Il est souvent question de pleine conscience (la vision directe de la réalité ultime en toute chose) et de méditation dans le domaine du cheminement personnel. Même les médecins recommandent la « méditation de pleine conscience » étant, bien sûr, au courant de tous les bienfaits y étant associés.
Plusieurs d’entre nous savent que la méditation sert à orienter notre attention sur nos sensations, la respiration ou la douleur par exemple. Par contre, un des mythes, qui toujours associé à cette pratique, est de croire que les pratiquants ne pensent à rien, seulement à rien!
En pratiquant la méditation pleine conscience, les méditants sont à l’écoute de leurs sensations et découvrent leur fonctionnement. Nous verrons également que les pensées impactent notre corps. Ce qu’il importe de savoir c’est qu’elles ont également un impact direct sur nos émotions. La méditation de pleine conscience, aussi appelée la méditation « Mindfulness », nous permet de conscientiser nos sensations dans l’instant présent.
Il s’agit de porter une attention juste sur le moment présent en étant à l’affût de toutes les sensations qu’éprouve notre corps et qui sont interprétées par notre esprit. La loi universelle du changement est une notion très importante ici puisque la plupart des sensations apparaissent et disparaissent, réapparaissent et disparaissent encore, et ainsi de suite. Certaines sensations demeurent plus longtemps que d’autres aussi.
« Out » les perceptions. Quel est notre rapport aux sensations que notre corps ressent? Leur apposons-nous une étiquette? Un jugement? C’est souvent ce que nous avons tendance à faire au moment où devenons prêt à pratiquer la pleine conscience. Nos habitudes mentales positives ou négatives demandent que nous demeurions neutres dans une forme de silence mentale.
Le fait de nous détacher ainsi de la matière nous en libère. Cela nous libère également de certaines croyances que nous pouvons entretenir et des conditionnements de l’esprit que nous entretenons. La pleine conscience ne nous est pas réservée qu’à la pratique de la méditation. Mais elle nous permet d’observer tout ce qui se présente à notre esprit sans étiquette ni jugement. Un bon moyen afin d’appliquer la pleine conscience dans notre vie est de focaliser notre attention sur notre respiration qui soutient pleinement sa vitalité.
Il nous est conseillé d’observer naturellement les sensations du corps relativement aux sensations déterminées par les sensations mentales. Par exemple, si nous croyons avoir froid, nous aurons froid véritablement. Cette notion est immensément importante pour tout pratiquant de la pleine conscience, puisque nous réalisons ainsi que notre mental, en passant par l’inconscient, transfère bon nombre d’informations avec le corps. C’est donc à dire que la pleine conscience nous permet d’expérimenter et d’évaluer avec neutralité chacune des parties de notre corps et de notre esprit aux fins de purifications.
Outre le fait que la pratique de la méditation de pleine conscience apporte le calme, la paix et la sérénité, elle est tributaire de plusieurs autres bienfaits comme des bienfaits physiologiques notables comme la réduction de la pression artérielle, le renforcement du système immunitaire, aide à l’élimination de poids, la réduction des risques cardio-vasculaires, etc.
En plus de tous ces bienfaits, elle contribue aussi à l’amélioration du point de vue de la capacité respiratoire, des douleurs chroniques, des migraines, des maladies relatives aux poumons et de l’infertilité, etc.
Il existe également tous les bienfaits psychologiques qui ne sont pas négligeables. La méditation de pleine conscience aide à la confiance en soi, à l’humeur, à surpasser les peurs, à la concentration, à la créativité, à la stabilité émotionnelle, au développement de l’intuition, à la qualité des relations interpersonnelles, au stress, etc.
La méditation de pleine conscience nous permet aussi des changements importants d’un point de vue spirituel, c’est-à-dire, elle apporte le bonheur, la joie de vivre, un but à notre vie, la réalisation de soi, compassion, sagesse, équilibre, facilite le pardon, permet de se recentrer, permet une plus grande capacité d’amour de soi et des autres, augmente les synchronicités dans notre vie, etc.
Plusieurs formes de méditations existent afin de développer la pleine conscience. Toutefois, le principe de base reste le même, c’est-à-dire, nous concentrer sur quelque chose de précis comme notre respiration ou les sensations physiques de notre corps. Une vingtaine de minutes peuvent suffire au début et la durée peut être augmentée avec le temps.
Le meilleur truc reste encore la focalisation de notre attention sur notre respiration : Inspiration, expiration, inspiration, expiration, etc. Si nous nous rendons compte que notre esprit (ce petit malin) s’est déconcentré et erre dans ses pensées, il suffit de nous ramener à notre respiration. À force de focaliser et de nous ramener en cas d’errance de l’esprit, nous finirons par être des méditants qui bénéficieront de tous les avantages reliés à cette discipline ou devrions nous dire cet art!
Que nous soyons assis sur un zafu (coussin conçu pour la méditation) et soutenus avec des coussins de soutien (ou des couvertures roulées), assis dans notre lit ou allongés, l’important est d’être installé confortablement sans l’être trop. Parce qu’à l’être trop, le sommeil nous gagnerait bien rapidement!
De prime abord, la méditation de pleine conscience ressemble à quelque chose de compliqué pour plusieurs, mais il n’en est rien. Il n’en est vraiment rien! Simplicité est le mot d’ordre ici. Approcher la méditation de pleine conscience les premières fois ne demande qu’une chose en fait : désirer améliorer notre vie de manière quotidienne et à long terme. Et ça, c’est une, sinon la meilleure raison qui soit!