Combien d’entre nous arrivent à maintenir ses résolutions? Qui arrive à transformer durablement sa vie? Qui peut se vanter de se sentir bien à l’intérieur, léger et libéré de la souffrance?
La vérité, c’est que très peu d’entre nous arrivent à vivre dans une vie qui nous ressemble.
- On ressent un nœud à la poitrine.
- On angoisse à la minute où l’on se met à penser à notre travail.
- On se demande où s’en va notre couple.
- On s’est éloigné de nos enfants.
- On ne sait plus quoi faire le jour où la retraite arrive.
- On n’a aucune passion.
- On rêve sans jamais rien obtenir.
Tout ceci est normal. C’est normal, parce que nos problèmes proviennent de notre incapacité à comprendre la source de nos problèmes. Alors, on tente d’arranger en surface ce qui ne va pas.
- On farfouille pour trouver un nouvel emploi.
- On s’abonne au gym pour avoir le physique qu’on souhaite.
- On se met à consommer la télé, la nourriture, l’alcool, les amitiés, les sites de rencontre… on dépense, on achète des futilités… tout ça pour engourdir et oublier qu’on se sent mal à l’intérieur.
- On vit dans une espèce de malheur continuel.
- On s’enferme dans nos fantasmes intérieurs espérant un jour que nos rêves deviennent réalités.
- On se retrouve seul au monde parce qu’on s’est donné corps et âme à notre famille, et maintenant une fois que les enfants sont grands, on n’a plus aucune identité.
- On ne sait plus quoi faire de nos journées.
Et, un jour on se réveille et on constate que les choses ne sont pas ce qu’elles devraient être.
On entend une petite voix à l’intérieur qui nous montre qu’on aurait pu être quelque chose de beaucoup plus grand. C’est l’intuition, qui elle, est restée en contact avec notre essence et notre nature profonde.
Alors, comment fait-on pour se transformer, faire vivre nos rêves et nos désirs profonds?
Comment fait-on pour éviter de tomber dans le cercle vicieux du recommencement perpétuel.
- À tenter de changer notre alimentation une fois de plus.
- À chercher encore et encore un nouvel emploi pour se rendre compte que rien ne fait l’affaire.
- À regarder les autres personnes en se demandant si notre vie serait meilleure avec un nouveau conjoint(e).
- À vouloir, vouloir, vouloir, vouloir, sans avoir, avoir, avoir.
Alors, on tente de se motiver, de se botter le derrière pour changer. On va rencontrer des motivateurs qui nous donnent plein d’espoir. Leur discours est enivrant! Je vais changer, je n’ai jamais été aussi motivé, ça y est j’ai compris!
Je le sais parce que je suis passé par là moi aussi.
Mais, la motivation dure rarement plus de quelques mois. Pourquoi?
Tout simplement parce que cette motivation n’a rien à voir avec ce que vous êtes. Cette motivation est un pansement. Elle vous demande de voir la vie avec des lunettes d’un guerrier. Mais, jamais, jamais elle ne vous montre comment devenir vous-même et vivre votre essence. Ces motivateurs bien intentionnés vous demandent de vivre vos rêves et vous font croire que c’est ce que vous êtes.
Mais, le problème avec nos rêves, c’est que la plupart du temps, ils sont construits sur le concept du bonheur que la société a choisi pour nous.
Mais, on ne s’en rend pas compte. Parce que c’est ancré en nous depuis tout petit. Les messages sur le bonheur sont les mêmes depuis tout petit.
Et, ce concept de bonheur qui s’est construit jusqu’à présent, ce n’est pas votre essence. Et, c’est pour ça que les discours des motivateurs ne fonctionnent jamais sur le long terme. Parce que votre intuition vous dit : « hey, hey… je le vois que t’es motivée… mais tu fais encore fausse route. Ce n’est pas ça qui te va te rendre heureux. Tu ne sais toujours pas qui tu es. Tu ne sais toujours pas comment t’y prendre. Écoute-moi! Je te parle chaque fois que tu ressens un malaise dans ta vie. »
C’est ça le conflit intérieur qu’on ressent. C’est l’intuition qui tente d’avoir une discussion avec nous.
Et, on se retrouve avec des sentiments dépressifs, inquiets, anxieux, comme avant. Et, on retourne dans nos patterns à se dire que c’est trop difficile de maintenir nos résolutions, trop difficile de changer, trop difficile de se sentir bien… parce que le combat intérieur n’a jamais cessé d’exister sous cette couche de motivation que vous avez peinte par-dessus votre vie. C’était un pansement.
Donc, pendant quelque temps vous vous êtes senti exalté, invisible, grandiose… Mais, comme c’est vide de sens profond, notre esprit nous dit : « j’ne suis pas con. »
Ceux pour qui ça fonctionne sur le long terme étaient déjà alignés et centrés sur ce qu’ils veulent faire et sur ce qu’ils SONT véritablement. Mais, pour tous les autres… on se retrouve à la ligne de départ.
L’exercice Google
J’ai fait un petit exercice dernièrement et vous pourrez le faire aussi. J’ai fait une recherche Google, et dans le champ de recherche, j’ai inscrit deux mots : MON et TRAVAIL.
Je vous jure, rien de positif n’est sorti de la recherche. Faites-le… c’est révélateur.
- Mon travail ne me convient plus.
- Est miné.
- M’ennuie.
