Avoir ses propres repères est une tâche difficile. Savoir les garder l’est encore plus. Pour y arriver, c’est de l’endurance quotidienne qu’il faut. Cette endurance, bien que pénible apporte ses fruits, car c’est grâce à elle qu’on devient plus solide, plus robuste à l’intérieur et qu’on se rapproche de qui on est vraiment ou de l’être qu’on aspire être.
L’endurance, dont je parle exige qu’on fasse certaines concessions comme choisir la qualité au lieu de la quantité, ce qui nous parle au lieu du « pas mal » et la solitude au lieu de la mauvaise compagnie.
Elle veut parfois qu’on sache mettre un point à la place de la virgule , qu’on prenne de la distance avec certaines personnes ou encore avec ces vieilles réactions qui nous rendent la vie si rigide, si dure…
Travailler sa force intérieur se fait tous les jours et surtout en périodes de crises, car c’est dans ses moments de faiblesse qu’on peut se regarder en toute humilité.