Les 3 questions à se poser pour être heureux en couple d’après les neurosciences, y compris quand on est hypersensible ou évitant !
Il y a peu une de mes clients m’a dit : « J’ai été élevée avec Disney. Le bonheur c’est le prince charmant et la princesse. Ceux qui sont faits l’un pour l’autre. Qui se rencontrent et qui vivent leur vie simplement. Seule on ne peut pas être heureux et c’est l’autre qui fait notre bonheur. Alors on doit été jolie, disponible…et tout ira bien… je sais que c’est pas vrai, mais c’est comme si au fond c’était ce que j’attendais. »
Être en couple, à 2, amoureux, ensemble… former un foyer, une famille…au jour le jour, pour toujours. Il existe autant de modèle que de personnes. Les vidéos que je fais sur le profils d’attachement évitant engendré de nombreux commentaires. Un m’a interpellée : « Pourquoi les gens s’évertuent à être avec des personnes avec qui c’est compliqué ? » C’était le même jour que la remarque de ma cliente et je me suis que c’était le moment pour qu’on regarde nos relations droit dans la rétine et dans nos coeurs.
Dans une relation, nous pouvons tout vivre. Et oui, de nombreuses personnes attendent leur bonheur de l’Autre, se disent que sans être aimée la vie n’a pas de sens ni de saveur. Alors elles se contentent de ce qu’elles trouvent. Il n’y a pas de modèle ou de recette pour réussite une relation. C’est une question d’honnêteté vis-à-vis de soi avant tout.
Première question : que signifie aimer pour vous ?
Nous avons tous notre propre définition de l’amour. Elle s’est ancrée en nous dans l’enfance, au moment où nous développions notre profil d’attachement notamment. Soit nous associons l’amour à quelque chose de chouette, de beau, de stable, de sécurisant. C’est le cas de plus de 50% de la population. Aimer et être aimé est possible, identifié, connu. Même si ces personnes vivent des choses difficiles voire traumatisantes, au fond d’elle il y a cette certitude programmée dans leurs neurones : l’amour c’est possible ! Et pas comme Disney le présente 😉
D’autres personnes seront plus sur le profil évitant. Environ 25% de la population. Pour elles, le message enfoui dans leurs cellules grises est le suivant : » tu ne mérites pas d’être aimé, tu n’es pas aimable. Et celles et ceux qui devraient t’aimer ne t’aiment pas tel que tu es. Tu n’as pas droit à l’amour. C’est une source de souffrance infinie. » Alors forcément, cela n’invite pas à rêver au couple idéal. Enfin si… à en rêver seulement tout en se disant que ce ne sera pas vraiment pour eux.
Les profils anxieux, environ 20% de la population, se vrillent le coeur et les neurones par peur d’être rejeté, abandonné. L’autre est leur seule issue de bonheur et d’amour possible. Sans l’autre, sans son regard, ils ne valent rien. C’est avancer de relation en relation avec une épée de Damoclès murmurant » tu vas te retrouver seul comme toujours ». C’est la panique, un besoin de fusion avec l’autre pour être sûr qu’il ne partira pas, qu’on ne sera pas abandonné. Alors oui, là c’est la quête désespéré du prince charmant ou de la princesse…c’est la chronique d’une dépendance affective annoncée. Le cerveau focalise sur tout ce que prouve que l’autre pourrait partir …et à force de ne voir que cela, c’ets inéluctable.
5% de la population vivent les deux derniers profils, passant de l’un à l’autre, attendant le grand amour et le fuyant.
Alors, là, de vous à vous… C’est quoi aimer pour vous ? Et c’est quoi être aimé bien évidemment ?
Deuxième question : quel modèle du couple avez-vous intégré inconsciemment ?
Nous héritons des croyances de nos générations précédentes, de notre culture, de notre environnement. Là aussi, dans le méandre de nos neurones, des connexions pré-établies dressent un portrait du couple. Il est rarement engageant. Nous avons également observé, ressenti, ce qui se passait entre nos parents, dans notre famille quand nous étions enfant. Qu’avons-nous compris de la posture de notre mère ? De notre père ? Ont-ils divorcé ? Y avait-il de l’infidélité ? De la violence ? De la tendresse ? De la complicité ? Une sorte de deal équilibré ? De l’amour ? De la peur en l’avenir ? De la jalousie ? Et au niveau de vos grands-parents, oncles et tantes, nounou…? Prenez le temps de lister les modèles que vous avez côtoyés.
Faites ensuite le lien avec ce que vous avez vécu et ce que vous vivez actuellement. Avez-vous inconsciemment reproduit des schémas, des comportements ? C’est totalement normal. Rassurez-vous si tel est le cas. La bonne nouvelle c’est que vous pouvez en sortir !
Troisième question : quelle relation voulez-vous vivre…en vrai ?
Finis Disney, les films romantiques et ceux de Noël ! On est dans la vraie vie avec nos casseroles, nos émotions, nos réalités. Il y a une chose que vous avez peut-être oubliée… C’est que vous êtes une personne merveilleuse. Il est vital que vous en soyez conscient. C’est comme cela que l’on sort de nos schémas, que l’on se sort des croyances inconscientes et que l’on reprogramme son cerveau. Vous êtes une personne merveilleuse. Vraiment. Sincèrement. Soyez en convaincu. Si vous ne le pensez pas, si vous n’en êtes pas pleinement conscient…alors comment attendre de l’autre qu’il voie ce que vous ne voyez pas ? Pourquoi donner à l’autre le pouvoir de décider de votre valeur ? Vous êtes une merveilleuse personne. Et vous méritez une merveilleuse personne dans votre vie, à vos côtés, avec qui vivre ce qui vous correspond. Ce qui vous fera vibrer ! Je vous trop de personnes se contenter d’une relation dans laquelle elles ne sont pas respectées, dans laquelle elles n’ont que des miettes de considération…et je ne parle même pas des relations avec des évitants ou dans un contexte adultérin.
Respectez-vous ! Aimez-vous et laisser entrer dans votre vie un amour sain, lumineux, plein de magie… fait juste pour vous ! Notez ce que vous voulez vivre. Tout. Les détails… Ce sont eux qui font la différence ! Remplissez-vous d’amour. Et visualisez cette relation. Avec tous vos sens. La pensée est créatrice. Nous vivons ce que nous pensons. Alors pensez que vous êtes une personne merveilleuse….vivant la relation merveilleuse que vous souhaitez !
Cela demande de la rigueur, de la patience, de faire taire ces petites voix qui pourraient vous dire que « non, vous n’y avez pas droit, ce n’est pas pour vous…vous allez encore souffrir … »
Remerciez ces voix et dites-leur que désormais vous décidez d’être une personne heureuse, épanouie…aimante et aimée.
Claire Stride
Consultante en neuroscience pour les personnes atypiques et hypersensibles