- Me rend malade.
- Me rend dépressif.
- À domicile.
- Me tue.
- Ne me plait pas.
Rien de positif. Wow!
Alors, on en est venu à travailler pour travailler. Et, vient un temps où on n’en peu plus. On est devenu des automates qui doivent suivre des règles bien précises, sans quoi on va se retrouver sans argent, sans emploi, sans identité ! J’ai peur!
Alors, quand on arrive à l’université ou sur le marché du travail, on tente de se trouver non pas un emploi qui nous ressemble, mais un emploi qui va pouvoir convenir à la vie dont tout le monde rêve d’avoir. En espérant trouver quelque chose qui ne va pas trop nous déplaire. Quel emploi pourra convenir à mon mode de vie ?
Ce qu’il faudrait arriver à se dire c’est : quel emploi va me faire sentir vivante ? Qu’est-ce qui me fait vibrer ? Et, à partir de là, développer un sens profond d’un savoir, pour parfaire ce désir et le faire vivre. Mais ça… entendez-vous vos parents, vos oncles, vos tantes, le voisin… vous dire à quel point la vie n’est pas si facile?
Les gens sont écœurés de manquer leur vie. Les gens sont écœurés de regarder l’horloge et de se dire « mon Dieu que le temps est long ». Les gens sont écœurés de se sentir stressés, anxieux, angoissés. Les gens sont écœurés de ne pas se sentir épanouis au niveau de la réalisation de soi OUI, mais aussi au niveau émotionnel. De se sentir : malheureux, triste, en colère à vivre dans le ressentiment au quotidien.
Les gens ne sont pas arrivés à donner un sens à leur vie parce que les messages conditionnés dans leur tête sur l’argent ne poussent pas dans les arbres, il faut travailler comme des bœufs pour vivre convenablement… sont toujours présents.
On le voit partout. Les gens prennent des médicaments qu’ils savent qu’ils ne devraient pas prendre. Ils tombent dans les compulsions pour tenter de se trouver une identité, donner un sens à leur vie, pour oublier le vide qu’ils ressentent.
Les gens ne s’aiment pas, s’identifient à leur possession, se cherchent au travers d’une panoplie d’activités. Tout ça, conditionné par des messages inadéquats construits sur la peur. La peur de manquer le bateau. Tout ça conditionné par les souffrances émotionnelles non résolues.
Et, je les comprends. J’ai été là moi aussi. À tous les niveaux. À tous les niveaux!
J’ai écouté les plus grands motivateurs de ce monde. J’ai lu les livres les plus populaires, sans jamais me transformer véritablement.
Et, j’ai réussi à me transformer le jour où j’ai compris qu’il fallait que je cesse d’écouter les autres. Que je cesse d’écouter la société. Que je cesse d’écouter les motivateurs… parce que le changement se passe à des niveaux beaucoup plus profonds.
On ne peut pas changer, si on ne détruit pas toutes les couches de conditionnements, de souffrances et d’idées préconçues qui se sont cimentées par dessus notre essence.
Alors, mes enseignements sur la pleine conscience, sont passés d’une technique pour se calmer – et à l’époque je pensais que c’était ça qui me ferait retrouver la joie, la paix et le calme — et, je suis passé à utiliser la pleine conscience en collaboration avec la déconstruction du plan émotionnel pour obtenir les vrais résultats. Ç’a été une révélation ! Je ne devais plus enseigner seulement la pleine conscience, mais combiner ceci à la déconstruction des conditionnements.
- On n’apprend plus à gérer ses émotions. On vit nos émotions
- On ne focalise pas sur le but, mais sur l’expérience dans le présent pour générer des résultats immédiats.
- On déconditionne notre esprit, on lui enlève toutes les idées préconçues, les opinions, les jugements. On déprogramme l’esprit, pour qu’il apprenne à vivre à partir de ses propres idées, de ses propres valeurs, de son authenticité.
On apprend à reconnaître toutes nos souffrances inconscientes, pour qu’il ne reste que le noyau de ce qu’on est.
Quand tout ça est fait, ce qui reste de nous, c’est notre essence pure. C’est la conscience pure. C’est notre nature profonde.
Et là, votre intuition est en accord, en équilibre, centré avec votre essence. Il n’y a presque plus rien ni personne qui peut vous faire dévier de votre chemin.
- On retrouve nos passions.
- On fait des choix en accord avec notre raison d’être.
- Nos souffrances s’évaporent.
- On ne laisse plus les gens nous écraser, nous changer ou choisir pour nous ce qui est bon pour nous.
- On est maître de sa vie.
C’est ce que j’enseigne. Il y a un chemin, mais ce n’est pas le chemin qu’on emprunte actuellement.
Vous allez être surpris de voir à quel point on peut faire des progrès quand on commence à déconstruire notre passé. On a une vue 360 de tout ce qui passe. Tout s’illumine, tout devient clair. On est libre !
- Libre des conditionnements.
- Détaché de ce que les autres pensent.
- Libre de choisir.
- Libre de ses idées.
- Libre émotionnellement!!
- On vit une expansion intérieure.
En gros, on rejette les idées préconçues. On s’éloigne de la culture populaire. On apprend à partir d’une sagesse intérieure.
Pour moi ceci, c’est LA réponse au malheur de la société.
Pour poursuivre sur ce chemin, vous pouvez visiter mon site ! sandra lacombe.com