ces moments de défi que la vraie nature de la gratitude se révèle. Elle n’est pas aveugle aux difficultés, mais plutôt, elle voit à travers elles, reconnaissant leur valeur comme étant des parties intégrales de notre expérience humaine. Même dans les moments les plus sombres, j’ai trouvé la capacité de dire « merci », reconnaissant que chaque épreuve est une opportunité pour l’apprentissage et la croissance.
Eckhart Tolle a raison, la gratitude est une prière en soi. Elle est une reconnaissance de la vie dans son intégralité, une affirmation de notre place dans l’univers. Elle est l’expression de notre acceptation de tout ce qui est, et une invitation à s’ouvrir à l’expérience de l’existence sans résistance.
En disant « merci », nous acceptons la vie comme elle est. Nous disons « oui » à l’univers, « oui » à notre place en son sein. Et dans ce « oui » , nous trouvons une liberté, une liberté qui vient de la compréhension que tout est exactement comme il doit être. C’est une vérité difficile à comprendre, et pourtant, quand on l’accepte, elle apporte une paix profonde.
En vérité, la gratitude est plus qu’un sentiment, c’est un état d’être. C’est une présence constante, une lumière qui éclaire notre chemin à travers la vie. C’est le chant du cœur qui reconnaît la beauté de l’existence, la douce mélodie de l’âme qui danse dans l’éternel ballet de la vie.
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Et donc, je continue mon voyage, la gratitude comme ma boussole, me guidant à travers les eaux parfois tumultueuses de l’existence. Avec chaque « merci » que je prononce, je me rapproche de la vérité de mon être, de la vérité de l’univers. Et à chaque pas, je trouve plus de paix, plus de joie, plus d’amour.
Mon carnet de gratitude devient ainsi un espace sacré, un temple dédié à l’art de la gratitude. C’est un refuge où je peux explorer mes pensées et mes sentiments, où je peux m’ouvrir à mon moi profond. Chaque page est une fenêtre sur mon âme, chaque mot une étoile dans le firmament de mon être.
Je réalise donc que Eckhart Tolle avait raison. Si la seule prière que je faisais dans ma vie était « merci » , ce serait suffisant. Car la gratitude est la clé de l’existence. Elle est la prière de l’âme, l’écho de l’univers en moi. Et pour cela, je dis « merci ».
Merci pour chaque expérience, chaque émotion, chaque moment de ma vie. Et plus que tout, merci pour cette merveilleuse aventure de l’écriture thérapie qui continue à m’enseigner, à me guérir et à me faire grandir.
Pour aller plus loin, je vous invite à explorer le carnet de gratitude avec mon livre, « Le guide de l’autothérapie par l’écriture » , un présent à télécharger sans réserve, un présent pour vous, pour votre âme.
Nelly