En ce temps de coronavirus, on parle partout de protection , de confinement, de nombre de malades atteints et de morts…Une chose est sûre c’est qu’au delà de toutes ces mesures préventives et de toutes ces données,on se sent si petit, si vulnérable et si misérable à la fois.
C’est un grand fouet à notre ego, je pense pour lui rappeler que l’Homme avec toute son intelligence se trouve bloqué par un vilain virus si microscopique soit-il, qu’il a peur de souffrir et surtout de mourir…Mais c’est aussi une grande sirène d’alarme que Dieu tire à mon sens pour nous rappeler sa présence, tant ignorée dans ce vacarme matériel…
Colère divine ou plan divin, je l’ignore. Mais ce qui me semble curieux, c’est qu’ au milieu de cette tempête, on commence quand même à vivre autrement. On apprécie mieux les présences. On fait les choses plus lentement.Nos activités sont réduites.Le temps semble lent au risque de s’ennuyer, mais c’est un ralenti qui apaise l’esprit. On découvre la beauté du simple. Les priorités clignotent. On se rend compte que la santé est un trésor, qu’une petite balade à pieds ou une pause- café est un vrai luxe. De nouvelles stars qu’on n’a pas l’habitude de voir à la télé actent en silence, sans froufrous pour sauver des vies, faire respecter l’ordre, ou tout simplement pour l’exécuter en toute conscience…
Toute l’humanité dans sa différence est en détresse et se tend la main pour se sauver.Spectacle bouleversant qui nous incite à tout revoir et à tout redéfinir tant bien sur le plan personnel que collectif et surtout à prier Dieu pour nous sortir de cette guerre biologique et nous envelopper de son amour et sa miséricorde.