J’ai décidé d’être heureux, car c’est bon pour la santé disait Voltaire…
Alors soyons heureux et… soyons en santé!
Un état de bonheur
Lorsqu’on évoque la question du bonheur et comment se rapprocher de cet état tant… convoité, toutes sortes de théories sont là pour nous expliquer comment y parvenir ou tout au moins s’en rapprocher le plus possible.
Or, pour commencer, la notion de bonheur est très variable. Nous sommes tous façonnés par notre culture, notre éducation, les valeurs qui nous animent, notre bagage de vie, nos expériences et bien d’autres choses encore… Tous ces éléments font que nous sommes la personne que nous sommes, aujourd’hui.
Alors, quelle est la définition du bonheur? La vôtre? La mienne? Selon quelle culture? Selon quel âge? Bref, vous comprendrez que les définitions du bonheur sont très diverses… Selon que l’on vive en Afrique, dans un pays industrialisé, que l’on soit centenaire au Japon ou adolescent en occident, on risque d’avoir des vues bien différentes sur ce qu’est le bonheur.
Néanmoins, on s’entend souvent pour dire que le bonheur est un état durable que l’on cultive et qui émane de l’intérieur. Un événement attendu peut nous apporter de la joie, un élan, un instant de bien-être ou de plaisir, mais il ne s’agit pas là de bonheur. Je vois souvent dans ma pratique des personnes confondre ces différents états: un moment de plaisir (bien agréable néanmoins…) et un état de bonheur.
Cultiver son bonheur
On cultive le bonheur comme on cultive son jardin… on y met de la bonne terre, on apporte des soins quotidiens, on enlève les mauvaises herbes qui étouffent nos plantes et on prend plaisir à voir son jardin pousser et embellir son paysage.
Bien souvent j’entends aussi des phrases comme: je serai heureux quand… j’aurai rencontré l’âme sœur ou, encore,… quand j’aurai perdu 20 livres.
Bien sûr, qui ne souhaite pas se sentir aimé et aimer à son tour? Ou qui ne souhaite pas se remettre en forme et se sentir plus confiant, plus en santé?
Mais le bonheur (tout comme l’amour) n’est pas conditionnel, il ne dépend pas de possessions ou de changements attendus ou espérés… on peut être heureux dans des circonstances qui semblent pénibles vues de l’extérieur.
Être heureux dans un bidonville, l’avez-vous envisagé? Sans être Mère Teresa, le bonheur peut être fait de choses simples, mais qui ont du sens pour soi.
Si partir à l’autre bout du monde pour venir en aide à des enfants handicapés ou des personnes qui vivent une guerre fratricide vous comble, il est clair que cela correspond à quelque chose de vous, à des valeurs qui sont significatives et donne du sens à votre vie.
Alors, oui, donner du sens à sa vie rend heureux. Et goûter l’instant, apprécier ce qui est là est un autre élément du bonheur. C’est ce qu’on évoque lorsqu’on parle de gratitude.
Voir les beaux côtés de notre vie, aimer ce qui est là sans forcément vouloir autre chose ou plus. Pour cela, il s’agit d’être davantage conscient, de prendre des temps de solitude pour se déposer, réfléchir et apprécier…
Comme nous souhaitons souvent évoluer, nous améliorer, nous vivons avec un désir de changement ou, tout au moins, de projets ou d’aspirations. Il est tout à fait possible d’être conscient et apprécier ce que l’on a tout en mettant en place des projets conformes à ce que nous sommes.
J’ai décidé d’être heureux
Être heureux fait appel à différentes facettes de notre personne. Prendre soin de soi en est une. Prendre soin de son corps, de sa santé physique, psychologique, être bien dans sa peau, comme le dit l’expression. Pour cela, me direz-vous, il faut bien se connaître… et savoir quels sont ses besoins, ses désirs ou aspirations.
De quoi ai-je besoin pour être heureux est une question vitale à se poser régulièrement pour voir si effectivement on travaille à son bonheur un peu chaque jour. En effet, c’est un bel exercice que de réfléchir à ce qui nous rend heureux, c’est une manière de savoir vers quelle direction tendre.
Pour être heureux, ne faut-il pas aussi être bien entouré, avoir des relations significatives, authentiques et épanouissantes? Que ce soit au sein de la famille ou de son réseau amical et social?
Quand arrive un événement imprévu et exigeant comme il en arrive dans toute vie (une maladie, une perte importante ou un deuil), nous prenons conscience trop tard que le bonheur était bien là dans notre vie avant cet événement… Comme le dit d’ailleurs joliment Jacques Prévert, on reconnaît le bonheur au bruit qu’il fait quand il s’en va.
Finalement, plus on cultive le bonheur, plus on est épanoui et on rayonne! Or, les gens heureux sont attirants; on aime les côtoyer et on apprécie leur compagnie.
N’est-ce pas merveilleux que d’être heureux… tout en faisant profiter de ce bonheur toutes les personnes autour de soi, comme un cadeau offert simplement?
5 composantes du bonheur
Je termine avec 5 composantes du bonheur ou comment le cultiver au quotidien…
s’occuper de son bien-être physique, psychologique et spirituel
cultiver des relations amoureuse, sociale, amicale épanouissantes
avoir des intérêts, des passions qui vont dans le sens de ses valeurs
cultiver l’amour (de soi et des autres) en donner et en recevoir
être dans la gratitude, apprécier chaque moment qui est là et ce que l’on a.