Je ne veux plus vivre selon le choix des autres, j’apprends à fixer les limites à ne pas dépasser

Je ne veux plus vivre selon le choix des autres, j’apprends à fixer les limites à ne pas dépasser

Il est difficile si l’on manque d’affirmation de soi, de pouvoir vivre sa vie selon ce que l’on veut vraiment.

Souvent, on suit les autres dans leurs volontés car celles-ci nous sont imposées par la force des choses et en raison de notre inertie. Si l’on accepte de laisser à l’autre ou aux autres le contrôle de notre vie, cette dépendance inconsciente engendre une existence faite de ratés et d’insatisfactions. Il est absolument nécessaire de se pencher sur le sens de ce que l’on concède à autrui pour soi-disant rester libre et ne pas avoir à s’opposer ou à refuser des choix de vie qui ne nous conviennent pourtant pas.

Comment ne plus souffrir de ce que l’on n’a pas choisi dans sa vie ?

Tout d’abord, quand on sait qu’un non-choix est un choix, on doit être actif et conscient de nos décisions, pour ne pas les subir ensuite dans une vie qui ne nous ressemble pas. Lorsqu’on feint de suivre les désirs des autres, très vite, le mur se rapproche de nous et on finit irrémédiablement par s’y heurter, en reprochant à l’autre de nous avoir obligé à aller dans cette direction.

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A partir du moment où on a l’âge d’être responsable de nos décisions, nous devons peser chaque intention et toujours la mettre en accord avec nos propres aspirations, c’est ce qu’on appelle le libre-arbitre. Si l’on en remet aux autres sans cesse nos besoins, nos rêves, nos envies, comment peut-on croire que l’on va y accéder plus facilement ? Donner à l’autre les rênes de notre vie, c’est perdre cette joie ineffable de construire soi-même son existence, pas à pas, selon un processus ininterrompu où l’on garde en main chaque étape, en se concertant sans cesse avec soi-même, pour écouter la résonance intérieure de chacune de nos décisions, de chaque projet, de chaque idée.

L’autre peut apparaître à un moment sur notre chemin, comme une aide, comme une ressource, pour autant, il respectera nos choix si on ne lui donne pas le pouvoir de tout faire à notre place. D’ailleurs, comment pourrait-on en retirer du plaisir ou de la satisfaction ? Si nous avons une idée de la vie que l’on souhaite, c’est à nous de construire chaque étape jusqu’à sa pleine réalisation. Si nous perdons à un moment ou à un autre ce rôle de « décideur », alors le projet ne nous appartient plus, on le regarde  comme à distance de nous-mêmes, et on ne reconnaît plus les premières graines que l’on avait pourtant semées. Se faire « voler » ses idées, c’est faire tellement confiance à l’autre, qu’on n’en oublie de se protéger des mauvaises intentions conscientes ou inconscientes, de celui qui prétend vouloir vous aider ou vous accompagner vers la concrétisation de vos choix.

Le discernement n’est jamais facultatif, il est la clef même de votre liberté et du respect de vous-même. Comment se sentir libre dans une relation si l’on est contraint de toujours céder aux décisions arbitraires de l’autre ou des autres ? Se plier aux desideratas d’autrui, ce n’est pas sain ni constructif. C’est un peu comme si on disait, « je ne suis pas capable donc fais-le à ma place », c’est souvent dévalorisant pour notre estime de soi et quant à notre image de soi, elle est forcément impactée. On a l’impression de ne pas être apte à accomplir nos propres rêves.

On se demande souvent ce qui pourrait nous rendre prisonniers de notre vie ? Vivre selon les choix de l’autre ou des autres, ce n’est pas être acteur de sa vie! Et la perte de motivation en découle forcément. Se réveiller le matin et se reconnaître dans chaque seconde de sa vie, c’est entendre l’écho de notre accord avec ce que l’on crée comme destinée, c’est le rythme même que l’on donne à la cadence de notre vie pour faire pétiller toutes nos envies.

De la même manière, si l’on exerce une activité professionnelle, et que l’on n’arrive plus à s’épanouir, il est important de se demander si l’on travaille par nécessité ou si une autre porte est ouverte à nos réelles aspirations sans nous forcer à croire que ce choix est toujours le nôtre. Si notre métier n’évolue pas comme on le souhaite, on ne peut pas se sentir comme coupable mais il est de notre responsabilité d’admettre que d’autres choix existent.

Qu’est-ce qui au final nous lasse dans notre vie, dans nos relations ou dans nos activités ?

Il est important de comprendre que si l’on n’a pas l’impression de contrôler notre propre chemin, alors il est difficile d’en retirer une pleine satisfaction. Tout ce qui ne résonne pas ou plus avec nous, nous montre les signes d’une lassitude ou d’une usure qui ne peuvent que mener vers de plus en plus d’insatisfactions.

Rester maître de nos choix, c’est reprendre notre plein pouvoir pour aller vers la voie de notre épanouissement. Quel que ce soit le moment de notre vie, notre âge ou notre parcours, posons- nous à chaque instant la même question : Sommes-nous toujours maître de notre destinée ? Ou avons-nous laisser le contrôle à quelqu’un d’autre? A-t-on déposé dans les mains des autres le capital de notre existence ? Sommes-nous un acteur passif de notre histoire de vie ? Subissons-nous encore et encore les effets dévastateurs du choix des autres ? Avons-nous conscience dans notre propre vie de ce qui ne nous appartient pas ?

Pour redevenir pleinement propriétaire de notre vie, il est nécessaire de se rendre compte de ce que l’on fait comme choix à chaque moment de notre parcours, est-ce que ces choix nous appartiennent ou laissons-nous aux autres des décisions qui ont forcément des répercussions négatives sur notre bien-être et notre épanouissement personnels.

Qu’est-ce qui nous appartient vraiment au final dans notre vie et on ne parle pas ici des possessions matérielles ?

Quels sont les choix qui nous pèsent ?

Quel nouveau choix avons-nous envie de faire ? Qu’est-ce qui nous en empêche et pourquoi ?

En visualisant notre vie avec ces nouveaux choix, qu’est-ce qui pourrait changer au final, pour nous donner plus d’entrain, plus d’enthousiasme, pour nous permettre d’aller de l’avant vers l’accomplissement de nous-même? Pourquoi n’osons-nous pas exister à la hauteur de notre plein potentiel et de notre valeur réelle ? De quoi avons-nous peur si l’on affirme plus fermement nos choix ? Qui a éteint notre flamme intérieure ou quelle situation de notre vie actuelle est un frein à nos désirs ?

Nettoyons toutes les zones de notre vie qui sont laissées en friche et reprenons le pouvoir  avec des choix conscients et des intentions positives pour plus de sérénité et plus de succès. C’est le seul chemin vers notre propre bonheur intérieur.

Parce que nous le méritons plus que tout, soyons le leader de notre vie ….

Maryse Ligdamis de mesmotsdevie.fr

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