Il est absolument indispensable de revendiquer le droit d’être comme on est et ce dès le plus jeune âge ! Il n’y a pas un seul modèle d’être humain. Tout est dans la nature et c’est à travers cette magnifique diversité que l’on peut coexister, quand chacun respecte l’autre sans empiéter sur son choix de vie.
La singularité, ce n’est pas être différent ! C’est assumer une formidable authenticité où l’on apprend à être totalement libre du regard des autres, des jugements, des attentes en restant tout le temps en accord avec ce que l’on veut vraiment dans sa vie. Lorsqu’on dessine son chemin à sa manière, en accord parfait avec ce que l’on aime et avec qui l’on est, on se choisit et on se respecte totalement, on s’affranchit des règles normées et régies par des principes, des croyances ou des schémas d’éducation souvent dépassés.
- Quels sont vos goûts réels ?
- Qu’est-ce qui résonne vraiment en vous dans la vie que vous menez ?
- Êtes-vous totalement libre de vos choix ?
- Votre vie vous ressemble-t-elle vraiment ?
- Êtes-vous libre au final ?
Autant de questions qui peuvent vous apporter des éléments de réponse quant à votre liberté d’être.
- Depuis votre enfance, vous-reconnaissez-vous totalement dans l’image que vous affichez de vous-même ?
- Quelle est l’essence profonde de votre vraie personnalité ?
- Êtes-vous vraiment en phase avec l’existence que vous menez ?
- Qu’est-ce qui vous fait ressentir parfois un sentiment de mal-être ?
Réussir à répondre sincèrement à ces questions, c’est se rapprocher de soi, c’est franchir enfin la distance que vous mettez entre votre vie et la personne que vous êtes vraiment.
Pourquoi souffrez-vous au fond de vous ?
La première raison et à mon sens la plus douloureuse aussi, c’est de vivre avec la difficulté d’être accepté comme on est, et d’essuyer à chaque fois des critiques ou des reproches sur sa manière d’être. Quand on souhaite profondément être libre, on cherche à se libérer du carcan des habitudes qui obligent tout le monde à faire semblant d’être par principe et par convenance. Malheureusement, on se laisse facilement formater par son travail, par sa famille, par sa culture…On devient cet autre que l’on ne reconnaît pas. On se regarde dans le miroir et on voit un inconnu. On perçoit comme une impression d’être un imposteur dans sa propre vie, une personne qui n’est pas honnête avec elle-même car on a peur de se montrer vraiment comme on est pour ne pas être rejeté, on se force à paraître et on oublie d’être !
La société clone inconsciemment les individus, qui se regroupent toujours selon la représentation qu’ils ont de ce qu’ils pensent être la norme. Ils définissent leur propre moule et si quelqu’un ne rentre pas dedans, celui-ci est forcément exclu. Il est considéré comme « différent », donc « anormal » et les autres refusent de voir derrière leur jugement de valeur, la richesse de sa différence. Lorsqu’on regarde les groupes constitués, il n’est pas rare de constater les mêmes typologies de caractère, de comportements, on préfère parler des affinités. Mais comment sont fabriquées ces prétendues « affinités » ? La définition la plus simple qui résume ce mot « affinité » souligne ce rapport de conformité, de ressemblance obligatoire. Est-cela la liberté d’être ? Non ! C’est au contraire aller à l’opposé de ce que l’on revendique comme la valeur humaine la plus importante : la liberté. Plus on s’ouvre aux différences des autres, plus on enrichit toutes les phases de notre humanité.
Devons-nous ressembler aux autres pour être bien vu ?
Cette idée même comporte une atteinte à la liberté d’être d’une personne. Depuis l’enfance, on nous enferme dans des rapports de ressemblance qui créent déjà beaucoup de souffrance. Quand on ne ressemble pas aux membres de sa famille physiquement, on est pointé du doigt comme si on était un intrus. Les comparaisons entre frère et sœur viennent ensuite poursuivre cet enfer du « Qui est le plus beau ? Qui est le plus intelligent ? Qui est le plus grand ou le plus petit ? Qui va réussir avant l’autre ? » …. Autant de signes d’une mauvaise relation qu’on crée inconsciemment chez l’enfant dans son rapport à lui-même et aux autres jusqu’à provoquer son mal-être.
Ne serait-il pas plus sain et plus constructif de laisser chaque enfant être comme il est, sans le contraindre à devenir comme « papa » ou comme « maman » ?
