Avez-vous perdu votre motivation?

Avez-vous perdu votre motivation?

Avez-vous tendance à débuter des projets et à ne pas les terminer? Avez-vous encore bine des rêves et des objectifs demeurés dans un tiroir? Manquez-vous d’auto-discipline par moment?  Avez-vous le sentiment de ne pas exploiter votre plein potentiel? Manquez-vous d’enthousiasme quand vient le temps de structurer une idée ou de travailler dans la routine?

Les cycles et leur impact sur la motivation

Notre corps fonctionne par cycles. François Lemay, coach et conférencier spécialisé dans l’enseignement de la pleine conscience, appelle cela les saisons et ça résume assez bien ce qui se passe réellement dans notre cerveau. Il est important de voir ces saisons sous l’angle de l’agriculture.

Printemps

En effet, notre esprit a des périodes de quelques semaines où il se sent dans un mode de découverte et d’innovation. Il a envie d’explorer. C’est le printemps dans notre tête. On sème les graines de projets. On lance des idées.

Été

Puis, il y a des moments où on fait avancer nos projets, nos rénovations, nos idées, nos formations. Ça roule à plein régime. On travaille fort et les choses de concrétisent. Notre cerveau est alors en mode de production. C’est comme en agriculture : la terre produit des fruits et légumes. Notre tête est en mode « été ».

Automne

L’automne, ce sont des périodes de vie où on récolte ce que l’on a semé. En affaires, on ne fait pas de prospection ou de relance de nouveaux clients. On en a suffisamment, c’est une phase d’abondance. En amour, on apprécie la relation et on savoure chaque instant sans pour autant amener de la nouveauté. C’est une phase de stagnation aussi. On ne sème pas.

Hiver

Et puis viennent la fatigue, l’épuisement, le besoin de ressourcer et de se renouveler. C’est une période de cocooning où le corps et l’esprit ont besoin de repos, d’air sain, de bonne boustifaille, d’activités relaxantes, de formations enrichissantes, de livres inspirants. Durant cette phase, on est moins productif. Si on résiste à cela ou si on se nourrit de fast food, de sédentarité et d’alcool, on prolonge alors cet état léthargique. Au contraire, l’accueil des émotions, la méditation, la visualisation, les marches en forêt, les cours en ligne sur des sujets passionnants sont de mise.

 

Or, durant ces périodes, notre cerveau ne produit pas les mêmes neurotransmetteurs. Il ne sert à rien de vouloir résister. L’important, c’est de s’adapter et de nourrir notre corps et notre esprit de ce dont il a réellement besoin : de ressourcement, de relations saines, de sommeil régulier, d’aliments équilibrés, de nature, de sport, de respiration, de méditation.

 

Annabelle Boyer, CRHA, mastercoach en neurosciences appliquées et motivationelles

Analyste du langage corporel et du comportement manipulateur, auteure