Nous connaissons tous ce petit avion télécommandé qui est utilisé pour survoler l’espace dans le but de récolter des images à partir d’une perspective beaucoup plus large.
Nous sommes tous d’accord ici pour dire que c’est la distance qu’il prend qui lui permet de mieux voir tout ce qui se passe en-dessous et ainsi éviter de tomber dans le piège de l’interprétation. Alors pourquoi ne pas appliquer ce concept à notre vie personnelle?
Je m’explique. La plupart du temps, les emmerdes se pointent dans notre vie parce que, justement, nous n’avons pas su prendre assez de distance par rapport à la situation et ce que nous avons alors dit ou fait a créé des dommages parfois irréversibles.
À l’inverse, si nous nous imaginions être ce drone qui arpente le ciel lorsque les choses commencent un peu à chauffer? Ce drone à la recherche d’une quelconque information qui nous aidera à retrouver rapidement notre calme ou, tout simplement, à nous dissocier de la situation car, bien souvent, ce qui est en train d’arriver ne nous appartient pas réellement ou pas totalement, mais nous y plongeons tout de même à pieds joints.
Si le fait de devenir ce drone pendant quelques instants nous aidait à ne plus vivre les circonstances avec autant d’intensité et à ressentir autant de douleur, mais que ça nous aidait à devenir tout simplement le spectateur d’une scène dans laquelle, certes, nous sommes invités à participer? Ici, nous pouvons choisir le rôle que nous voulons y jouer : le persécuteur, la victime ou… le médiateur.
Je nous suggère fortement d’essayer la technique du drone la prochaine fois que nous aurons l’impression d’être totalement dévastés par une situation afin que cet instant de distance que nous saurons prendre influence positivement l’issue de la problématique.
Jackie B. Hamilton