J’ai décidé d’écrire un article sur ce sujet car je suis très régulièrement sollicité, que ce soit en thérapie de psychologie positive ou en EFT par des personnes désireuses de perdre du poids mais qui rencontre un ou des blocages qui datent le plus souvent de l’enfance par rapport à la grossophobie.
Je trouve donc important d’en parler, d’enlever le tabou sur ces comportements et surtout de bien comprendre que ces personnes ont des soucis de surpoids non pas par choix mais bien par rapport à ce qu’elles ont vécus comme épreuves et qu’elles vivent encore, sans parler que chaque corps est différent et ne réagit pas de la même manière face à ce que lui apporte la nourriture.
Ce terme de grossophobie représente une discrimination et un rejet total d’une personne par rapport à son aspect physique et plus particulièrement par rapport à sa corpulence.
La grossophobie a fait son entrée dans le Petit Robert en 2019.
Elle se définit comme « l’attitude de stigmatisation, de discrimination envers les personnes obèses ou en surpoids ».
Très souvent malheureusement, cette agression psychique commence dès le plus jeune âge à la maternelle ou l’école primaire.
Le plus horrible pour l’enfant étant le moment des séances de sport où les moqueries fusent, les moments des repas où les regards de jugements l’empêche de savourer ses plats sans culpabilité et donc sans plaisir, ce qui accentue le phénomène de prise de poids.
Sans parler des visites médicales, qui sont un supplice à l’avance car la personne sait que le médecin va lui demander de perdre du poids pour sa santé et bla bla bla..
Plus tard, dans la vie active, il y a les personnes qui vont vous éviter, celles qui vont aller vers vous car elles ne se sentent pas en danger de concurrence et ensuite il reste fort heureusement ; les personnes qui vont venir vers vous pour ce que vous êtes réellement sans se préoccuper des apparences.
On peut le constater dans la vie courante, lors d’un entretien d’embauche, même si la discrimination n’est pas officiellement reconnue, dans la file d’attente d’un magasin ou dans un restaurant, il suffit d’être attentif aux regards quand ce ne sont pas des réflexions.
Ensuite, il y a l’été, la plage, la mer, les maillots de bain, les vacances et puis il y a l’obésité et les épreuves de ce lieu où normalement on se détend et l’on s’amuse en famille ou entre amis.
J’ai en suivi, actuellement une jeune femme qui est en état d’obésité et qui a 35 ans.
A savoir que nous habitons dans le Var et sommes très proches de la mer.
En séance, elle m’a avoué qu’elle ne se baigne plus depuis l’âge de ses 18 ans, que ce soit à la mer ou en piscine et pourtant elle m’avoue énormément aimer l’eau et qu’elle nageait comme un poisson.
Justement, un jour elle a dit cela à sa famille lors d’un pique-nique à la plage et ils ont ri à cette phrase et tout en se moquant d’elle, ils lui ont dit tu veux dire que tu nage comme une baleine, ces mots ont été terribles pour elle et le sont encore.
Elle se souvient aussi, qu’elle avait très peu d’amis et que pour certaines sorties dont celles de la plage, ils évitaient de l’inviter.
D’autres, à l’approche de l’été vont tout simplement stresser car on porte moins de vêtements, moins de carapace et les vêtements de l’été sont plus à même de dévoiler notre corps et ses défauts.
Cela encore une fois est une épreuve psychologique, engendré par le comportement de la grossophobie.
Alors, vous allez me dire, mais non ce n’est plus comme cela, les mentalités ont évoluées, les personnes avec des soucis de surpoids ou d’obésités ne sont plus traitées ainsi…
Et bien détrompez-vous, la grossophobie est bien présente encore de nos jours et beaucoup en souffre et vivent des épreuves par rapport à de tels comportements.
Faisons encore plus simple, parmi les personnes que je suis, beaucoup me rapportent qu’elles ont du mal à s’habiller car peu de boutiques proposent des vêtements de grandes tailles, ces magasins en général habillent jusqu’au 42 et au mieux au 44 et pour trouver un maillot de bain, il semble que ce soit une vraie chasse au trésor.
Même, si certaines marques proposent de commander l’article dans la dites taille.
De plus, beaucoup sont désespérées de l’allure de ces vêtements qui n’ont pas la diversité en coupes ou en couleurs des tailles dites standard.
Ce qui est triste, c’est que le monde publicitaire, les codes de beautés et bien d’autres critères incitent à la grossophobie.
La Grossophobie, pour ces personnes, ils la vivent au quotidien, tout au long de l’année.
J’espère que ce comportement sera de moins en moins accepté par la société.
Que les préjugés et les rejets qui alimentent la grossophobie vont évoluer afin de disparaître définitivement.
Je sais par expérience qu’il faut guérir l’Ame avant le Corps car un corps en surpoids ou obèse, doit d’abord soigner ses blessures et ses blocages avant d’espérer, changer son attitude devant l’alimentation et ainsi son corps assimilera la nourriture de manière différente.
Les femmes sont essentiellement touchées par cette discrimination, mais les hommes aussi.
📌 Si vous le désirez je peux vous proposer un suivi pour une guérison de votre Âme et ainsi ne plus vivre dans la privation et la culpabilité.