Développer le goût de soi chez un enfant passe par une acceptation de qui il est profondément dans son individualité. C’est l’aider à se réconcilier parfois avec une image qu’il peut avoir du mal à accepter surtout à l’âge de l’adolescence. C’est surtout développer sa confiance en lui-même comme une base solide de sa personnalité en devenir. Il n’est pas comme « papa » ou « maman »…, on lui apprend plutôt à être comme il voudrait être ! Il est important pour sa croissance et son évolutivité qu’il ne s’enracine pas dans ce mal-être mais qu’il trouve grâce à l’accompagnement parental son chemin vers lui-même et vers son authenticité d’être.
Lorsqu’on empêche un enfant d’être libre dans sa singularité, on en fait un adulte qui souffrira forcément dans sa relation aux autres car il ne réussira jamais à trouver cette place qui lui appartient vraiment. Comment pourra-t-il bien vivre au sein des groupes si au fond de lui, il ne se reconnaît pas dans son identité propre. Il se fabriquera finalement une image qui sera très loin de sa nature profonde. Il se conformera aux attentes de ses parents et de la société et ressentira tôt ou tard cette insatisfaction qui demeurera au fond de lui cachée et qui finira irrémédiablement par exploser au grand jour et par générer des conflits et des tensions !
Comment guérir de ce sentiment de « non- être »?
Cela peut être très long et provoquer beaucoup de souffrances. Lorsqu’on ne sent pas à sa juste place, rien ne nous convient vraiment. On cherche des compensations. On essaie de trouver sa place. On éprouve des difficultés relationnelles. On est sur la défensive. On ne réussit pas à se faire respecter car on ne se respecte pas soi-même. On joue comme un rôle… mais sommes-nous nés pour être le comédien de notre vie ?
Pour votre épanouissement personnel, il faut vous donner la possibilité de partir à la conquête de vous-même. C’est vous honorer vraiment que de vous offrir enfin le droit d’être qui vous voulez vraiment.
Se guérir de ce mal à être, c’est prendre la voie vers ce qui vous mène à votre authenticité en faisant s’il le faut, un travail d’introspection accompagné par un professionnel, et en vous libérant totalement de ce qui ne vous ressemble pas.
C’est vous donner la chance d’exister enfin, comme si vous étiez de retour à la maison après une longue absence pour vous retrouver enfin derrière toutes ces illusions d’être. Le chemin est très long et très confrontant et ceux qui autour de vous vous interdisent cette liberté peuvent se dresser contre cette idée et entrer en résistance pour vous empêcher de sortir de leur emprise. Mais vous êtes nés pour être libre et vous devez vous réapproprier en conscience ce droit d’être libre pour ne plus souffrir !
Perdre le sens de sa vie, c’est mener une vie qui ne vous ressemble pas. Personne n’a le droit de décider de ce qui est bon pour vous. Il faut prendre le pouvoir et tenir vos propres rênes en devenant enfin votre vrai « vous » pour sortir rapidement de la problématique d’incompréhension qui va accompagner inévitablement ce sentiment de mal-être.
- Combien de personnes se sentent incomprises des autres ?
- Que souhaitent-elles réellement au fond d’elles-mêmes ?
- Qu’est-ce qui les conduit à vivre un tel décalage ?
- Quelles étiquettes les empêchent d’être elles-mêmes ?
- Comment peuvent-elles les arracher définitivement ?
- Quelles décisions doivent-elles prendre ?
Renaître à soi est la solution
Quand on apprend par exemple grâce à la méditation à développer la présence à soi, on apprend à mieux se connaître et on se transforme au contact de son mouvement naturel de vie. On abolit la distance qui nous sépare de notre authenticité. On trouve le chemin vers soi. On se reconnecte à son origine. On se donne la chance de pouvoir exister autrement parce qu’on se rencontre enfin dans toutes les parts jusque là ignorées de soi-même. On ose plus, on se libère, on change de regard sur la vie, on se découvre d’autres motivations et on décide d’exister pleinement!
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Le droit d’être, ne se négocie pas, c’est une liberté qui vous appartient, c’est à vous de la prendre. Soyez libre et authentique pour trouver ce bonheur d’être qui est le vôtre, c’est la seule loi naturelle de la vie!
Maryse Ligdamis de mesmotsdevie.fr/