Au départ, lors de la fécondation, notre pensée n’existe pas, elle se constitue de la même façon qu’une graine qui germe, qui commence a sortir de terre, faire ses premiers rameaux pour devenir un arbre, notre vocabulaire s’enrichit, nos expériences se cumulent, tout cela gravite autour de notre pensée, qui est orchestré par notre petite voix intérieure, celle qui actuellement dicte les mots que j’écris, au fils de cette évolution, de cette enrichissement, on découvre un panel de plus en plus grand de tonalités de voix, de fréquences, par exemple, une tonalité de colère et aussi un rythme ou une tonalité et un rythme d’amour.
Je pense que les personnes érudites, sages, éveillées, ont très tôt, identifié la tonalité, le rythme et la fréquence de l’observation issue de cette petite voix intérieur, pour ensuite, s’habituer, s’entrainer à garder cette tonalité en permanence et construire une deuxième petite voix intérieur en parallèle, pas celle d’une autre personne ou entité, la sienne; cette petite voix prend alors le rôle d’observer la petite voix intérieure qui est utilisée au quotidien, qui elle, au fil des années sait se débrouiller toute seule.
C’est à ce moment là que la phrase « connais toi toi même » prends tout son sens et que l’introspection devient réellement efficace contrairement a une personne ayant une seule petite voix intérieure constamment influencée par l’ego.
L’observation me semble être la clef.