Faire confiance au processus, c’est une décision que tu prends avant même d’en comprendre tous les contours. C’est un choix qui peut sembler naïf, voire risqué, surtout quand tu es pris dans le tourbillon de doutes, d’échecs, ou d’un passé qui te pèse. Mais au fond, qu’est-ce que tu as à perdre en y croyant ? Et si, justement, en lâchant cette envie de tout contrôler, tu trouvais enfin ce que tu cherchais ?
On vit dans un monde qui nous conditionne à exiger des résultats immédiats. On veut tout, tout de suite. Les carrières qui explosent en une nuit, les relations parfaites dès le premier regard, les transformations physiques en quelques semaines. Tout semble calibré pour nous vendre l’idée que chaque effort doit payer sur-le-champ, que chaque action doit être validée par des applaudissements. Mais la vérité ? La vérité, c’est que rien de durable ne se construit dans l’urgence. Les plus belles réussites, celles qui ont du sens, naissent dans les moments où tu te demandes si ça vaut encore la peine de continuer.
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« Ne juge pas chaque jour à la récolte que tu fais, mais aux graines que tu sèmes. »
– Robert Louis Stevenson
Faire confiance au processus, c’est accepter que chaque étape compte, même celles qui te paraissent insignifiantes ou douloureuses. Tu te souviens de ces journées où rien ne semblait avancer ? Où tu avais l’impression de reculer, de te perdre dans tes propres choix ? Ces journées-là, elles étaient là pour te former, te fortifier, te préparer. Parce que chaque pas que tu fais, même minuscule, te rapproche de quelque chose de plus grand. Encore faut-il que tu sois prêt à le voir.
C’est difficile, je sais. Faire confiance demande du courage. Ça demande de se taire quand tout en toi hurle de trouver des raccourcis. Ça demande d’accepter l’inconnu, d’être patient dans un monde qui glorifie l’immédiateté. Mais pense à un arbre. Un arbre ne pousse pas en un jour. Tu plantes une graine, tu l’arroses, tu attends. Certains jours, tu ne vois rien, pas même un signe de vie. Mais sous la surface, tout se joue. Les racines s’étendent, cherchent leur force. L’arbre prépare son ascension, à son rythme, loin de ton regard. Et quand enfin il perce la terre, c’est parce qu’il est prêt.
C’est pareil pour toi. Tout ce que tu vis en ce moment, toutes ces frustrations, ces épreuves, ces moments de solitude, ce sont tes racines. C’est là que tu construis ta solidité. Et si tu renonçais maintenant ? Si tu arraches la graine avant qu’elle ait le temps de grandir ? Tu passes à côté de tout ce qu’elle pourrait devenir. Ne sois pas ce genre de personne.
Faire confiance au processus, c’est aussi accepter que le résultat final ne ressemble pas toujours à ce que tu avais imaginé. Combien de fois t’es-tu accroché à un plan précis, à une vision tellement rigide que tu n’as pas vu les opportunités juste devant toi ? La vie a une façon bien à elle de te surprendre, de t’amener là où tu devais être, même si ça ne correspond pas à ton idée de départ. Parfois, tu crois échouer, alors qu’en réalité, tu es en train d’être redirigé vers quelque chose de mieux.
« Les choses ne se passent jamais comme on le prévoit, mais elles se passent toujours comme elles le doivent. »
– Paulo Coelho
Laisse-moi te poser une question. As-tu déjà regardé en arrière et réalisé que certains moments qui semblaient être des catastrophes étaient en fait des bénédictions déguisées ? Cette rupture qui t’a brisé, ce boulot que tu as perdu, cet échec cuisant ? Peut-être qu’ils ont ouvert des portes que tu n’aurais jamais osé franchir autrement. Et si, à l’époque, tu avais fait confiance au processus, peut-être que tu aurais souffert un peu moins. Peut-être que tu aurais vu que tout ce que tu perds fait simplement de la place pour ce qui te correspond vraiment.
Faire confiance, ce n’est pas être passif. Ce n’est pas attendre que la vie te serve tout sur un plateau d’argent. C’est agir, avancer, mais sans cette angoisse constante de devoir tout contrôler. C’est faire ton maximum chaque jour, puis lâcher prise sur ce qui ne dépend pas de toi. Parce que soyons honnêtes : à quoi bon t’inquiéter pour ce que tu ne peux pas changer ? L’énergie que tu gaspilles à vouloir prédire l’avenir pourrait être utilisée pour bâtir ce présent que tu rêves d’améliorer.
Tu as sûrement entendu cette phrase mille fois : « La patience est une vertu. » Mais ce que personne ne te dit, c’est que la patience n’est pas juste une qualité, c’est une force. Une force qui te permet de rester debout quand tout en toi te dit de renoncer. Une force qui te permet de continuer, pas parce que tu es certain du résultat, mais parce que tu crois en toi. Et crois-moi, ça fait toute la différence.
Alors, que choisis-tu ? Continuer à te battre contre ce que tu ne peux pas contrôler, ou commencer à faire confiance ? Parce que faire confiance au processus, c’est aussi faire confiance à toi-même. Croire que, quoi qu’il arrive, tu sauras rebondir. Que même si le chemin est long, tu en sortiras grandi. Tu ne peux pas savoir de quoi demain sera fait, mais tu peux choisir comment tu avances aujourd’hui.
Imagine un instant : et si tout ce que tu traverses en ce moment n’était pas là pour te détruire, mais pour te révéler ? Et si les obstacles n’étaient que des tests, des façons de te préparer à quelque chose de plus grand ? La question n’est pas de savoir si tu vas réussir, mais si tu es prêt à apprendre en chemin.
Parce qu’au final, ce n’est pas la destination qui compte le plus, mais la personne que tu deviens en y arrivant. Faire confiance au processus, c’est choisir de devenir cette personne, peu importe le temps que ça prendra. Tu n’as pas besoin de tout comprendre maintenant. Tu n’as pas besoin de tout savoir. Ce que tu dois, c’est continuer. Avancer. Même quand c’est difficile. Surtout quand c’est difficile.
« Tout ce que vous voulez est de l’autre côté de la peur. »
– Jack Canfield
Tu n’es pas seul. On est tous dans ce voyage, avec nos doutes, nos peurs, nos échecs. Mais ceux qui réussissent, ceux qui trouvent un sens à tout ça, ce sont ceux qui osent faire confiance. Ceux qui choisissent de voir chaque étape comme une opportunité, pas comme une contrainte.
Crois-moi, fais confiance au processus. Pas parce que c’est facile, mais parce que c’est nécessaire. Tu n’as aucune idée de tout ce qui t’attend encore. La seule chose que tu sais, c’est que si tu continues, tu finiras par arriver. Et ce jour-là, tu comprendras que tout en valait la peine.
