Certains m’admirent en me le disant, d’autres préfèrent le secret. Je suis celle qui inspire et repousse, attirant et repoussant avec la même force. Même ceux qui me sont proches, ceux qui partagent mon quotidien, me déstabilisent parfois. Ils me regardent avec des yeux qui changent, passant de l’amour au mépris, de l’admiration à la déception. Et pourtant, je persiste, m’habituant peu à peu à ces fluctuations, apprenant à accepter le mépris avec la même grâce que l’amour.
Parfait, je ne le suis pas, et je ne m’efforce pas de l’être. La perfection est une illusion, une chimère qui nous éloigne de notre véritable essence. J’ai compris, au fil des saisons et des tempêtes, que c’est en embrassant ma véritable nature que je grandis, que je m’adapte aux personnes qui m’entourent tout en préservant mon intimité, mon jardin secret, loin des tourments de l’incompréhension.
Empathique, je le suis sans doute, construisant mon intelligence émotionnelle pierre par pierre, jour après jour. Les coups de poignards, les regards froids, les mots violents, l’indifférence glaciale – tous ces affronts continuent de me marquer, de graver des cicatrices invisibles sur mon âme. Mais je ne me laisse pas définir par ces épreuves. Chaque cicatrice est un enseignement, chaque douleur une leçon qui me pousse vers une plus grande compréhension de moi-même et des autres.
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J’apprends, et c’est là ma plus grande victoire. Apprendre à aimer sans condition, à me tourner vers un amour qui commence d’abord par moi-même et qui ne dépend pas des autres. Apprendre à m’accepter dans toute ma complexité, dans tous mes paradoxes.
Peut-être existe-t-il un équilibre, un point de rencontre où les cœurs en tandem se rejoignent et dansent ensemble. Mais cet équilibre est délicat, fuyant, demandant temps et énergie pour être atteint. Il s’agit d’un chemin semé d’embûches et de découvertes, un parcours qui mène à la compréhension que l’amour de soi est le premier pas vers l’amour des autres.
Dans ce voyage, je rencontre des âmes qui m’admirent et d’autres qui me rejettent. Chaque rencontre est un miroir dans lequel je me découvre un peu plus. Les mots d’admiration sont des baumes, mais les mots de mépris sont des aiguillons qui me poussent à me surpasser, à m’élever au-delà de mes propres limites.
Je suis un être en constante évolution, un puzzle dont les pièces se mettent lentement en place. Chaque jour est une opportunité de grandir, d’apprendre, de me transformer. Dans ce ballet de l’existence, je suis à la fois la danseuse et la chorégraphe, dessinant les contours de ma vie avec les couleurs de mes expériences.
À travers les mots, je tisse le récit de ma vie, une étoffe riche et multicolore. Chaque mot est un pinceau qui peint les nuances de mon âme, chaque phrase un fil qui coud ensemble les morceaux épars de mon être. L’écriture est une danse, un acte de création qui me permet de donner forme et voix à mes pensées les plus intimes, mes espoirs, mes peurs, mes rêves.
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L’écriture est une conversation avec mon âme, un dialogue intime où je peux me confronter, me questionner, me comprendre. C’est dans ces moments de solitude créative que je parviens à déchiffrer le langage complexe de mon cœur, à écouter les murmures de mon esprit.
L’écriture est également un miroir, reflétant non seulement qui je suis, mais aussi qui je souhaite devenir. Elle me permet de remodeler mon passé, non pas en changeant les faits, mais en transformant ma perception de ces événements, en trouvant une paix intérieure même dans les souvenirs les plus douloureux. Les mots ont le pouvoir de guérir, de libérer, de transformer.
En partageant mes écrits, je m’offre à l’univers, vulnérable mais forte, ouverte aux interprétations, aux critiques, à l’amour comme au mépris. C’est un acte de courage, un pas vers une acceptation plus profonde de soi et un lien plus authentique avec les autres.
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Dans ce processus d’acceptation, l’écriture est ma constante, mon éternelle compagne, me rappelant que chaque mot, chaque phrase, chaque histoire est un pas de plus vers la plus belle destination : moi-même.
Nelly